Élections législatives françaises de 2012
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Situation avant élections
Avant ces nouvelles élections, il y avait seulement quelques députés métropolitains d'origine non-européenne stricto sensu, c'est-à-dire issus à la première ou à la deuxième génération d'au moins un parent "indigène" non-européen, quelle que soit la tradition religieuse de leurs familles, donc sans compter ceux issus de familles européennes établies dans l'empire colonial français.
La plupart ne sont jamais identifiés comme tels par les médias qui ne mentionnent systématiquement que George Pau-Langevin: les Franco-algériens Arnaud Montebourg (PS, mère algérienne) (dont la circonscription de 2007 n'existe plus en 2012, il n'est plus candidat), Julien Dray (PS, né en Algérie de parents algériens) (dont la circonscription a été réservée à un autre candidat de la diversité et attribuée à son ex-"pote" de SOS Racisme Malek Boutih) et Jean-François Copé (UMP, mère algérienne, elle-même d'ascendance algérienne, tunisienne et marocaine), les Franco-libanais Henri Jibrayel (PS) et Élie Aboud (UMP[1]), et la Guadeloupéenne George Pau-Langevin (PS). En début de législature, il y avait également les Franco-tunisiens Dominique Strauss-Kahn (PS, mère tunisienne) et Pierre Lellouche (UMP, né en Tunisie de parents tunisiens), mais l'un est devenu directeur du Fonds monétaire international et l'autre est entré au gouvernement.
Résultats du second tour
Au total, il y a 13 élus d'origine non-européenne sur 539 élus métropolitains, contre 8 en 2007, mais deux membres du gouvernement, Kader Arif et George Pau-Langevin, seront remplacés par leurs suppléants:
- 6 d'origine algérienne: Kader Arif (PS), Kheira Bouziane (PS), Pascal Cherki (PS), Jean-François Copé (UMP, réélu), Razzy Hammadi (PS), Chaynesse Khirouni (PS)
- 2 d'origine libanaise: Christian Assaf (PS), Henri Jibrayel (PS, réélu)
- 2 d'origine guadeloupéenne: Hélène Geoffroy (PS), George Pau-Langevin (PS, réélue)
- 1 d'origine tunisienne: Pierre Lellouche (UMP, réélu) (et Razzy Hammadi, de mère tunisienne)
- 1 d'origine tchadienne: Seybah Dagoma (PS)
- 1 d'origine brésilienne: Eduardo Rihan Cipel (PS)
Suppléants appelés à siéger
Kader Arif a été nommé ministre des Anciens Combattants, sa suppléante Émilienne Poumirol le remplace donc jusqu'à la fin de son mandat gouvernemental. Idem pour George Pau-Langevin, ministre de la Réussite éducative remplacée par Fanélie Carrey-Conte.
Plusieurs suppléants d'origine non-européenne ont par contre remplacé des députés devenus membres du gouvernement:
- Avi Assouly, d'origine algérienne et binational franco-israélien, remplaçant Marie-Arlette Carlotti
- Jérôme Guedj, d'origine algérienne, remplaçant François Lamy
Élections partielles
L'élection de son adversaire ayant été invalidée, Elie Aboud, député UMP sortant de l'Hérault, d'origine libanaise, a été élu lors d'une élection partielle.
Députés des Français de l'étranger
Corinne Narassiguin (PS), d'origine réunionnaise, a été élue en Amérique du Nord, mais son élection a été annulée, Pouria Amirshahi (PS), d'origine iranienne, en Afrique du Nord et de l'Ouest et Sergio Coronado (EELV), d'origine chilienne, en Amérique centrale et du Sud. Meyer Habib (UDI), binational franco-israélien d'origine tunisienne, a été élu pour la circonscription incluant Israël, l'Europe du Sud, la Palestine et la Turquie après l'invalidation de l'élection de Daphna Poznanski-Benhamou (PS), d'origine algérienne.
Ces députés n'ont pas été élus en métropole, ils doivent donc être comptabilisés avec les députés de l'outremer[2].
Parti socialiste et partenaires électoraux
Afin de rendre possible l'élection de quelques candidats d'origine non-européenne ainsi que d'un pourcentage élevé de candidates, le Parti socialiste leur a, comme en 2007, réservé des circonscriptions, 22 pour les minorités ethniques, 49 % pour les femmes[3][4][5]. Aucun média, comme en 2007, n'a publié la liste complète des 22.
