Conseil de la communauté marocaine à l'étranger
Polémiques à propos des élu(e)s membres du CCME
Depuis sa création, le CCME a créé la polémique en Belgique, aux Pays-Bas et en France en raison de la présence parmi ses (anciens) membres, ou la participation à des événements organisés par lui, de parlementaires ou de membres de gouvernements, accusés de "double allégeance" par certains. Les membres concernés étaient Yamila Idrissi, députée régionale belge du parti social-démocrate flamand[1] et Najat Vallaud-Belkacem, élue locale du Parti socialiste français puis membre des gouvernements Ayrault et Valls, qui a déclaré en avril 2012 n'en avoir été membre que de décembre 2007 à décembre 2011[2], une assertion mise en doute par le journaliste Ali Amar, qui la qualifie d'"espionne du roi" en février 2012[3], par le site Yabiladi qui souligne fin avril 2012 qu'elle n'en a jamais démissionné[4], et en août 2014 par le site Nouvelles du Sahara[5]. Khadija Arib, députée du Parti travailliste néerlandais, a quant à elle été mise en cause en 2010 pour un voyage au Maroc dont les frais avaient été payés par le CCME[6]
Sources
- ↑ Mehmet Koksal, "Yamila Idrissi (SP.A):"Il n’y a pas de conflits d’intérêts", Parlemento, 27 mai 2009
- ↑ "L'UMP accuse à tort Vallaud-Belkacem d'appartenir à une instance marocaine", Libération, 28 avril 2012
- ↑ Ali Amar, "Najat Belkacem, l’espionne du roi qui se rêve à l’Elysée", Vox Maroc, 10 février 2012
- ↑ Ristel Tchounand, "Le CCME et Najat Belkacem au centre d'une polémique entre l'UMP et le PS", Yabiladi, 30 avril 2012
- ↑ Olivier Quarante, "Allégeance versus République. Najat Vallaud-Belkacem cache une nouvelle fois son appartenance au Conseil de la communauté marocaine à l’étranger", Nouvelles du Sahara, 27 août 2014
- ↑ Janny Groen, "Arib (PvdA) heeft trip Marrakech door Marokko laten betalen", De Volkskrant, 24 avril 2010