Différences entre versions de « Élections législatives françaises de 2012 »
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
Afin de rendre possible l'élection de quelques candidats d'origine non-européenne ainsi que d'un pourcentage élevé de candidates, le Parti socialiste leur a, comme [[Élections législatives françaises de 2007|en 2007]], réservé des circonscriptions, 22 pour les minorités ethniques, 49 % pour les femmes<ref>Karine Perret, "[http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/le-delicat-dossier-des-investitures-aux-legislatives-examine-par-le-ps_1053955.html Le délicat dossier des investitures aux législatives examiné par le PS]", ''Agence France-Presse'', 20 novembre 2011</ref><ref>Lionel Laparade, "[http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/29/1227225-legislatives-la-diversite-diversement-appreciee.html Législatives : la "diversité" diversement appréciée]", ''La Dépêche du Midi'', 29 novembre 2011</ref><ref>Sylvia Zappi, "[http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/11/30/legislatives-la-diversite-progresse-peu-au-ps_1611347_1471069.html Législatives : la "diversité" progresse peu au PS]", ''Le Monde'', 30 novembre 2011</ref> | Afin de rendre possible l'élection de quelques candidats d'origine non-européenne ainsi que d'un pourcentage élevé de candidates, le Parti socialiste leur a, comme [[Élections législatives françaises de 2007|en 2007]], réservé des circonscriptions, 22 pour les minorités ethniques, 49 % pour les femmes<ref>Karine Perret, "[http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/le-delicat-dossier-des-investitures-aux-legislatives-examine-par-le-ps_1053955.html Le délicat dossier des investitures aux législatives examiné par le PS]", ''Agence France-Presse'', 20 novembre 2011</ref><ref>Lionel Laparade, "[http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/29/1227225-legislatives-la-diversite-diversement-appreciee.html Législatives : la "diversité" diversement appréciée]", ''La Dépêche du Midi'', 29 novembre 2011</ref><ref>Sylvia Zappi, "[http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/11/30/legislatives-la-diversite-progresse-peu-au-ps_1611347_1471069.html Législatives : la "diversité" progresse peu au PS]", ''Le Monde'', 30 novembre 2011</ref> | ||
− | Avant ces nouvelles élections, il y avait seulement quelques députés métropolitains [[d'origine non-européenne]]<ref>sans compter ceux issus de familles européennes établies dans l'empire colonial français</ref>, la plupart jamais identifiés comme tels par les médias qui ne mentionnent systématiquement que [[George Pau-Langevin]]: les Franco-algériens [[Arnaud Montebourg]], [[Julien Dray]] et [[Jean-François Copé]], les Franco-libanais [[Henri Jibrayel]] (PS) et [[Élie Aboud]] (suppléant UMP appelé à siéger quelques semaines après les élections suite au décès du titulaire), et la Guadeloupéenne [[George Pau-Langevin]] (PS). En début de législature, il y avait également les Franco-tunisiens [[Dominique Strauss-Kahn]] (PS) et [[Pierre Lellouche]] (UMP), mais l'un est devenu directeur du Fonds monétaire international et l'autre est entré au gouvernement. | + | Avant ces nouvelles élections, il y avait seulement quelques députés métropolitains [[d'origine non-européenne]]<ref>sans compter [[Député(e)s français(es) né(e)s hors de France|ceux issus de familles européennes établies dans l'empire colonial français]]</ref>, la plupart jamais identifiés comme tels par les médias qui ne mentionnent systématiquement que [[George Pau-Langevin]]: les Franco-algériens [[Arnaud Montebourg]], [[Julien Dray]] et [[Jean-François Copé]], les Franco-libanais [[Henri Jibrayel]] (PS) et [[Élie Aboud]] (suppléant UMP appelé à siéger quelques semaines après les élections suite au décès du titulaire), et la Guadeloupéenne [[George Pau-Langevin]] (PS). En début de législature, il y avait également les Franco-tunisiens [[Dominique Strauss-Kahn]] (PS) et [[Pierre Lellouche]] (UMP), mais l'un est devenu directeur du Fonds monétaire international et l'autre est entré au gouvernement. |
==Sources== | ==Sources== |
Version du 5 mars 2012 à 23:17
Élus d'origine non-européenne Maires - Conseillers généraux - Parlementaires - Europarlementaires Élections législatives de 2002 - 2007 - 2012 - 2017 Élections municipales de 1965 - 1995 - 2001 - 2008 - 2014 Listes autonomes - Partis musulmans - Partis ethniques Profils des électeurs par origine nationale ou par religion Candidat.e.s d'origine non-européenne du FN Affiches électorales, tracts Bibliographie Modifier |
Afin de rendre possible l'élection de quelques candidats d'origine non-européenne ainsi que d'un pourcentage élevé de candidates, le Parti socialiste leur a, comme en 2007, réservé des circonscriptions, 22 pour les minorités ethniques, 49 % pour les femmes[1][2][3]
Avant ces nouvelles élections, il y avait seulement quelques députés métropolitains d'origine non-européenne[4], la plupart jamais identifiés comme tels par les médias qui ne mentionnent systématiquement que George Pau-Langevin: les Franco-algériens Arnaud Montebourg, Julien Dray et Jean-François Copé, les Franco-libanais Henri Jibrayel (PS) et Élie Aboud (suppléant UMP appelé à siéger quelques semaines après les élections suite au décès du titulaire), et la Guadeloupéenne George Pau-Langevin (PS). En début de législature, il y avait également les Franco-tunisiens Dominique Strauss-Kahn (PS) et Pierre Lellouche (UMP), mais l'un est devenu directeur du Fonds monétaire international et l'autre est entré au gouvernement.
Sources
- ↑ Karine Perret, "Le délicat dossier des investitures aux législatives examiné par le PS", Agence France-Presse, 20 novembre 2011
- ↑ Lionel Laparade, "Législatives : la "diversité" diversement appréciée", La Dépêche du Midi, 29 novembre 2011
- ↑ Sylvia Zappi, "Législatives : la "diversité" progresse peu au PS", Le Monde, 30 novembre 2011
- ↑ sans compter ceux issus de familles européennes établies dans l'empire colonial français