Élections municipales françaises de 1965
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Boisset-et-Gaujac (Gard)
Pierre Bassoul (PS), d'origine levantine, est devenu maire de Boisset-et-Gaujac (Gard, 711 habitants en 1968) en 1965, il l'est resté jusqu'à 1995. Il a également été conseiller général du canton d'Anduze de 1976 à 2000, ainsi que président de la SEMAG Société d'Économie Mixte pour l'Aménagement du Gard[1].
Rosans (Hautes-Alpes)
"A Rosans, dans les Hautes-Alpes (387 habitants en 1962, 488 habitants en 1968), un autre ancien harki est élu au second tour sur la liste du maire sortant", le socialiste Raymond Hugues[2] qui avait été le seul maire métropolitain à demander que sa commune accueille des harkis. 28 familles de harkis avaient été installées dans un hameau de forestage en lisière du village en février 1964[3].
Saint-Céré (Lot)
Le sénateur Gaston Monnerville (radical), d'origine guyanaise, est devenu maire de Saint-Céré (Lot, 3.926 habitants en 1968) en 1964, réélu en 1965, il ne s'est plus représenté en 1971.
Saint-Sauveur-des-Pourcils (Gard)
"Dans le Gard, dès leur installation, deux anciens harkis sont élus conseillers municipaux de la commune de Saint-Sauveur-des-Pourcils[4] (265 habitants en 1962, 218 habitants en 1968), dont dépend le hameau de Villemagne[5] [3]."
Sources
- ↑ Abdallah Naaman, Histoire des Orientaux de France du Ier au XXe siècle, Ellipses, 2004 ISBN 9782729814052 p.269
- ↑ SFIO, puis PS, maire de 1947 à 1992
- ↑ 3,0 et 3,1 Fatima Besnaci-Lancou et Abderahmen Moumen, Les Harkis, Editions Le Cavalier bleu, collection Idées reçues, 2008 ISBN 9782846702089
- ↑ qui a changé de nom en 1987 pour devenir Saint-Sauveur-Camprieu
- ↑ ancien site minier (plomb et zinc) où avait été installé un "hameau de forestage" peuplé de 75 familles de harkis
Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires. |