Différences entre versions de « Discriminations politiques sur base de la religion »

De Suffrage Universel
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==Nouvelle-Angleterre et États-Unis==
 
De même, les colonies britanniques de Treize colonies britanniques en Amérique du Nord|Nouvelle-Angleterre, y compris après leur indépendance et la création des États-Unis, ont progressivement étendu le droit de vote aux non-anglicans, puis aux non-chrétiens au XVIII{{ème}} et au {{s-|XIX|e}} <ref>Chilton Williamson, American Suffrage. From property to democracy, Princeton (New Jersey), Princeton University Press, 1960</ref>.
 
  
Ainsi, au Maryland, les catholiques furent exclus du droit de vote et d'éligibilité de 1718 à 1776, date à laquelle les Société religieuse des Amis|quakers, qui bénéficiaient déjà du droit de vote, se virent reconnaître le droit à l'éligibilité. Ce n'est que le 26 février 1825 que le droit de vote et d'éligibilité y fut étendu aux Juifs<ref>Archives of Maryland, Volume 3183, Page 1670, An Act for the relief of Jews in Maryland, passed February 26, 1825 {{lire en ligne|lien=http://www.msa.md.gov/megafile/msa/speccol/sc4800/sc4872/003183/html/m3183-1670.html|titre=version web|date=5 décembre 2007}}</ref>. La constitution de l'État de Caroline du Sud en 1778 mentionne clairement que "Nul ne sera susceptible de siéger à la chambre des représentants à moins d'être de religion protestante" <ref>An Act for establishing the constitution of the State of South Carolina, March 19, 1778 {{lire en ligne|lien=http://www.yale.edu/lawweb/avalon/states/sc02.htm|title=version web|date=5 décembre 2007}}</ref>.
 
  
 
==Canada==
 
==Canada==

Version du 7 juin 2012 à 14:04



Canada

Jusqu'en 1957, la province Canada|canadienne de Colombie-Britannique n'accordait le droit de suffrage aux Doukhobors, objecteurs de conscience comme les Mennonites et les Huttérites (une variété d'anabaptisme|anabaptistes), que s'ils avaient servi en temps de guerre, ce qui revenait concrètement à les en exclure. C'est seulement en 1960, avec une première application aux élections fédérales de 1963, que les restrictions au droit de vote et d'éligibilité basées sur la "race" ou la religion furent levées au Canada (voir Droit de vote au Canada)[1].

Roumanie

La première constitution de la Roumanie moderne en 1866 (article 7) n'attribuait la nationalité roumaine qu'aux chrétiens. Les Histoire des Juifs en Roumanie|Juifs roumains furent donc déclarés apatrides. En 1879, sous la pression des puissances participantes au Traité de Berlin de 1878|Traité de Berlin, l'article fut amendé pour permettre aux non-chrétiens de devenir roumains, mais en pratique il s'agissait d'une procédure de naturalisation individuelle d'une durée de dix ans, qui ne bénéficia qu'à un millier de Juifs roumains. Ce n'est qu'en 1923 qu'une nouvelle constitution fut introduite, dont l'article 133 étendit la nationalité roumaine à tous les résidents juifs, avec égalité des droits pour tous les citoyens roumains[2].

Voir aussi

  • Commission Royale d'Enquête sur le Bilinguisme et le Biculturalisme, L'apport culturel des autres groupes ethniques, Ottawa, 1969, vol.4, pp. 75-94
  • Chronology - From the History Museum of the Romanian Jews; Hasefer Publishing House, The Romanian Jewish Community Modèle:Lire en ligne