Élections législatives françaises de 2012

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FRANCE
Élus d'origine non-européenne
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Affiches électorales, tracts
Bibliographie
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Parti socialiste

Afin de rendre possible l'élection de quelques candidats d'origine non-européenne ainsi que d'un pourcentage élevé de candidates, le Parti socialiste leur a, comme en 2007, réservé des circonscriptions, 22 pour les minorités ethniques, 49 % pour les femmes[1][2][3].

Autres partis de gauche

UMP

Rachida Dati

Nora Berra

La secrétaire d'État UMP Nora Berra, nommée au gouvernement le 23 juin 2009, deux semaines avoir été élue eurodéputée, avait publiquement souhaité être candidate dans le troisième circonscription de Lyon en 2011, puis dans la quatrième en 2012. Au terme d'une polémique publique très dure au cours de laquelle elle a clairement accusé de racisme les structures et mandataires locaux de son propre parti, organisateurs d'"apéros saucisson pinard", elle a finalement jeté l'éponge début mars 2012. Elle pourrait reprendre son siège au Parlement européen en cas de défaite de l'UMP en juin 2012[4] [5].

Autres partis de droite

Situation avant élections

Avant ces nouvelles élections, il y avait seulement quelques députés métropolitains d'origine non-européenne[6], la plupart jamais identifiés comme tels par les médias qui ne mentionnent systématiquement que George Pau-Langevin: les Franco-algériens Arnaud Montebourg, Julien Dray et Jean-François Copé, les Franco-libanais Henri Jibrayel (PS) et Élie Aboud (UMP[7]), et la Guadeloupéenne George Pau-Langevin (PS). En début de législature, il y avait également les Franco-tunisiens Dominique Strauss-Kahn (PS) et Pierre Lellouche (UMP), mais l'un est devenu directeur du Fonds monétaire international et l'autre est entré au gouvernement.

Candidats d'origine non-européenne UMP, PS ou soutenus par un de ces partis

Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.
Candidats d'origine non-européenne aux législatives de 2012


département

circonscription

élu sortant

nombre de candidats
au 1er tour

candidats d'origine non-européenne UMP, PS ou soutenus par un de ces partis

autres candidats d'origine non-européenne

59 Nord 8ème circonscription
(Wattreloos et la majeure partie de Roubaix)
Dominique Baert (PS), n'a plus été investi suite à l'accord PS-EELV[8] Slimane Tir (EELV, soutien PS)
78 Yvelines 6ème circonscription Pierre Morange (UMP), élu dès le premier tour en 2007[9], député depuis 1999 Eddie Aït (PRG, soutien PS et Génération Ecologie) Nitin Jharee (EELV)

Sources

  1. Karine Perret, "Le délicat dossier des investitures aux législatives examiné par le PS", Agence France-Presse, 20 novembre 2011
  2. Lionel Laparade, "Législatives : la "diversité" diversement appréciée", La Dépêche du Midi, 29 novembre 2011
  3. Sylvia Zappi, "Législatives : la "diversité" progresse peu au PS", Le Monde, 30 novembre 2011
  4. « Nora Berra: "On m’a fait comprendre que mes origines pouvaient poser un certain problème à certains électeurs" (revue de presse) », Suffrage Universel (liste),
  5. Jean-Baptiste Garat, « Berra renonce aux législatives à Lyon », Le Figaro, 7 mars 2012
  6. sans compter ceux issus de familles européennes établies dans l'empire colonial français
  7. suppléant appelé à siéger quelques semaines après les élections suite au décès du titulaire
  8. "8e circonscription : Slimane Tir, candidat, oppose sa légitimité à la polémique", La Voix du Nord, 21 décembre 2011
  9. Résultats officiels 2007