Parti socialiste
député sortant de droite | député sortant de gauche | nouvelle circonscription | nsrp: ne se représente pas |
Candidats PS d'origine non-européenne aux législatives de 2012 | ||||||
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département |
circonscription |
élu sortant |
résultat de Hollande au 2nd tour |
candidats d'origine non-européenne UMP, PS ou soutenus par un de ces partis |
autres candidats |
2 | Aisne | 1ère | René Dosière (PS diss.), 29,11 % au 1er tour 2012 | Fawaz Karimet (PS), 21,47 % au 1er tour 2012 (12,60 % des inscrits, qualifié pour le 2nd tour, triangulaire[6]) | Aude Bono (NC) 26,49 %, Jean-Louis Roux (FN) 15,81 % (9,28 % des inscrits, éliminé), Claudine Brunet (FG) 3,28 % + (- de 1 % chacun) 2 DVD, 2 ECO, 1 EXG | |
13 | Bouches-du-Rhône | 7ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Henri Jibrayel (PS, député sortant), 27,51 % au 1er tour 2012 | Bernard Marandat (FN) 23,69 % (11,25 % des inscrits, 2nd tour PS-FN), Karim Zéribi (EELV, ex-MRC) 21,53 % (10,22 % des inscrits, éliminé), Jean-Marc Coppola (FG) 11,62 %, Sonia Leon (NC) 8,29 % + (- de 2% chacun) 2 DIV, 4 DVG, 1 PRG, 1 Modem, 2 EXG, 2 ECO, 1 EXD, 2 DVD | |
21 | Côte-d'Or | 3ème | Claude Darciaux (PS) nsrp | 53,49 % | Kheira Bouziane (PS) 37,98 % au 1er tour de 2012 | Pascale Caravel (UMP) 27,21 %, Sylvie Ruelloux (FN) 16,15 % (9,29 % des inscrits, éliminée), Isabelle De Almeida (FG) 6,61 %, Jean-Philippe Morel (PRV) 3,73 %, Isabelle Loos-Maillard (Modem) 3,13 %, Bruno Louis (EELV) 2,87 % + (- de 1 % chacun) 2 EXG, 1 AUT, 1 ECO |
31 | Haute-Garonne | 10ème | (nouvelle circonscription; en 2007 le PS a gagné tous les sièges en Haute-Garonne) | Kader Arif (PS) 30,84 % au 1er tour 2012 | Dominique Faure (PRV) 24,41 %, Gilbert Hebrard (PS diss.) 16,02 % (10,62 % des inscrits, éliminé), Marie Lopau (FN) 10,33 %, Christian Picquet (FG) 6,24 %, Didier Rod (EELV) 5,15 %, Jean-Pierre Albouy (NC) 2,59 %, Daniel Ruffat (PS diss.) 1,99 % + (- de 1 % chacun) 2 EXG, 1 DIV, 1 ECO | |
34 | Hérault | 8ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Christian Assaf (PS), 36,08 % au 1er tour 2012 | Arnaud Julien (UMP) 26,46 %, Alexandra Poucet (FN) 20,74 % (12,02 % des inscrits, éliminée), Michel Passet (FG) 4,50 %, François Baraize (EELV), 2,44 % + (- de 2 % chacun) 2 EXG, 2 DIV, 1 DVD, 1 DVG, 1 PRG | |
45 | Loiret | 4ème | Jean-Pierre Door (UMP) 38,54 % au 1er tour 2012 | Jalila Gaboret (non encartée, soutien PS), 25,44 % au 1er tour 2012 | Bernard Chauvet (FN) 20,81 % (12,10 % des inscrits, éliminé), Frank Demaumont (FG) 10,26 % + (- de 2 % chacun) 2 EXG, 1 ECO, 1 AUT, 1 DVD | |
51 | Marne | 1ère | Arnaud Robinet (UMP) (52,50 % au 2nd tour de la partielle de 2008) 38,54 % au 1er tour 2012 | Sabrina Ghallal (PS) 34,62 % au 1er tour 2012 | Thierry Besson (FN) 14,82 % (7,74 % des inscrits, éliminé), Cédric Lattuada (FG) 4,56 %, Stéphane Joly (EELV) 3,32 % + (- de 2 % chacun) 2 EXG, 2 ECO, 1 AUT | |
54 | Meurthe-et-Moselle | 1ère | Laurent Hénart (Parti radical, soutien UMP), élu avec 50,8 % au 2nd tour en 2007; 34,42 % au 1er tour 2012 | Chaynesse Khirouni (PS) 37,93 % au 1er tour 2012 | Natacha Waszezynski (FN) 12,15 %, Mathieu Piotrowski (FG) 5,54 %, Christophe Pierre (EELV) 2,62 % + (- de 1 % chacun) 1 Modem, 3 ECO, 2 DVD, 1 DVG, 2 EXG, 1 AUT | |
59 | Nord | 10ème[7] | Christian Vanneste (UMP); DVD en 2012, 13,18 % au 1er tour 2012 | Zina Dahmani L'Kassimi (PS) 30,69 % au 1er tour 2012 | Gérald Darmanin (UMP) 25,06 %, Jean Richard Sulzer (FN) 17,97 % (8,43 % des inscrits, éliminé), Dominique De Clercq Danel (FG) 4,37 %, Frédéric Lefebvre (Modem) 2,52 %, Bernard Despierre (EELV) 2,42 % + (- de 2 % chacun) 2 DVG, 2 EXG, 1 AUT, 1 ECO | |
59 | Nord | 17ème | Marc Dolez (Parti de gauche)(PS en 2007, 62,14% au 2nd tour), 30,84 % au 1er tour 2012 | 56,65 % | Monique Amghar (PS); 22,73 % au 1er tour 2012 (12,17 % des inscrits, éliminée) | Chantal Bojanek (FN) 20,47 % (10,96 % des inscrits, éliminé), Bruno Bufquin (UMP) 20,42 % (10,93 % des inscrits, éliminé), Bruno Vandeville (Modem) 2,87 % + (- de 2 % chacun) 1 EELV, 1 EXG |
