Différences entre versions de « Fouad Ahidar »

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{{bruxelles}}Fouad Ahidar, né le 13 octobre 1973 à Malines, est un ancien animateur de rue, un entrepreneur et un homme politique maroco-belge.
 
{{bruxelles}}Fouad Ahidar, né le 13 octobre 1973 à Malines, est un ancien animateur de rue, un entrepreneur et un homme politique maroco-belge.
  
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==Vie personnelle==
 
Né à Malines, en province d'Anvers, sa famille vient s'établir en région bruxelloise quand il a six ans et il est scolarisé dans l'enseignement francophone<ref>"[http://web.archive.org/web/20170910105403/http://100pourcentbruxelles.be/post/81666669198/fouad-ahidar-n%C3%A9-%C3%A0-malines-je-suis-bruxellois Fouad Ahidar (autoprésentation)]", ''100% Bruxelles'' (site de campagne du SP.A), 2014</ref><ref>"[https://web.archive.org/web/20050327231449/http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx?ArticleID=GN4DKUTK Fouad Ahidar]" (dans une série de portraits, "Het rapport van de allochtone politici in ons land"), ''Het Nieuwsblad'', 27 mars 2005</ref>.  
 
Né à Malines, en province d'Anvers, sa famille vient s'établir en région bruxelloise quand il a six ans et il est scolarisé dans l'enseignement francophone<ref>"[http://web.archive.org/web/20170910105403/http://100pourcentbruxelles.be/post/81666669198/fouad-ahidar-n%C3%A9-%C3%A0-malines-je-suis-bruxellois Fouad Ahidar (autoprésentation)]", ''100% Bruxelles'' (site de campagne du SP.A), 2014</ref><ref>"[https://web.archive.org/web/20050327231449/http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx?ArticleID=GN4DKUTK Fouad Ahidar]" (dans une série de portraits, "Het rapport van de allochtone politici in ons land"), ''Het Nieuwsblad'', 27 mars 2005</ref>.  
  
Interrogé à ce sujet, il a un jour déclaré n'avoir aucun lien de parenté avec [[Marzouk Ahidar]], ancien député (1984-1993) UC<ref>Union constitutionnelle, un parti "du ministère" (de l'Intérieur) créé l'année précédente par le Premier ministre Maati Bouabid.</ref>des Marocains de l'étranger, qui habitait lui-même Malines.
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Interrogé à ce sujet, il a un jour déclaré n'avoir aucun lien de parenté avec [[Marzouk Ahidar]], ancien député (1984-1993) UC<ref>Union constitutionnelle, un parti "du ministère" (de l'Intérieur) créé l'année précédente par le Premier ministre Maati Bouabid.</ref> des Marocains de l'étranger, qui habitait lui-même Malines.
  
 
Animateur de rue dans le Vieux-Molenbeek dans les années 1990, il travaille à l'époque au sein d'une structure de quartier où sont très présents des militants du PTB/PVDA, parti marxiste-léniniste. Il prend régulièrement la parole, en français, dans des débats organisés par des associations comme la [[Federatie Marokkaanse Democratische Organisaties|FMDO]] (fédération d'associations flamando-marocaines) ou le Forum des migrants de l'Union européenne.
 
Animateur de rue dans le Vieux-Molenbeek dans les années 1990, il travaille à l'époque au sein d'une structure de quartier où sont très présents des militants du PTB/PVDA, parti marxiste-léniniste. Il prend régulièrement la parole, en français, dans des débats organisés par des associations comme la [[Federatie Marokkaanse Democratische Organisaties|FMDO]] (fédération d'associations flamando-marocaines) ou le Forum des migrants de l'Union européenne.
  
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==Débuts en politique==
 
En juin 1999, après avoir adhéré en 1997 au mouvement politique ID21, lié à la Volksunie, il est sollicité, en tant qu'un des rares Belgo-Marocains ayant vécu en Flandre actifs sur la scène politico-associative bruxelloise, par Bert Anciaux (Volksunie) pour figurer sur la liste de cartel libérale-nationaliste-indépendants (''VLD-VU-Onafhankelijken'') aux élections régionales bruxelloises. Il n'est pas élu, pas plus aux communales d'octobre 2000 à Koekelberg où il est tête de liste Volksunie (nationalistes flamands, qui n'ont aucun siège dans cette commune) mais mène une campagne électorale bilingue. En réalité, bien qu'"officiellement" néerlandophone et marié à une Flamande<ref>précisions apportées par un de ses colistiers nationalistes dans une interview en février 1999</ref>, sa maîtrise du néerlandais est à l'époque assez lacunaire, il s'exprime plus facilement en français. Peu après, il suit Bert Anciaux à Spirit (nationalistes de centre-gauche) lors de la scission de la Volksunie (2001), puis travaille dans divers cabinets ministériels.
 
