Pierre-Yves Lambert/lectures
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Depuis 2013, j'ai fait la liste au fur et à mesure des bouquins que je lisais, des films ou séries que j'avais regardés, sinon j'aurais oublié.
Romans, recueils de nouvelles
Normalement, je lis en anglais ce qui a été écrit dans cette langue, et le reste en français. Mais comme ma source d'approvisionnement est Pêle-Mêle, librairie d'occasion, je ne trouve parfois que la version traduite en français. Je lis très rarement un ouvrage en néerlandais, et uniquement de la non-fiction (des autobiographies de femmes ou hommes politiques ou des bouquins sur la participation politique). Je suis capable de lire un article en italien mais en 2023 j'ai pu constater ne pas l'être pour des nouvelles de Pirandello.
- Natsuo Kirino, Intrusion (2009; commencé fin décembre, terminé le 6 janvier; excellent, j'avais déjà lu de cette autrice en 2021 Disparitions', dans un tout autre genre)
- Maïko Kato, A l'ombre de l'eau (2019; à la fois un scénario captivant et des observations sur divers aspects peu reluisants de la société japonaise contemporaine que je n'ai pas lues chez d'autres auteur°ices, peut-être parce que celle-ci est une "hafu", à moitié japonaise, qu'elle vit à Paris et écrit en français)
- Isaac Bashevis Singer, Le petit monde de la rue Krochmalna (paru en yiddish en 1957, Shoyn, traduit en anglais Scum; Ça n'est pas le premier bouquin d'Isaac Bashevis Singer que je lis, déjà "Le Domaine" il y a longtemps et "Shosha" en 2016, j'ai aussi vu les films tirés d'une nouvelle et d'un roman d'IBS, Yentl et Le Magicien de Lublin. Ce roman-ci m'a mis mal à l'aise tant le personnage principal en est un sale type. Mais c'est toujours aussi bien écrit, avec profusion de descriptions, de détails)
- Andrea Camilleri, Jeu de miroirs (2011; lu en une journée le 20 janvier; jamais déçu par un roman de cet auteur, et toujours le plaisir de lire une nouvelle aventure du Commissaire Montalbano, dans la croustillante traduction de Serge Quadruppani)
- Robert Solé, Les méandres du Nil (2019)
- Robert Heinlein, Red Planet (1949)
- Robert Heinlein, Glory Road (1963; plutôt Science Fantasy, pas mal de références culturelles étatsuniennes des années 60 qui rendent des passages difficilement compréhensibles)
- Boileau et Narcejac, La Poudrière (un pastiche d'Arsène Lupin)
- Matsumoto Seicho, La Voix (recueil de nouvelles policières parues en 1956-1958)
- Robert Silverberg, Le Temps des changements (1971)
- Haruki Murakami, Birthday girl (2002; je croyais que c'était un court roman, c'est juste une courte nouvelle, un livret illustré)
- Israel Joshua Singer, La Famille Karnowski (1943; le grand frère d'Isaac Bashevis Singer, également talentueux)
- Yukio Mishima, La Mort en été (recueil de nouvelles publiées en japonais de 1952 au début des années 1960)
- John Brunner, The Stone that never came down (1973)
- Banana Yoshimoto, Kitchen (1988; 2 nouvelles, Kitchen et Moonlight Shadow)
- Antti Tuomainen, Derniers mètres jusqu'au cimetière (2016)
- Ito Ogawa, Le restaurant de l'amour retrouvé (2008; très agréable à lire, relaxant)
- Boileau-Narcejac, La Justice d'Arsène Lupin (1977; le troisième pastiche de Lupin que je lis de ces deux auteurs, ils auraient pu être écrits tous les trois par Leblanc)
- Ito Ogawa, La République du bonheur (2017, même remarque que pour Le restaurant de l'amour retrouvé)
- Un-Su Kim, Les Planificateurs (2010)
- Poul Anderson, The Dancer from Atlantis (1972)
- June Fujiwara, La Parfaite Tokyoïte (2023)
- Anne McCaffray, Killashandra (1985)
- Andrea Camilleri, La Pension Eva (2006)
- Isaac Bashevis Singer, Le Charlatan (1967-68)
- Arturo Perez-Reverte, Falco (2016)
- David Brin, Otherness (recueil de nouvelles et d'essais)
- Andrea Camilleri, Le tailleur gris (2008)
- Hugo Pratt, Cour des mystères (1996; roman non graphique, une aventure de Corto Maltese)
- Rosa Mogliasso, Si belle mais si morte (2015; roman court)
- Philip José Farmer, Riverworld and other stories (recueil de nouvelles puibliées entre 1971 et 1979)
- Anne McCaffrey, Crystal Line (1992; la finale de la trilogie Killashandra)
- Seishi Yokomizo, Le Village aux huit tombes (1951)
- Genki Kawamura, Et si les chats disparaissaient du monde... (2012)
- Robert Silverberg, To the land of the living (1989)
- Yasushi Inoue, Le Château de Yodo (1955-60)
- Maj SjÖwall et Per Wahlöö, Vingt-deux, v'là des frites (1970)
- Israel Joshua Singer, Les frères Ashkenasi (1936)
- Gordon Dickson, Chelsea Quinn Yarbro, S.N. Lewitt et Steve Perry, The Harriers Book One: Of War and Honor (1991; 3 nouvelles dans une franchise créée par G. Dickson)
- Haruki Murakami, L'éléphant s'évapore (recueil de nouvelles parues de 1979 à 1996)
- Metin Arditi, Le Turquetto (2011)
- Clifford Simak, The Goblin Reservation (1968; où l'on retrouve pêle-mêle des lutins, des trolls, des elfes, des extraterrestres, un dragon, Alley Oop, un tigre à dents de sabre apprivoisé, des voyages spatiotemporels par téléportation...)