61 | Orne | 2ème | Jean-Claude Lenoir (UMP) élu au 1er tour avec 54,37% en 2007 | Souad El Manaa (PS), 27,91 % au 1er tour 2012 | Véronique Louwagie (UMP) 32,84 %, Patrick Fourny (FN) 15,16 % (8,76 % des inscrits, éliminé), Jean-François De Caffarelli (DVD) 8,33 %, Jean Sellier (DVD) 7,18 %, Jean-Claude Marie (FG) 3,58 % + (- de 2 % chacun) 2 DVD, 2 EXG, 1 EXD | |
68 | Haut-Rhin | 6ème | Francis Hillmeyer (Nouveau Centre), réélu en 2007 dès le 1er tour avec 50,36 %; 36,99 % au 1er tour 2012 | Malika Schmidlin Ben M'barek (PS) 26,32 % au 1er tour 2012 | Martine Binder (FN) 25,19 % (12,82 % des inscrits -> triangulaire), Laurent Boitelle (MEI) 3,60 %, Hubert Strauel (FG) 2,83 % + (- de 2 % chacun) 1 Modem, 2 DVD, 2 EXG, 1 AUT | |
69 | Rhône | 7ème | Jean-Jack Queyranne (PS) nsrp | Hélène Geoffroy (PS), 40,42 % au 1er tour 2012 | Yann COMPAN (UMP) 17,36 %, Christophe BOUDOT (FN) 16,93 % (8,21 % des inscrits, éliminé), Bernard GENIN (FG) 9,04 %, Jean-François DEBIOL (DVD) 5,98 %, Françoise MERMOUD (EELV) 3,41 %, François-Xavier PENICAUD (Modem) 2,91 % + (- de 1 % chacun) 4 DIV, 2 EXG, 3 DVD, 1 ECO | |
69 | Rhône | 13ème | Philippe Meunier (UMP), 41,01 % au 1er tour 2012 | Farida Boudaoud (PS), 31,25 % au 1er tour 2012 | André Pozzi (FN) 17,81 (10,07 % des inscrits, éliminé), Isabelle Chanvillard (FG) 4,93 %, Florence Bocquet (PRV) 2,12 % + (- de 2% chacun) 2 ECO, 2 EXG | |
75 | Paris | 5ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Seybah Dagoma (PS), 43,60 % au 1er tour 2012, Benjamin Lancar (UMP), 21,30 % | Martine Billard (FG) 13,01 %, Anne Souyris (EELV) 8,60 %, Loris Pruvot (Modem) 4,86 %, Jean-Baptiste Marly (FN) 4,80 % + (- de 1 % chacun) 2 DVD, 2 EXG, 2 DIV, 1 ECO, 1 DVG | |
75 | Paris | 11ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Pascal Cherki (PS), 40,11 % au 1er tour 2012 | Jean-Pierre LECOQ (UMP) 33,43 %, Dominique NOGUERES (FG) 6,08 %, Célia BLAUEL (EELV) 5,78 %, Claire COUTAU-BEGARIE (FN) 4,47 %, Jean-François MARTINS (Modem) 3,66 % + (- de 2 % chacun) 3 ECO, 1 DVG, 1 PRV, 2 EXG, 2 DVD, 1 NC, 1 DIV | |
75 | Paris | 15ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | George Pau-Langevin (PS, députée de l'ancienne 21ème circonscription en 2007), 47,01 % au 1er tour 2012, Nathalie Fanfant (UMP) 17,96 % | Didier LE RESTE (FG) 12,44 %, Arlette ZILBERG (EELV) 7,88 %, Geneviève BEDUNEAU (FN) 6,67 %, Sonia OUERTANI (Modem) 3,18 % + (- de 2 % chacun) 4 DIV, 2 EXG, 2 DVD, 1 PRV | |
91 | Essonne | 10ème | Julien Dray (PS) nsrp | Malek Boutih (PS) 34,56 % au 1er tour 2012 | Marianne DURANTON (PRV) 18,92 %, François DELAPIERRE (FG) 16,66 % (8,67 % des inscrits, éliminé), Gaël FOUILLEUL (FN) 15,58 %, Thomas ZLOWODZKI (DVD) 5,24 %, Christian SOUBRA (EELV) 3,49 %, Serge GAUBIER (Modem) 2,53 % + (- de 2 % chacun) 2 EXG, 2 DIV, 2 ECO | |
92 | Hauts-de-Seine | 4ème | Jacqueline Fraysse (Fédération pour une alternative sociale et écologique, ex-PCF), 29,90 % au 1er tour 2012 | Yacine Djaziri (PS) 22,35 % (12,12 % des inscrits, éliminé) | Christian DUPUY (UMP) 27,84 %, Laurent SALLES (FN) 8,80 %, Laure FOULLON (EELV) 3,25 %, David MORGANT (Modem) 2,99 % + (- de 1 % chacun) 1 PRG, 1 PRV, 4 EXG, 2 DVD, 2 DIV, 2 ECO | |
93 | Seine-Saint-Denis | 4ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Najia Amzal (PS), 30,49 % au 1er tour 2012 (désistement au profit de la candidate PCF arrivée en tête) | Marie-George BUFFET (FG) 33,64 %, Thierry MEIGNEN (UMP)16,72 % (7,21 % des inscrits, éliminé), Gilles CLAVEL (FN) 13,53 %, Estelle VULLIEZ (EELV) 1,91 % + (- de 2 % chacun) 3 EXG, 1 AC, 1 DVD | |
93 | Seine-Saint-Denis | 5ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Milouda Latreche (PS) 20,61 % au 1er tour 2012 | Jean-Christophe LAGARDE (NC) 43,46 %, Abdel SADI (FG) 18,87 % (8,97 % des inscrits, éliminé), Herminia FARDEAU (FN) 9,11 %, Michel MATHIEU (DIV) 2,97 % + (- de 2 % chacun) 1 EELV, 1 Modem, 2 EXG, 3 DIV, 1 DVD | |
93 | Seine-Saint-Denis | 7ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Razzy Hammadi (PS), 36,71 % au 1er tour 2012 (seul candidat au 2nd suite au désistement du candidat FG), Muriel Bessis (UMP) 10,71 % | Jean-Pierre BRARD (FG) 32,75 % (se désiste après le 1er tour), Annie HABERT (FN) 8,10 %, Nathalie GOMEZ (DIV) 2,88 %, François MAILLOUX (NPA) 2,04 %, François MAILLOUX (Modem) 2,01 % + (- de 2 % chacun) 4 DIV, 2 EXG, 1 DVG, 1 DVD, 1 ECO | |