En juin 1999, après avoir adhéré en 1997 au mouvement politique ID21, lié à la Volksunie, il est sollicité, en tant qu'un des rares Belgo-Marocains ayant vécu en Flandre actifs sur la scène politico-associative bruxelloise, par Bert Anciaux (Volksunie) pour figurer sur la liste de cartel libérale-nationaliste-indépendants (''VLD-VU-Onafhankelijken'') aux élections régionales bruxelloises. Il n'est pas élu, pas plus aux communales d'octobre 2000 à Koekelberg où il est tête de liste Volksunie (nationalistes flamands, qui n'ont aucun siège dans cette commune) mais mène une campagne électorale bilingue. En réalité, bien qu'"officiellement" néerlandophone et marié à une Flamande<ref>précisions apportées par un de ses colistiers nationalistes dans une interview en février 1999</ref>, sa maîtrise du néerlandais est à l'époque assez lacunaire, il s'exprime plus facilement en français. Peu après, il suit Bert Anciaux à Spirit (nationalistes de centre-gauche) lors de la scission de la Volksunie (2001), puis travaille dans divers cabinets ministériels.
  
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==Mandataire politique==
 
À nouveau candidat en 2003, cette fois aux élections sénatoriales sur une liste commune SP.A-Spirit, il n'est pas élu mais devient député régional bruxellois l'année suivante, toujours sur une liste commune, il est réélu en 2009, en 2014 et en 2019.  
 
À nouveau candidat en 2003, cette fois aux élections sénatoriales sur une liste commune SP.A-Spirit, il n'est pas élu mais devient député régional bruxellois l'année suivante, toujours sur une liste commune, il est réélu en 2009, en 2014 et en 2019.  
  
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En octobre 2006, il est cette fois candidat aux communales à Jette, commune voisine de Koekelberg où subsiste une plus importante communauté flamande, il est élu sur la liste SP.A-Spirit ([http://elections2006.brussels/results/fr/local_brussels/home.html 35ème sur la liste, 310 voix, 2ème en voix]) et réélu sur la liste PS-SP.A en 2012 ([https://bru2012.irisnet.be/fr/com/preferred/preferred_CGM21010_132.html 12ème sur la liste, 1.257 voix, 3ème en voix]) et en 2018 ([http://bru2018.brussels/fr/results/municipalities/6080/lists/24.html 7ème sur la liste, 1.008 voix, 1er en voix]).
 
En octobre 2006, il est cette fois candidat aux communales à Jette, commune voisine de Koekelberg où subsiste une plus importante communauté flamande, il est élu sur la liste SP.A-Spirit ([http://elections2006.brussels/results/fr/local_brussels/home.html 35ème sur la liste, 310 voix, 2ème en voix]) et réélu sur la liste PS-SP.A en 2012 ([https://bru2012.irisnet.be/fr/com/preferred/preferred_CGM21010_132.html 12ème sur la liste, 1.257 voix, 3ème en voix]) et en 2018 ([http://bru2018.brussels/fr/results/municipalities/6080/lists/24.html 7ème sur la liste, 1.008 voix, 1er en voix]).
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Il est exclu du bureau politique de Vooruit (nouveau nom du parti post-socialiste flamand) en 2022 pour avoir voté en dépit de la position de son parti sur l'abattage rituel.
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Dans une interview en juin 2023, il envisage de mener sa propre liste aux élections communales d'octobre 2024 à Jette, donc en concurrence avec une liste commune de Vooruit et du PS<ref>"[http://web.archive.org/web/20230624044819/https://bx1.be/categories/news/fouad-ahidar-sur-les-elections-2024-a-jette-est-ce-que-je-ne-devrais-pas-tirer-ma-propre-liste-pour-voir-ce-que-je-vaux-reellement/ Fouad Ahidar sur les élections 2024 à Jette : “Ne devrais-je pas tirer ma propre liste pour voir ce que je vaux réellement ?”]", ''Bx1'', 23 juin 2023</ref>.
  