- Yûsuke Kishi, La Leçon du mal (2010; serial killer dans une école secondaire japonaise)
- Philip José Farmer, The Stone God awakens (1968; un monde futur peuplé e.a. de créatures issues de l'Ile du Dr. Moreau qui ont remplacé les humain·es; excellent)
- Yasunari Kawabata, Kyoto (1968)
- Robert Silverberg et Karen Haber, La saison des mutants (1989, exclennet mais traduction merdique: e.a. à plusieurs reprises "sénateur" au lieu de sénatrice)
- Poul Anderson, Twilight World (1981; encore une excellente histoire de mutants)
- Anne McCaffrey, To ride Pegasus (1969-1973; encore une excellente histoire de mutants, cette succession est un total hasard, rien n'indiquait ce sujet dans les titres)
Livres abandonnés en cours
- John Norman, Les tribus de Gor (1976; j'ai lu 152 pages sur 511, à la fin j'en avais vraiment marre de ses longues diatribes masculinistes, même en les zappant)
Non fiction
Livres abandonnés en cours
Bandes dessinées
- au fur et à mesure que je les trouve d'occasion, je poursuis la lecture chronologique des Alix et des Yoko Tsuno, mais le rythme se ralentit, les plus récents ne sont pas disponibles en occasion; j'ai feuilleté chez Pêle-Mêle un Alix Senator, le dessin ne m'a pas plu du tout, c'est une série dérivée que je ne lirai pas
- j'ai commencé en 2023 à diversifier mes lectures de b.d. classiques Gil Jourdan, Spirou et Fantasio, Le Scrameustache, Les Petits Hommes, Vasco (chouette découverte, fiction avec des événements historiquement réels et très intéressants). Je continue en 2024 avec Xan (Jhen), les albums du Marsupilami...
Films
- Henri Colpi, Heureux qui, comme Ulysse (1970, le dernier film dans lequel a tourné Fernandel, très émouvant)
- Henri Colpi, Une si longue absence (1961, une des scènes finales est assez horrible, on ressent un malaise pendant une bonne partie du film par rapport aux méthodes utilisées par la personnage principale pour faire recouvrer la mémoire au clochard, le film date de 1961 et l'histoire se passe à la même époque, le traitement scientifique de l'amnésie existait donc déjà)
- Ernst Lubitsch, To be or not to be (1942; comique dans un contexte éminemment dramatique)
- Fritz Lang, Human desire (1954)
- Ernst Lubitsch, That Uncertain Feeling (1941; quand j'ai vu dans le générique que c'était inspiré d'une pièce de Victorien Sardou, j'aurais dû me douter que c'était une comédie de boulevard, tout ça a mal vieilli)
- Pier Paolo Pasolini, The Canterbury Tales (1972, VOST; déjà vu, mais c'est toujours un plaisir de le revoir, malgré le hiatus entre l'image et le son en raison du déplorable doublage)
- Jūzō Itami, Tampopo (1985; déjà vu au moins 2 ou 3 fois, toujours avec un immense plaisir)
- Henri Decoin, Le Feu aux poudres (1957, avec Lino Ventura dans un rôle secondaire)
- Édouard Molinaro, Quand passent les faisans (1965, avec Paul Meurisse, Bernard Blier, Jean Lefebvre, Michel Serrault, Robert Dalban, coscénariste Michel Audiard)
- Terence Young, The Red Beret (1953, VO)
- Vladimir Khotinenko, 1612 (2007)
- Signé Arsène Lupin (1959; je n'avais aucun souvenir de l'avoir déjà vu)
- Jean-Pierre Melville, Le Samouraï (1967; vu pour la première fois le soir du décès d'Alain Delon)
- Thomas Langmann et Frédéric Forestier, Astérix aux Jeux olympiques (2008; à part quelques scènes, bof)
Films abandonnés en cours
- Ernst Lubitsch, Heaven can wait (1943; film tiré d'une pièce de théâtre)
- Le Troisième Homme (pourtant déjà vu et apprécié, mais je n'ai plus accroché)
- René Clément, Plein soleil (1960; j'ai tenu moins de 5 minutes, la scène avec l'aveugle puis celle avec la touriste belge m'ont suffi...)