94 | Val-de-Marne | 1ère | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Akli Mellouli (PS) 27,86 % au 1er tour 2012 | Henri PLAGNOL (UMP) 37,70 %, Anne-Laure MALEYRE (FN) 9,38 %, Micheline GERVELAS (FG) 8,36 %, Pascale LUCIANI (DVD) 5,27 %, Michel GINESTE (EELV) 4,43 %, Marie-Anne KRAFT (Modem) 3,47 % + (- de 1 % chacun) 3 EXG, 1 ECO, 1 DVD, 1 DIV | |
94 | Val-de-Marne | 5ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | 50,66 % | Caroline Adomo (PS) 27,27 % au 1er tour 2012 | Gilles CARREZ (UMP) 40,89 %, Dominique ADENOT (FG) 13,38 % (7,28 % des inscrits, éliminé), Jean-Marie ROUGIER (FN) 8,50 %, Arnaud DUSSUD (EELV) 2,79 %, Jessica PERNICENI (Modem) 2,68 % + (- de 2 % chacun) 1 DVG, 2 EXG, 1 ECO, 3 DVD |
Pouria Amirshahi - Faouzi Lamdaoui
Faouzi Lamdaoui a été candidat aux législatives de 2007 dans la cinquième circonscription du Val-d'Oise (Argenteuil – Bezons) où il a obtenu 26,78 % des suffrages au premier tour, 48,99 % au second face au député-maire UMP d'Argenteuil. D'abord annoncé comme candidat pour la circonscription Afrique du Nord-Ouest des Français de l'étranger en 2012, Faouzi Lamdaoui ("hollandiste") en a été écarté au profit d'un candidat d'origine iranienne, Pouria Amirshahi ("aubryste")[8] [9] [10] [11].
Pendant toute la campagne des présidentielles (et avant ça pendant celle des primaires) il a été chef de cabinet du candidat François Hollande. Après la victoire de celui-ci, Lamdaoui a été annoncé le 15 mai dans la presse locale comme candidat dans la première circonscription de la Somme (redécoupée, dont l'ancien titulaire était le communiste dissident Maxime Gremetz), mais dès le lendemain il était à nouveau écarté au profit d'une candidate aubryste parisienne[12] [13] [14] [15].
Kader Arif - Gilbert Hébrard - Daniel Ruffat
Il s'agit là d'une contestation plus classique, celle d'élus, de militants et de candidats locaux face à la "réservation" d'une circonscription à un candidat de la diversité[16]. En fin de compte, Gilbert Hébrard et Daniel Ruffat se présentent tous les deux séparément comme candidats PS dissidents dans la circonscription, donc contre Kader Arif, entretemps nommé secrétaire d'Etat aux Anciens combattants dans le gouvernement Ayrault le 26 mai 2012, et ont été exclus du PS. Il y a d'autres "parachutages" dans ce département pour les législatives, ainsi qu'une autre "réservation", pour François Simon (Europe Écologie-Les Verts). Les dissidents dans ces circonscriptions disposent de nombreux soutiens d'élus locaux, rassemblés notamment dans un collectif « Pour un Parti socialiste digne »[17] [18] [19].
Malek Boutih - Julien Dray - Fatima Ogbi
Le PS a réservé la dixième circonscription de l'Essonne à un candidat de la diversité. Il s'agissait de la circonscription de Julien Dray, pourtant lui-même d'origine algérienne (né à Oran et issu d'une famille "indigène" juive, pas "pied-noire"). Deux candidats étaient en lice, Malek Boutih et Fatima Ogbi, suppléante de Dray. C'est Boutih qui l'a emporté[20].
Kheira Bouziane - Safia Otokoré
Dans cette troisième circonscription de la Côte-d'Or dont la députée sortante est PS et où François Hollande a remporté 53,49 % au second tour des présidentielles, le vote interne avait désigné en décembre 2011 Kheira Bouziane, maire-adjointe de Quetigny, comme candidate pour 2012, par 130 voix, devant deux vice-présidentes du conseil régional de Bourgogne, Fadila Khattabi (39 voix) et Safia Otokoré (25 voix)[21] [22].
Le 6 mai 2012, cette dernière a annoncé à la presse locale son intention de se présenter dans cette circonscription en dissidence, sous l'étiquette "majorité présidentielle"[22] [23] [24]. Fin octobre 2011, après avoir dit qu’elle se présenterait « quoi qu’il arrive »[25], donc éventuellement sans le soutien du PS, aux législatives de juin 2012, un journaliste lui avait reposé la question "Est-ce que vous vous soumettrez au vote des militants si ceux-ci décident que ce ne doit pas être vous ?", elle avait répondu « Oui. J’ai dit que j’écrirai aux militants. J’ai adhéré à ce parti en 1999. C’est un parti très démocratique où les débats existent. A la fin, ce sont toujours les militants qui tranchent. ». Le journaliste insiste, "Pas question, donc, de vous présenter sous l’étiquette Divers gauche ou Parti radical de gauche ?", elle répond « Non. Actuellement, il n’en est pas question. »[26].
