Fouad Ahidar

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Belgique
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Fouad Ahidar, né le 13 octobre 1973 à Malines, est un ancien animateur de rue, un entrepreneur et un homme politique maroco-belge.

Vie personnelle

Né à Malines, en province d'Anvers, sa famille s'est établie en région bruxelloise quand il avait six ans et il fut scolarisé dans l'enseignement francophone[1][2].

Interrogé à ce sujet, il a un jour déclaré n'avoir aucun lien de parenté avec Marzouk Ahidar, ancien député (1984-1993) UC[3] des Marocains de l'étranger[4], qui habitait lui-même Malines.

Animateur de rue dans le Vieux-Molenbeek dans les années 1990, il travaillait à l'époque au sein d'une structure de quartier où étaient très présents des militants du PTB/PVDA, parti marxiste-léniniste. Il prenait régulièrement la parole, en français, dans des débats organisés par des associations comme la Federatie Marokkaanse Democratische Organisaties (FMDO, fédération d'associations flamando-marocaines) ou le Forum des migrants de l'Union européenne.

Débuts en politique

En juin 1999, après avoir adhéré en 1997 au mouvement politique ID21, lié à la Volksunie, il fut sollicité par Bert Anciaux (Volksunie), en tant qu'un des rares Belgo-Marocains ayant vécu en Flandre actifs sur la scène politico-associative bruxelloise, pour figurer sur la liste de cartel libérale-nationaliste-indépendants (VLD-VU-Onafhankelijken) aux élections régionales bruxelloises. Il ne fut pas élu, pas plus aux communales d'octobre 2000 à Koekelberg où il était tête de liste Volksunie (nationalistes flamands, qui n'avait aucun siège dans cette commune, ni avant ni après ces élections) mais mena une campagne électorale bilingue. En réalité, bien qu'"officiellement" néerlandophone et marié à une Flamande[5], sa maîtrise du néerlandais était à l'époque assez lacunaire, il s'exprimait plus facilement en français. Peu après, il suivit Bert Anciaux à Spirit (nationalistes de centre-gauche) lors de la scission de la Volksunie (2001), puis travailla dans divers cabinets ministériels.

Mandataire politique

À nouveau candidat en 2003, cette fois aux élections sénatoriales sur une liste commune SP.A-Spirit, il n'est pas élu mais devient député régional bruxellois l'année suivante, toujours sur une liste commune, il est réélu en 2009, en 2014 et en 2019.

En mars 2006, il est élu président de la section (régionale) bruxelloise de Spirit, en 2007 il devient deuxième vice-président de VlaamsProgressieven, nouveau nom de Spirit, qu'il quitte avec Bert Anciaux en 2008 pour rejoindre finalement, avec ce dernier, le SP.A.

En octobre 2006, il est cette fois candidat aux communales à Jette, commune voisine de Koekelberg où subsiste une plus importante communauté flamande, il est élu sur la liste SP.A-Spirit (35ème sur la liste, 310 voix, 2ème en voix) et réélu sur la liste PS-SP.A en 2012 (12ème sur la liste, 1.257 voix, 3ème en voix) et en 2018 (7ème sur la liste, 1.008 voix, 1er en voix).

Il est exclu du bureau politique de Vooruit (nouveau nom du parti post-socialiste flamand) en 2022 pour avoir voté en dépit de la consigne de son parti sur l'abattage rituel[6].

Dans une interview en juin 2023, il envisage de mener sa propre liste aux élections communales d'octobre 2024 à Jette, donc en concurrence avec une liste commune de Vooruit et du PS[7].

Polémiques

Sources

  1. "Fouad Ahidar (autoprésentation)", 100% Bruxelles (site de campagne du SP.A), 2014
  2. "Fouad Ahidar" (dans une série de portraits, "Het rapport van de allochtone politici in ons land"), Het Nieuwsblad, 27 mars 2005
  3. Union constitutionnelle, un parti "du ministère" (de l'Intérieur) créé l'année précédente par le Premier ministre Maati Bouabid.
  4. M. Sehimi, "Les élections législatives au Maroc", Maghreb-Machrek, 107, janvier-mars 1985, p. 45
  5. précisions apportées par un de ses colistiers nationalistes dans une interview en février 1999
  6. Belga, "Abattage sans étourdissement: Fouad Ahidar éjecté du bureau de Vooruit pour avoir voté contre la consigne du parti", RTBF, 17 juin 2022
  7. "Fouad Ahidar sur les élections 2024 à Jette : “Ne devrais-je pas tirer ma propre liste pour voir ce que je vaux réellement ?”", Bx1, 23 juin 2023
  8. Philippe Carlot, "Sahara occidental: un député bruxellois défend la position du Maroc", RTBF Info, 4 novembre 2012

Iconographie

Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.