 
==Polémiques==
 
==Polémiques==

Version du 24 août 2023 à 11:16

La participation politique des Bruxellois.es d'origine non-européenne
Élections fédérales
2014 - 2019 - 2024
Élections régionales
1989 - 1995 - 1999 - 2004 - 2009 - 2014, 2019 et 2024
Membres du Parlement bruxellois
Élections communales
Conseils consultatifs - 1976 - 1982 - 1988 - 1994 - 2000 - 2006 - 2012 - 2018 - 2024
Membres d'exécutifs communaux
Résultats officiels
Belgique
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Fouad Ahidar, né le 13 octobre 1973 à Malines, est un ancien animateur de rue, un entrepreneur et un homme politique maroco-belge.

Vie personnelle

Né à Malines, en province d'Anvers, sa famille vient s'établir en région bruxelloise quand il a six ans et il est scolarisé dans l'enseignement francophone[1][2].

Interrogé à ce sujet, il a un jour déclaré n'avoir aucun lien de parenté avec Marzouk Ahidar, ancien député (1984-1993) UC[3] des Marocains de l'étranger, qui habitait lui-même Malines.

Animateur de rue dans le Vieux-Molenbeek dans les années 1990, il travaille à l'époque au sein d'une structure de quartier où sont très présents des militants du PTB/PVDA, parti marxiste-léniniste. Il prend régulièrement la parole, en français, dans des débats organisés par des associations comme la FMDO (fédération d'associations flamando-marocaines) ou le Forum des migrants de l'Union européenne.

Débuts en politique

En juin 1999, après avoir adhéré en 1997 au mouvement politique ID21, lié à la Volksunie, il est sollicité, en tant qu'un des rares Belgo-Marocains ayant vécu en Flandre actifs sur la scène politico-associative bruxelloise, par Bert Anciaux (Volksunie) pour figurer sur la liste de cartel libérale-nationaliste-indépendants (VLD-VU-Onafhankelijken) aux élections régionales bruxelloises. Il n'est pas élu, pas plus aux communales d'octobre 2000 à Koekelberg où il est tête de liste Volksunie (nationalistes flamands, qui n'ont aucun siège dans cette commune) mais mène une campagne électorale bilingue. En réalité, bien qu'"officiellement" néerlandophone et marié à une Flamande[4], sa maîtrise du néerlandais est à l'époque assez lacunaire, il s'exprime plus facilement en français. Peu après, il suit Bert Anciaux à Spirit (nationalistes de centre-gauche) lors de la scission de la Volksunie (2001), puis travaille dans divers cabinets ministériels.

Mandataire politique

À nouveau candidat en 2003, cette fois aux élections sénatoriales sur une liste commune SP.A-Spirit, il n'est pas élu mais devient député régional bruxellois l'année suivante, toujours sur une liste commune, il est réélu en 2009, en 2014 et en 2019.

En mars 2006, il est élu président de la section (régionale) bruxelloise de Spirit, en 2007 il devient deuxième vice-président de VlaamsProgressieven, nouveau nom de Spirit, qu'il quitte avec Bert Anciaux en 2008 pour rejoindre finalement, avec ce dernier, le SP.A.

En octobre 2006, il est cette fois candidat aux communales à Jette, commune voisine de Koekelberg où subsiste une plus importante communauté flamande, il est élu sur la liste SP.A-Spirit (35ème sur la liste, 310 voix, 2ème en voix) et réélu sur la liste PS-SP.A en 2012 (12ème sur la liste, 1.257 voix, 3ème en voix) et en 2018 (7ème sur la liste, 1.008 voix, 1er en voix).

Il est exclu du bureau politique de Vooruit (nouveau nom du parti post-socialiste flamand) en 2022 pour avoir voté en dépit de la position de son parti sur l'abattage rituel.

Dans une interview en juin 2023, il envisage de mener sa propre liste aux élections communales d'octobre 2024 à Jette, donc en concurrence avec une liste commune de Vooruit et du PS[5].

Polémiques

Sources

  1. "Fouad Ahidar (autoprésentation)", 100% Bruxelles (site de campagne du SP.A), 2014
  2. "Fouad Ahidar" (dans une série de portraits, "Het rapport van de allochtone politici in ons land"), Het Nieuwsblad, 27 mars 2005
  3. Union constitutionnelle, un parti "du ministère" (de l'Intérieur) créé l'année précédente par le Premier ministre Maati Bouabid.
  4. précisions apportées par un de ses colistiers nationalistes dans une interview en février 1999
  5. "Fouad Ahidar sur les élections 2024 à Jette : “Ne devrais-je pas tirer ma propre liste pour voir ce que je vaux réellement ?”", Bx1, 23 juin 2023
  6. Philippe Carlot, "Sahara occidental: un député bruxellois défend la position du Maroc", RTBF Info, 4 novembre 2012

Iconographie

Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.