Quatre jours plus tard, elle renonçait à cette candidature dissidente par un communiqué de presse: "« Je suis une élue de terrain, qui dans cette région a un bilan incontestable. Mon action sur ce territoire en faveur des associations sportives est régulièrement saluée, sans oublier la mise en place d’un plan export utile aux PME industrielles et viticoles. Ce bilan positif et cette présence auprès de nos concitoyens sont les raisons pour lesquelles de nombreux Bourguignons ont appelé à ma candidature à ces élections. Si le système primaire avait été mis en place, une élue comme moi, connue et reconnue, à défaut de l’avoir été par moins de 200 militants, aurait eu sa chance. En attendant, et après avoir consulté mon premier fédéral, Michel Neugnot, François Patriat, président de la région et Claude Darciaux, députée, des personnes de qualité, sans oublier ma rencontre avec Colette Popard, maire adjointe de Dijon, et pour être fidèle à l’engagement du président élu de moraliser la vie politique, je prends acte de l’inopportunité, le cœur défait, pour mon camp, de présenter ma candidature. J’appelle donc à nous rassembler, comme le demande la première secrétaire, autour de la candidate socialiste. Mais je continuerai inlassablement à travailler sur ce territoire et à servir passionnément la région. ». Interpellée sur Twitter par un militant PS, Safia Otokoré avait répondu qu’elle était candidate parce que « les citoyens [lui] demandent d’y aller » : « J’ai eu une lettre signée [par] plus de 1 500 personnes habitant dans la circo ». [27] [28].
Yacine Djaziri - Habiba Bigdade
Les sections PS de Nanterre et de Suresnes ont contesté la décision de Bureau national de geler la 4ème circonscription des Hauts-de-Seine au profit de Yacine Djaziri, alors que la Commission électorale nationale avait décidé le contraire, elles ont donc exigé par motion de se prononcer elles-mêmes sur les candidatures, "En effet, avant même la réservation par le national de cette circonscription, les deux seules candidatures déposées étaient issues de la diversité."[29] [30].
Pascal Boniface écrit à ce sujet[31]:
- Dans les Hauts-de-Seine, Habiba Bigdade qui a grandi à Nanterre mariée et mère de trois enfants, responsable qualité dans un centre hospitalier, membre du PS depuis 2000, responsable de la section locale de la Ligue des droits de l'homme, élue municipale est écartée au profit de Yacine Djaziri, adhérent de fraiche date, proche de Benoît Hamon. Le 8 décembre, les militants locaux avaient accordé 97,69 % des voix à Habiba Bigdade contre 2,31 % à Yacine Djaziri. Ce vote est assez significatif de l'ampleur de l'implantation de l'une de l'autre. Pourtant le PS a maintenu son choix.
Razzy Hammadi - Belkacem Mahdi - Mouna Viprey
"Dans la circonscription de Montreuil, au nom de la "diversité", le PS impose Razzy Hammadi, sans vote militant, contre un autre candidat de la "diversité", expérimenté et qui n'est pas le protégé du tandem Aubry-Hamon."[32]
Pascal Boniface écrit également à ce sujet[31]
- À Montreuil, Razzy Hammadi lui aussi proche de Benoit Hamon a écarté non pas un, mais deux candidats possibles issus de la diversité : Belkacem Mahdi salarié de la Ratp, et Mouna Viprey déjà deux fois candidate aux législatives, élue municipale et vice-présidente de la communauté d’agglomération, mais qui s'est récemment brouillée avec la maire Dominique Voynet.
Fawaz Karimet - René Dosière
Najat Vallaud-Belkacem
Le jour de sa nomination au gouvernement comme ministre des Droits des femmes et porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem a annoncé sur son site personnel qu'elle retirait sa candidature aux législatives à Lyon-IV[34]:
- Dès cet instant, je consacrerai toute mon énergie, toutes mes compétences et tout mon temps à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement, au redressement de la France, et à la réussite des réformes dont notre pays a besoin pour relever les défis de l’avenir.
- Pour mieux assumer cet engagement sans délai et cette implication sans partage, je fais toute confiance à Anne Brugnera, et à son suppléant, Walter Graci, pour mener, au nom de la majorité présidentielle, la bataille des législatives dans la 4eme circonscription du Rhône.
Le quotidien lyonnais Le Progrès donne toutefois une autre explication à ce retrait[35]:
- A 34 ans, la benjamine du gouvernement, proche de Ségolène Royal, et qui fut une des quatre porte-parole de François Hollande dans la campagne électorale, avait déjà été candidate en 2007 dans cette circonscription lyonnaise remportée alors avec une large avance - 56,57% - par l’UMP Dominique Perben. Dans cette même circonscription, Nicolas Sarkozy a réuni 53,88% des voix le 6 mai.
- Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi soir que les ministres qui seraient battus aux élections législatives de juin ne pourraient pas rester au gouvernement.
