Différences entre versions de « Fatma Pehlivan »

De Suffrage Universel
Aller à : navigation, rechercher
 
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 2 : Ligne 2 :
  
 
==Origine familiale==
 
==Origine familiale==
Dans sa biographie (basée sur des entretiens) écrite par René De Bok, elle explique qu'elle est issue d'une famille turque macédonienne, sa grand-mère paternelle est née à [https://en.wikipedia.org/wiki/Budakovo Budaklar/Budakovo], un village situé à 20 km de Bitola (Sud de la République), encore à majorité turque aujourd'hui. La famille a émigré de Macédoine yougoslave vers la Turquie peu avant sa naissance, en 1957, sous le statut de [[muhadjir]] sans pour autant bénéficier d'une indemnisation pour ses biens laissés derrière elle, ce qui les a fait passer d'un statut élevé dans le village à un statut de prolétaires dans une grande ville. Comme son père "n'avait pas de nom de famille, il était nommé comme son père et son grand-père", le fonctionnaire d'état-civil turc à Istanbul leur attribua d'office le nom de la profession de son père, Pehlivan, c'est-à-dire lutteur<ref>René De Bok, ''Fatma Pehlivan: enkele reis Istanboel-Brussel Wetstraat'', Anvers, Houtekiet, 2003, p.19 et p.25 ISBN 90-5240-698-7</ref>.
+
Dans sa biographie (basée sur des entretiens) écrite par René De Bok, elle explique qu'elle est issue d'une famille turque macédonienne, sa grand-mère paternelle est née à [https://en.wikipedia.org/wiki/Budakovo Budaklar/Budakovo], un village situé à 20 km de Bitola (Sud de la République de Macédoine), encore à majorité turque aujourd'hui. La famille a émigré de Macédoine yougoslave vers la Turquie peu avant sa naissance, en 1957, sous le statut de [[muhadjir]] sans pour autant bénéficier d'une indemnisation pour ses biens laissés derrière elle, ce qui les a fait passer d'un statut élevé dans le village à un statut de prolétaires dans une grande ville. Comme son père "n'avait pas de nom de famille, il était nommé comme son père et son grand-père", le fonctionnaire d'état-civil turc à Istanbul leur attribua d'office le nom de la profession de son père, Pehlivan, c'est-à-dire lutteur<ref>René De Bok, ''Fatma Pehlivan: enkele reis Istanboel-Brussel Wetstraat'', Anvers, Houtekiet, 2003, p.19 et p.25 ISBN 90-5240-698-7</ref>.
  
 
==Entrée dans le monde politique==
 
==Entrée dans le monde politique==
Ligne 22 : Ligne 22 :
 
Pehlivan99verso.jpg|Tract électoral trilingue (1999) verso
 
Pehlivan99verso.jpg|Tract électoral trilingue (1999) verso
 
Pehlivanreis.jpg|Couverture de son livre paru en 2003
 
Pehlivanreis.jpg|Couverture de son livre paru en 2003
pehlivan2003rectp.jpg|2003
+
pehlivan2003recto.jpg|2003
 
pehlivan2003verso.jpg|2003
 
pehlivan2003verso.jpg|2003
 
Pehlivan06kanmaz.jpg|Affiche de 2006 (photo:Meryem Kanmaz)
 
Pehlivan06kanmaz.jpg|Affiche de 2006 (photo:Meryem Kanmaz)

Version actuelle datée du 10 février 2024 à 20:21

Électrices et électeurs, candidat.e.s et élu.e.s d'origine étrangère ou binationales.aux en Belgique
Élections fédérales - en Région de Bruxelles-Capitale - en Flandre - en Wallonie - européennes
Tractothèque (affiches, tracts) - Bibliographie - Résultats officiels
modifier

Fatma Pehlivan, née à Sagmalcilar (Turquie) le 1er septembre 1957, est une femme politique belge d'origine turque balkanique, active au sein du parti socialiste flamand SP.A.

Origine familiale

Dans sa biographie (basée sur des entretiens) écrite par René De Bok, elle explique qu'elle est issue d'une famille turque macédonienne, sa grand-mère paternelle est née à Budaklar/Budakovo, un village situé à 20 km de Bitola (Sud de la République de Macédoine), encore à majorité turque aujourd'hui. La famille a émigré de Macédoine yougoslave vers la Turquie peu avant sa naissance, en 1957, sous le statut de muhadjir sans pour autant bénéficier d'une indemnisation pour ses biens laissés derrière elle, ce qui les a fait passer d'un statut élevé dans le village à un statut de prolétaires dans une grande ville. Comme son père "n'avait pas de nom de famille, il était nommé comme son père et son grand-père", le fonctionnaire d'état-civil turc à Istanbul leur attribua d'office le nom de la profession de son père, Pehlivan, c'est-à-dire lutteur[1].

Entrée dans le monde politique

Elle a adhéré au SP en 1995, à l'époque où elle travaillait au cabinet de l'échevin gantois de l'enseignement[2].

Carrière politique

  • candidate non élue à la Chambre en 1999
  • sénatrice cooptée de 2001 à 2003
  • sénatrice élue directement de 2003 à 2007
  • conseillère communale à Gand de 2007 à 2018, n'était plus candidate en 2018
  • échevine à Gand de 2007 à 2009
  • députée régionale flamande de 2009 à 2014
  • sénatrice de communauté de 2009 à 2010 et de 2011 à 2014
  • députée fédérale de 2014 à 2019, n'était plus candidate en 2019

Iconographie

Sources

  1. René De Bok, Fatma Pehlivan: enkele reis Istanboel-Brussel Wetstraat, Anvers, Houtekiet, 2003, p.19 et p.25 ISBN 90-5240-698-7
  2. "Fatma Pehlivan" (dans une série de portraits, "Het rapport van de allochtone politici in ons land"), Het Nieuwsblad, 27 mars 2005

Liens externes