Le facteur ethnique dans les élections en France métropolitaine

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FRANCE
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Bibliographie
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Pieds-Noirs à Marseille en 1965

"Marseille gagne plus de 200 000 habitants entre 1954 et 1962 dont au moins 150 000 depuis 1959. Parmi cette population, de nombreux Français d'Afrique du Nord. En 1965, on estime à 30 000 le total des rapatriés inscrits sur les listes électorales de Marseille. Cette masse est "travaillée" par la propagande des organismes de rapatriés, certains modérés, d'autres d'extrême-droite, qui tentent de l'utiliser. Entre un gaullisme localement réconcilié avec la droite "Algérie française" et le "libéral" Defferre, qui choisirait-elle?[1]."

Juifs français en 2002

Question: Certains, dans la communauté juive, parlent déjà d'un "vote sanction" contre Jacques Chirac et en faveur de Lionel Jospin en 2002...
(Christian Poncelet, président RPR du Sénat) "L'idée même qu'il puisse y avoir un "vote communautaire" en France, de quelque nature que ce soit, heurte profondément le républicain que je suis et heurtera, je pense, la quasi-totalité des Juifs de France, qui sont des citoyens français.
Le génie de la République, c'est de rassembler des citoyens de toutes origines et non pas de fédérer des communautés.
L'idée d'un comportement communautaire dessert la cause juive, car elle accrédite la thèse, souvent véhiculée par les antisémites eux-mêmes, que nos concitoyens d'origine israélite n'appartiennent pas totalement à la nation et qu'ils ne participent pas pleinement à la citoyenneté française.
Moi, je fais confiance à l'intelligence de nos frères juifs pour ne pas se laisser manipuler et pour prendre du recul. L'Histoire le leur a douloureusement appris[2]."

Vote gitan à Perpignan en 2014

"la tête de liste FN veut aussi mettre un pied dans une communauté qui pourrait faire basculer le vote en mars. A Perpignan, les communautés gitanes (majoritairement catalanes) représentent à peu près 8 % de la population. Le poids électoral est considérable : 5 000 votants, dont 3 000 au centre-ville.
Historiquement, les Gitans votaient en bloc pour l'équipe relevant du clan Alduy[3]."

Sources

  1. Marcel Roncayolo, "L'élection de Gaston Defferre à Marseille", Revue française de science politique, Année 1965, Volume 15, Numéro 5, pp. 930-946
  2. Dominique de Montvalon, "Proche Orient: "La France a une politique équilibrée"", Le Parisien, 14 novembre 2000
  3. Abel Mestre et Fabien Palem, "Dans le quartier gitan de Perpignan, la tentation frontiste", Le Monde, 31 janvier 2014
Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.