Europe Écologie - Les Verts
Candidats EELV (avec soutien PS) d'origine non-européenne aux législatives de 2012 | ||||||
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département |
circonscription |
élu sortant |
score de François Hollande |
candidats d'origine non-européenne UMP, PS ou soutenus par un de ces partis |
autres candidats |
28 | Eure-et-Loir | 4ème | Philippe Vigier (Nouveau Centre), élu au 1er tour à 57,12 % en 2007, réélu au 1er tour en 2012 avec 50,72 %, | Karim Laanaya (EELV, soutien PS) 23,40 % | 1 NC avec soutien UMP (50,72 %), 1 FN (15,44 %), 1 FG, 3 DVD, 2 extr. gauche, 1 Eco. | |
42 | Loire | 4ème | Dino Cinieri (Parti chrétien démocrate), élu au 2nd tour en 2007 avec 51,64 %, 33,08 % au 1er tour 2012 | Léla Bencharif (EELV, soutien PS) 22,33 % | Robert Heyraud (FN) 21,35 % (triangulaire), Christophe Faverjon (FG) 17,18 % (10,07 % des inscrits), Jean-Claude Reymond (PRG) 2,69 %, + (- de 2 % chacun) 2 DVD, 1 EXG, 1 ECO, 1 MODEM | |
59 | Nord | 8ème[36] | Dominique Baert (PS), 56,86 % au 2nd tour en 2007; 36,6 % au 1er tour de 2012 | 61,19 % | Slimane Tir (EELV, soutien PS) 21,70 % au 1er tour (9,32 % des inscrits), Salima Saa (UMP) 13,17 % | Françoise Coolzaet (FN) 20,65 %, Eric Mouveaux (FG) 4,95 %, Farah Gouasmi (Parti anti sioniste) 0,72 %, Rachid Rizoug (Union républicaine populaire) 0,33 % + (chacun - de 1 %) 3 EXG, 1 EXD |
61 | Orne | 3ème | Sylvia Bassot (UMP), élue avec 52,07 % au 1er tour en 2007 | Omar Ayad (EELV, soutien PS) 4,21 % | Jérôme Nury (UMP) 37,13 %, Yves Goasdoué (PS dissident) 38,62 %, Francine Lavanry (FN) 10,89 %, Jean Chatelais (FG) 3,81 %; autres (- de 2% chacun): 2 DVD, 1 NC, 2 EXG, 1 ECO, 1 CEN | |
78 | Yvelines | 9ème | siège vacant; 52,86 % au 1er tour pour le candidat UMP en 2007[37] | Mounir Satouri (EELV, soutien PS) 33,26 % au 1er tour 2012 | Jean-Marie Tetart (UMP) 36,06 %, Pierre Chassin (FN) 18,82 % (10,22 % des inscrits, éliminé) Navid Hussain-Zaidi (FG) 4,80 % + (- de 2 % chacun) 3 DVD, 2 EXG, 1 EXD |
Omar Ayad (EELV) - Yves Goasdoué (PS dissident)
Pour les élections législatives de 2012, Omar Ayad est le candidat d'EELV, avec le soutien du Parti socialiste national dans le cadre des Accords PS-EELV, dans la troisième circonscription de l'Orne (centrée autour des villes de Flers et d'Argentan), qui avait été remportée en 2007 par une candidate UMP dès le premier tour avec 52,07 %. Toutefois, le PS départemental et le président PS de la Région soutiennent un candidat PS dissident, Yves Goasdoué, maire PS de Flers, président de la communauté d'agglomération et conseiller général, qui se présente malgré l’accord national. Le candidat commun EELV-PS initial était Yanic Soubien, vice-président EELV de la Région, mais il s'est désisté mi-février 2012 afin de ne pas entrer en conflit avec le président[38] [39].
Slimane Tir (EELV) - Dominique Baert (PS dissident)
Suite à l'accord PS-EELV, le député sortant Dominique Baert (PS) n'a plus été investi, mais il se présente en dissidence[40] [41].
Parti radical de gauche
Candidat PRG (avec soutien PS) d'origine non-européenne aux législatives de 2012 | ||||||
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département |
circonscription |
élu sortant |
nombre de candidats |
candidats d'origine non-européenne UMP, PS ou soutenus par un de ces partis |
autres candidats |
78 | Yvelines | 6ème circonscription | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010)[42] | Eddie Aït (PRG, soutien PS et Génération Ecologie), 27,86 % au 1er tour de 2012 | Pierre Morange] (UMP) 45,23 %, Judith Louvel (FN) 8,54 %, Alain Outreman (FG) 5,88 %, Franck Chefdor (AC) 4,17 %, Karine Peiger (EELV) 3,64 % + (- de 2 % chacun) 3 DVD, 2 EXG, 2 AUT |
UMP et partenaires électoraux
Candidats UMP d'origine non-européenne aux législatives de 2012 | ||||||
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|
département |
circonscription |
élu sortant |
score de F. Hollande au 2nd tour |
candidats d'origine non-européenne UMP, PS ou soutenus par un de ces partis |
autres candidats |
17 | Charente-Maritime | 1ère | Maxime Bono (PS), nsrp | Sally Chadjaa (UMP), 19,47 % au 1er tour (11,69 % des inscrits, éliminée) | 13 autres candidats dont Ségolène Royal (PS), des candidats MRC, FG-PCF, EELV, LO, "Majorité présidentielle", "Divers gauche"; Alliance royaliste, MPF, FN, Parti radical, Le Trèfle | |
