Élections municipales françaises de 2014

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FRANCE
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Affiches électorales, tracts
Bibliographie
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Règles électorales

Désormais, il n'y a plus que deux, et non trois, catégories de communes[1] [2]:

  • celles de moins de 1.000 habitants: maintien du vote plurinominal avec possibilité de panachage mais abandon de la possibilité d'ajouter sur le bulletin le nom d'un... non candidat, les candidats pouvant se présenter individuellement ou sous forme de liste, même incomplète; autrement dit s'il y a 10 sièges à pourvoir, l'électeur indique sur le bulletin le ou les noms (entre 1 et 10) des candidats qu'il souhaite voir élire, ce mode de scrutin peut revenir dans la pratique à faire élire les 10 candidats d'une seule liste, ne laissant donc aucune place à une quelconque opposition
  • celles de 1.000 habitants ou plus (donc y compris l'ancienne catégorie entre 1.000 et 3.500): vote proportionnel bloqué, donc par liste complète (10 sièges, 10 candidats, sinon la liste est invalidée avant l'élection) sans possibilité de choisir un candidat en particulier sur la liste (chaque liste figure sur un bulletin de vote distinct, tout ajout ou rature sur un bulletin entraîne son annulation)

Contrairement à ce qui avait été annoncé, il n'y a pas réellement d'élection distincte des conseils communautaires (communautés de communes, urbaines), la seule différence est que cette fois-ci, dans les commune sde 1.000 habitants et plus, sur un même bulletin chaque liste indiquera les noms de ses candidats aux municipales et de ceux aux communautaires, donc impossible de voter pour une liste A aux municipales et pour une liste B aux communautaires, ce qui est par exemple le cas dans les communes associées (Hellemmes-Lille par exemple) où les mêmes listes ne se présentent pas nécessairement et où les majorités au second tour peuvent différer.

Maires sortants d'origine non-européenne

  1. 1991- Xavier Cadoret, Saint-Gérand-le-Puy (Allier, 1.005 habitants en 2011), sans étiquette puis PS, d'origine marocaine (né Karim Kadouri au Maroc)
  2. 1995- Éric Besson, Donzère (Drôme, 5.351 habitants en 2011), PS jusqu'en 2007, puis UMP, d'origine franco-libanaise, se représente en 2014[3]
  3. 2001- Mahfoud Aomar, Guerchy (Yonne, 635 habitants en 2011), sans étiquette, d'origine algérienne
  4. 2001- Kaddour Derrar, Condette (Pas-de-Calais, 2.574 habitants en 2011), divers gauche, se représente en 2014[4]
  5. 2001- Blaise Diagne, Lourmarin (Vaucluse, 1.005 habitants en 2010), sans étiquette
  6. 2001- Jean-Claude Gautry, Paroy (Seine-et-Marne, 198 habitants), d'origine martiniquaise
  7. 2001- Roger Naccache, Beffes (Cher, 692 habitants en 2010), divers gauche, d'origine levantine
  8. 2001- Pierre Pluton, Évry-Grégy-sur-Yerre (Seine-et-Marne, 2.060 habitants), UMP, d'origine martiniquaise
  9. 2008- Eddie Aït, Carrières-sous-Poissy (Yvelines, habitants), PRG
  10. 2008- Kader Atteyé, Morey (Saône-et-Loire, 208 habitants en 2011), sans étiquette puis EELV à partir de 2010, d'origine djiboutienne
  11. 2008- Rachida Dati, septième arrondissement de Paris ( habitants), d'origine marocaine
  12. 2008- Samia Ghali, huitième secteur de Marseille ( habitants), d'origine algérienne
  13. 2008- Mohand Hamoumou, Volvic (Puy-de-Dôme, 4.202 habitants), divers droite, d'origine algérienne (harkie)
  14. 2008- Philippe N'Guyen Tahnn, Vernon (Eure, 23.700 habitants), PS, d'origine vietnamienne
  15. 2008- Auguste Senghor, Saint-Briac (Ille-et-Vilaine, 2.054 habitants), sans étiquette, d'origine sénégalaise
  16. 2012 (9 juillet) - Sonia Dahou, Les Ulis (Essonne, 24.641 habitants en 2011), PS, d'origine tunisienne
  17. 2012 (14 octobre) - Rafika Rezgui, Chilly-Mazarin (Essonne, 18.843 habitants en 2011), PS, d'origine tunisienne

Têtes de listes d'origine non-européenne en 2014

Parti socialiste

  • Karim Bouamrane à Saint-Ouen[5]
  • Sonia Dahou, maire sortante, aux Ulis
  • Razzy Hammadi, député, à Montreuil[5]
  • Abdelhak Kachouri, vice-président de la région, à Neuilly-sur-Marne[5]
  • Rafika Rezgui, maire sortante, à à Chilly-Mazarin
  • Rama Sall à Mantes-la-Jolie (maires RPR/UMP depuis 1995, PS en 1977-1995)[6], investie après une primaire PS le 10 octobre 2013 entre trois candidats d'origine non-européenne, les deux autres étant Radouane Atroussy, le seul élu sortant parmi les trois, et Said Benmouffok[7]

Union pour un mouvement populaire

Sources

  1. ↑ Municipales 2014: les modes de scrutin, site Vie publique, 10 octobre 2013
  2. ↑ "Elections municipales 2014: Ce qui va changer", section Élections du site du Ministère de l'Intérieur, 26 novembre 2013
  3. ↑ Alors qu'en septembre 2013 il avait annoncé qu'il renonçait à briguer un quatrième mandat, étant accaparé par son activité professionnelle, « André Ferrandis (son successeur désigné) m'a informé il y a quelques jours de sa décision, pour des raisons de santé, de ne plus être candidat aux élections municipales (...) et il m'a demandé de reprendre la tête de liste de l'équipe actuellement en formation », "Eric Besson candidat à sa succession à Donzère (Drôme)", Le Parisien, 6 janvier 2014
  4. ↑ « Je voulais montrer l’exemple et passer le relais, deux mandats c’est bien. Mais personne dans mon équipe ne veut me remplacer. », Romain Douchin, "Le bilan du maire de Condette: Kaddour-Jean Derrar se représente pour finir son œuvre «par petites touches» comme un peintre", La Voix du Nord, 15 octobre 2013
  5. ↑ 5,0, 5,1, 5,2, 5,3 et 5,4 AFP, "Municipales: la diversité devrait percer sans bruit", La Croix, 26 janvier 2014
  6. ↑ Aboubakry N’diaye, "Municipales à Mantes-la-Jolie : Radouane Atroussy se retire de la liste du PS conduite par Rama Sall", Mantes-Actu, 29 janvier 2014
  7. ↑ Aboubakry N’diaye, "Primaires PS : Rama Sall, Radouane Atroussy et Said Benmouffok candidats", Mantes-Actu, 24 septembre 2013
Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.
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