Autonomisme circassien en Syrie
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À la fin du XIXème siècle, l'Empire ottoman installe sur le plateau du Golan des familles de "Circassiens", un terme désignant à l'époque des réfugiés musulmans de diverses ethnies (Tcherkesses, Adygués, Abazas, voire "Daghestanis" et Kumyks, sauf les Tchétchènes, considérés comme un groupe distinct) du Caucase conquis par l'Empire russe, dans le but d'en faire un poste avancé pour contrôler les Bédouins arabes, rétifs à toute autorité. Ces familles fondent la ville de Quneitra, comme d'autres fonderont celle d'Amman. A l'époque, la région est également peuplée de Druzes, avec quelques villages d'autres communautés, dont des Alaouites[1].
À la fin des années 1930, certains Circassiens caressent l'idée d'établir au Golan un foyer national circassien, à l'instar du foyer national juif annoncé dans la déclaration Balfour, d'autres choisissent le camp des nationalistes arabes syriens qui demandent la fin du mandat français en Syrie et des divisions territoriales introduites par celui-ci. Le rêve d'un État ou d'une entité autonome sur les hauteurs du plateau ne se concrétisera jamais au profit d'une région au sein du territoire de la Syrie[1].
Sources
(contribution de P.Y. Lambert sur wikipédia, 24 juillet 2005)