33 | Gironde | 7ème | Alain Rousset (PS), 55,52 % au 1er tour 2012 | Amel Khattabi (UMP) 19,58 % | Gérard AUPETIT (FN) 9,05 %, Aurélia SOURBE (FG) 5,02 %, Laure CURVALE (EELV) 4,82 %, Frédérique LUCAS (NC) 2,40 %, Christelle LAPOUGE (PRV) 1,62 % + (- de 1 % chacun) 3 EXG, 1 ECO | |
34 | Hérault | 6ème | Élie Aboud (UMP)(en 2007, candidat UMP élu au 2nd tour avec 57,66 %) | Élie Aboud (UMP) 33,62 % au 1er tour 2012 | ||
53 | Mayenne | 1ère | Guillaume Garot (PS) 47,15 % au 1er tour 2012 | Samia Soultani-Vigneron (UMP) 22,05 % | Yves CORTES (DVD) 8,58 %, Marie-Alix LE COMTE (FN) 8,54 %, Isabelle DUTERTRE (AC) 6,10 %, Aurélien GUILLOT (FG) 3,14 % + (- de 2 % chacun) 3 EXG, 2 ECO, 1 NC | |
75 | Paris | 1ère | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Pierre Lellouche (UMP), député de l'ancienne 7ème circonscription en 2007, 41,32 % au 1er tour 2012 | Claire MOREL (PS) 34,07 %, | |
75 | Paris | 5ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Seybah Dagoma (PS), 43,60 % au 1er tour 2012, Benjamin Lancar (UMP), 21,30 % | Martine Billard (FG) 13,01 %, Anne Souyris (EELV) 8,60 %, Loris Pruvot (Modem) 4,86 %, Jean-Baptiste Marly (FN) 4,80 % + (- de 1 % chacun) 2 DVD, 2 EXG, 2 DIV, 1 ECO, 1 DVG | |
75 | Paris | 6ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Jean-Yves Bohbot (UMP) 18,30 % au 1er tour 2012 | Cécile DUFLOT (EELV-PS) 48,74 %, Danielle SIMONNET (FG) 16,29 % (9,65 % des inscrits, éliminée) | |
75 | Paris | 15ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | George Pau-Langevin (PS, députée de l'ancienne 21ème circonscription en 2007), 47,01 % au 1er tour 2012, Nathalie Fanfant (UMP) 17,96 % | Didier LE RESTE (FG) 12,44 %, Arlette ZILBERG (EELV) 7,88 %, Geneviève BEDUNEAU (FN) 6,67 %, Sonia OUERTANI (Modem) 3,18 % + (- de 2 % chacun) 4 DIV, 2 EXG, 2 DVD, 1 PRV | |
77 | Seine-et-Marne | 6ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Jean-François Copé (UMP, député sortant de l'ancienne sixième circonscription) 45,14 % au 1er tour 2012 | Caroline PINET (EELV-PS) 28,98 %, Marie-Christine ARNAUTU (FN) 15,90 %, Guillaume QUERCY (FG) 6,55 %, Victor Manuel NIUBO ANDREU (Modem) 1,07 % + (- de 1 % chacun) 2 ECO, 1 DVD | |
92 | Hauts-de-Seine | 1ère | Roland Muzeau (PCF), 29,76 % au 1er tour 2012 | Nora Djellab (UMP) 12,28 % | Alexis BACHELAY (PS) 32,51 % (seul en lice au 2nd tour après désistement du candidat FG-PCF), Rémi CARILLON (FN) 11,47 %, Denis BUTAYE (DVD) 4,02 %, Taoufik Halem (EELV-MEI) 2,61 %, Karim YAHIAOUI (Modem) 1,73 % + (- de 1 % chacun) 4 EXG, 3 DIV, 2 ECO, 1 NC | |
93 | Seine-Saint-Denis | 2ème | Patrick Braouezec (Fédération pour une alternative sociale et écologique, ex-PCF), 41,07 % au 1er tour 2012 (FG) | Vijay Monani (UMP) 9,12 % au 1er tour 2012 | Mathieu HANOTIN (PS) 36,51 %, Alain POLU (FN) 9,46 %, Dieunor EXCELLENT (DIV) 4,91 %, Dominique CARRE (EELV) 3,93 %, Catherine BILLARD (NPA) 1,19 %, Houari GUERMAT (Modem) 1,18 % + (- de 1 % chacun) 2 DVD, 1 DVG, 1 ECO, 1 DIV, 1 EXG | |
93 | Seine-Saint-Denis | 7ème | (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) | Razzy Hammadi (PS), 36,71 % au 1er tour 2012 (seul candidat au 2nd suite au désistement du candidat FG), Muriel Bessis (UMP) 10,71 % | Jean-Pierre BRARD (FG) 32,75 % (se désiste après le 1er tour), Annie HABERT (FN) 8,10 %, Nathalie GOMEZ (DIV) 2,88 %, François MAILLOUX (NPA) 2,04 %, François MAILLOUX (Modem) 2,01 % + (- de 2 % chacun) 4 DIV, 2 EXG, 1 DVG, 1 DVD, 1 ECO |
Rachida Dati
Rachida Dati, maire UMP du septième arrondissement de Paris, eurodéputée et ancienne ministre de la Justice, souhaitait être candidate dans la circonscription correspondant à son arrondissement. Le Premier Ministre François Fillon ayant été parachuté dans celle-ci sur décision des instances du parti, Mme Dati a annoncé qu'elle se présenterait quand même, donc en tant qu'UMP dissidente. Le 16 mai 2012, elle annonce toutefois se retirer de la compétition[43].
Nora Berra
La secrétaire d'État UMP Nora Berra, nommée au gouvernement le 23 juin 2009, deux semaines avoir été élue eurodéputée, avait publiquement souhaité être candidate dans le troisième circonscription de Lyon en 2011, puis dans la quatrième en 2012. Au terme d'une polémique publique très dure au cours de laquelle elle a clairement accusé de racisme les structures et mandataires locaux de son propre parti, organisateurs d'"apéros saucisson pinard", elle a finalement jeté l'éponge début mars 2012. Elle pourrait reprendre son siège au Parlement européen en cas de défaite de l'UMP en juin 2012[44] [45].