Documentaires
- Eran Torbiner, Bunda'im (2012; très émouvant, sur les dernières et derniers bundistes qui ont survécu en Israël et s'éteignent, entretemps leur organisation, Arbeter-ring in Yisroel – Brith Haavoda, s'est d'ailleurs autodissoute, en 2019)
Dessins animés
- Les douze travaux d'Astérix (revu pour la xième fois, toujours aussi excellent)
- Le domaine des dieux (j'avais commencé à le regarder il y a quelques années, je n'avais pas du tout aimé le dessin et j'avais arrêté après quelques minutes, cette fois-ci j'ai été jusqu'au bout et je ne le regrette pas)
Séries
- The Avengers (saison 3, avec Honor Blackman, extraordinaire à la fois comme actrice et comme personne, je l'ai seulement découverte en 2023)
- For all mankind (j'adore évidemment le genre, une uchronie !)
- The Avengers (saison 4)
- Battlestar Galactica (pilote et premiers épisodes de la série de 2003; j'ai par contre rapidement abandonné la vision du pilote de la série originale de 1978)
- The Avengers (saison 5)
- Les Mystères de l'Ouest
Médias
L'unique station de radio que j'écoute depuis mon adolescence est France inter (aussi les bulletins matinaux en français du BBC World Service vers 1979-82), j'écoute extrêmement rarement La Première (RTBF), uniquement parfois autour de 8h. En podcast, à part des chroniques d'humoristes de France inter, j'écoute des émissions sur l'histoire via l'appli Radio France.
En 2019, je me suis abonné à la version électronique de La Capitale / Sud Presse pour pouvoir être au courant des actualités politiques locales de diverses communes bruxelloises et wallonnes, et surtout pour avoir accès aux archives de l'ensemble des quotidiens du groupe en vue de compléter les pages de mon site consacrées à la vie politique et aux politicien•nes d'origine non européenne de certaines communes (e.a. Verviers et Saint-Nicolas). En 2022, je me suis à plusieurs reprises demandé si je n'allais pas mettre fin à cet abonnement en raison de la tournure islamophobe qui est surtout le fait de plusieurs éditorialistes, dont le rédacteur en chef.
Jusqu'au 25 décembre 2022, je suivais l'actualité belge générale et dans plusieurs autres pays via mes abonnements à des comptes de journalistes sur Twitter. A un moment, il y a eu un trop-plein, j'ai donc décidé d'arrêter.
Internet
Je suis abonné au même fournisseur d'accès depuis la mi-1998. Pendant des années j'ai été très actif, à des intensités diverses, sur wikipédia. Je n'ai jamais voulu créer de compte Facebook, je n'aime pas non plus le concept de commentaires au bas des articles de presse, ça ne m'intéresse pas de connaître l'"opinion" des fachos, des islamophobes et autres racistes, laïcistes et antisémites.
J'ai par contre fini par créer un compte Twitter en septembre 2012, je n'y fréquentais que des gens que j'appréciais et j'avais bloqué des milliers d'autres comptes pour être sûr de ne pas m'énerver. Le 25 décembre 2022 j'ai supprimé mon compte Twitter, ainsi que le compte Piaille (Mastodon) que j'avais créé un mois plus tôt: le temps investi depuis 10 ans a été considérable, je ne regrette rien mais j'avais envie de réduire la voilure. J'ai réactivé le compte 3 semaines plus tard, mais sous forme anonymisée, et en y passant beaucoup moins de temps et en intervenant sur moins de sujets.