Sources
- ↑ suppléant appelé à siéger quelques semaines après les élections suite au décès du titulaire
- ↑ le but de ces dénombrements d'élus sur Suffrage Universel étant les comparaisons chronologiques et internationales, les élus d'outremer et représentants les expatriés/émigrés ne sont pas pris en considération puisque ces catégories n'existent que dans de rares pays, cela fausserait les comparaisons
- ↑ Karine Perret, "Le délicat dossier des investitures aux législatives examiné par le PS", Agence France-Presse, 20 novembre 2011
- ↑ Lionel Laparade, "Législatives : la "diversité" diversement appréciée", La Dépêche du Midi, 29 novembre 2011
- ↑ Sylvia Zappi, "Législatives : la "diversité" progresse peu au PS", Le Monde, 30 novembre 2011
- ↑ "Le socialiste Fawaz Karimet se maintient face à René Dosière, contre l'avis de Solférino", Le Monde, 12 juin 2012
- ↑ une partie de Tourcoing et des communes périurbaines
- ↑ « Le poulain de Hollande », Le Parisien, 6 novembre 2011
- ↑ Michel revol, «Le cas Faouzi Lamdaoui:Le chef de cabinet de Hollande est dans la ligne de mire d'Aubry. », Le Point, 15 décembre 2011
- ↑ Laure Bretton, « Investitures au PS: Aubry remporte une victoire sur Hollande », Libération, 29 novembre 2011
- ↑ AFP/Vincent Nguyen, « Législatives PS: Lamdaoui en colère contre Hollande », L'Express, 30 novembre 2011
- ↑ Georges Charrières, Faouzi Lamdaoui candidat dans la Somme, Le Courrier picard, 15 mai 2012
- ↑ Jennifer Alberts, « Faouzi Lamdaoui n'ira pas dans la 1ère de la Somme», France 3 Picardie, 16 mai 2012
- ↑ Michel Veron, « Législatives: le premier coup tordu d'Aubry, écartée de Matignon, à Hollande », L'Express, 16 mai 2012
- ↑ Julien Martin , "La "vengeance" de Martine Aubry", Le Nouvel Observateur, 16 mai 2012
- ↑ Lionel Laparade, "Législatives: la "diversité", La Dépêche du Midi, 29 novembre 2011
- ↑ Florence Monlong, "Sainte-Foy-D'Aigrefeuille/Lanta. Daniel Ruffat candidat sur la 10 e circonscription", La Dépêche du Midi, 11 mai 2012
- ↑ Sébastien Marty, "Le PS fait la chasse aux dissidents", La Dépêche du Midi, 16 mai 2012
- ↑ Sébastien Marty, "Hébrard et Maury, les "indignés" du PS", La Dépêche du Midi, 17 mai 2012
- ↑ Michel Revol, "PS : Julien Dray moins "divers" que Malek Boutih", Le Point, 20 janvier 2012
- ↑ candidate aux législatives de 2007 et aux municipales de 2008 en Île-de-France, alors qu'elle était déjà conseillère régionale de Bourgogne depuis 2004
- ↑ 22,0 et 22,1 Ivan Valerio, "Safia Otokoré se présente en dissidence aux législatives", Europe 1 (Le Lab), 9 mai 2012
- ↑ Cyril Bignault, "Législatives : Safia Otokoré candidate sur la 3 e circonscription", Le Bien public (Dijon), 7 mai 2012
- ↑ F. Z., "Otokoré-Bouziane : silence dans les rangs", Le Bien public (Dijon), 10 mai 2012
- ↑ Cyril Bignault, "Un siège très convoité…", Le Bien public (Dijon), 26 octobre 2011
- ↑ Francis Ziegelmeyer, "S. Otokoré : « J’ai une envie »", Le Bien public (Dijon), 27 octobre 2011
- ↑ "Safia Otokoré renonce pour les législatives", Le Bien public (Dijon), 10 mai 2012
- ↑ "3 e circonscription : ça bouge à gauche", Le Bien public (Dijon), 11 mai 2012
- ↑ Xavier Iacovelli, "Les sections socialistes de Nanterre et de Suresnes (4eme circonscription des Hauts-de-Seine) veulent un vote des militants", 2 décembre 2011
- ↑ AFP, "Investiture PS polémique dans le 92", 1er décembre 2011
- ↑ 31,0 et 31,1 Pascal Boniface, "UMP : immigration choisie / PS : diversité choisie", 12 décembre 2011
- ↑ Bruno Roger-Petit, "A Montreuil, le PS préfère-t-il le copinage Aubry-Hamon au vote des militants ?", 30 novembre 2011
- ↑ Delphine Legouté, "Imbroglio socialiste autour de René Dosière", Europe 1 - Le Lab, 13 juin 2012
- ↑ Site personnel de Najat Vallaud-Belkacem, consulté le 17 mai 2012
- ↑ Lyon: Najat Vallaud-Belkacem renonce aux législatives, Le Progrès, 17 mai 2012
- ↑ (Wattreloos et la majeure partie de Roubaix
- ↑ Henri Cuq, élu à 52,86 % au 1er tour en 2007, décédé en 2010, remplacé par sa suppléante Sophie Primas, élue au Sénat en septembre 2011; circonscription RPR/UMP depuis 1988
- ↑ "Législatives : Omar Ayad sera candidat EELV sur Flers-Argentan", Ouest-France, 17 février 2012
- ↑ Audrey Tamine, "Omar Ayad, candidat écologiste", Ouest-France, 18 février 2012
- ↑ "8e circonscription : Slimane Tir, candidat, oppose sa légitimité à la polémique", La Voix du Nord, 21 décembre 2011
- ↑ "Législatives: ces députés socialistes qui veulent repartir... même sans l'investiture officielle", La Voix du Nord, 16 mai 2012
- ↑ Pierre Morange (UMP), élu dès le premier tour en 2007Résultats officiels 2007, député depuis 1999
- ↑ "Dati renonce à se présenter à Paris aux législatives", Belga, 16 mai 2012
- ↑ « Nora Berra: "On m’a fait comprendre que mes origines pouvaient poser un certain problème à certains électeurs" (revue de presse) », Suffrage Universel (liste),
- ↑ Jean-Baptiste Garat, « Berra renonce aux législatives à Lyon », Le Figaro, 7 mars 2012
Liens externes
- Pour une Assemblée Nationale aux couleurs de la France
- Le PS sait-il parler aux électeurs issus de l'immigration et des Dom-Tom ?, débat sur le site Newsring de Frédéric Taddéï
Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires. |