Élections municipales néerlandaises de 2010
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Contexte politique, sondages
A deux semaines du scrutin, 16% des électeurs étaient encore indécis selon le bureau d'études BMC[1] [2].
Système électoral
Droit de vote
Depuis 1985, les résidents étrangers peuvent bénéficier du droit de vote et d'éligibilité au niveau communal, mais de nombreux étrangers ont acquis la nationalité néerlandaise, et de nouvelles générations sont nées néerlandaises, et peuvent donc exercer le droit de vote et d'éligibilité à toutes les élections.
Abstention
Le taux de participation des allochtones est plus bas que celui de l'ensemble de la population, lui-même en baisse constante depuis l'abrogation du vote obligatoire en 1970. Par contre, tous les électeurs potentiels sont inscrits d'office sur les listes d'électeurs, quelle que soit leur nationalité, tous reçoivent donc leur carte d'électeur mentionnant le bureau de vote.
A Amsterdam, selon une enquête de l'Instituut voor Migratie en Etnische Studies (IMES), le taux de participation chez les Surinamiens, Antillais et Arubans était le même en 2010 qu'aux élections précédentes de 2006, à 26%, celui des Marocains à 39% et celui des Turcs à 46%[3].
Éligibilité
Le droit à être candidat aux élections ne diffère pas du droit de vote en fonction de la nationalité ou de la durée de résidence. Par contre, le candidat peut habiter une autre commune, du moment qu'il s'engage à s'installer dans la commune au cas où il est élu.
Scrutin proportionnel
Le système électoral néerlandais est une proportionnelle quasi intégrale.
Comme en Belgique ou au Danemark et contrairement à la France, chaque liste détermine le nombre de candidats qu'elle présente, des listes d'un ou deux candidats sont donc parfois présentes lors de compétitions électorales. Il n'y a pas de législation sur la parité électorale (ou imposant des quotas) aux Pays-Bas.
Apparentement, coalitions
Vote de préférence
Chaque électeur dispose d'une seule voix qu'il peut accorder à un candidat de son choix. Ce candidat peut être élu sous condition d'obtenir 25% (précédemment 50%) des voix nécessaires pour obtenir un siège sur sa liste même s'il ne figure pas à une position initiale réputée éligible.
Désignation des bourgmestres (maires)
Listes en présence
Partis nationaux
A Amsterdam, selon une enquête de l'Instituut voor Migratie en Etnische Studies (IMES), le pourcentage de vote des Surinamiens, Antillais et Arubans pour le Parti travailliste (PvdA) a chuté de 79% en 2006 à 53% en 2010, la plupart des nouveaux électeurs de ces groupes ont voté pour la Gauche verte (Groenlinks) et les libéraux centristes de D66[3].
Cartels
Partis locaux
Un grand nombre de partis locaux se présentent à chaque élection municipale ou provinciale, il s'agit soit de groupements de citoyens, soit de listes menées par un élu sortant qui a quitté son parti, soit de listes composites regroupant plusieurs partis (dans ce dernier cas, les décomptes d'après élections ne les classent pas parmi les listes locales, mais selon les combinaisons, CU/GP, PvdA/GL/D66, PvdA/D66 etc.). Certains de ces partis perdurent sur plusieurs élections, et, plus rarement, développent des ambitions supralocales ou se fédèrent pour former un parti national, comme ce fut le cas pour Leefbaar Nederland (Pays-Bas vivables) en 1999-2006.
Les intentions de vote pour ces partis locaux étaient à 12% dans le sondage de TNS Nipo, de 9% dans celui de BMC, mais ils ont finalement obtenu 23,66% (1.557.298 voix), alors que le parti national le plus important, le PvdA travailliste, n'en avait obtenu que 15,74%. Selon les enquêteurs, cette différence s'explique par le fait que des électeurs pensaient voter pour des partis nationaux mais ont constaté dans l'isoloir que ces partis ne se présentaient pas, ou pas en tant que tels, dans leur commune[2] [4].
Autres listes/partis
- Almere: Edwina Molina (55 ans), ex-élue antillaise de Groenlinks, tête de sa nouvelle liste A-VIP (Almere Voor Iedereen Partij, Parti Almere pour tous) qui s'adressait spécifiquement aux électeurs antillais, n'a obtenu aucun siège, elle a annoncé son retrait de la vie politique après le scrutin. La liste, qui comptait neuf candidats, "considère la diversité d'Almere comme une source de puissance pour la ville, où les gens forment une société forte sur base de leurs différences". Après les élections, elle a déclaré que "Je respecte le choix des Antillais et je jette l'éponge. Je vais profiter de la vie. Les électeurs, et aussi les Antillais et les Arubans, ont choisi les grands partis"[5] [3].
Candidats et élus d'origine non-européenne
Têtes de listes
Échevins
Bourgmestres
Iconographie
"Pays-Bas - Municipales 2010 - tracts en turc, en arabe et en chinois", Tractothèque, 19 février 2010
Sources
- ↑ Yolanda de Koster, "Steeds meer twijfelende kiezers", Binnenlands Bestuur, 6 mars 2014
- ↑ 2,0 et 2,1 Marcel Boogers et Lieke Salome, "Gemeenteraadsverkiezingen 2014. Wie stemt, wat en waarom?", BMC Onderzoek, 5 mars 2014
- ↑ 3,0, 3,1 et 3,2 "Weinig succes Antilliaanse kandidaten; Molina uit politiek", RNW (Radio Nederland Wereldomroep), 4 mars 2010
- ↑ "Historisch lage opkomst verkiezingen verwacht", Binnenlands Bestuur, 20 février 2014
- ↑ "Edwina Molina lijsttrekker voor A-VIP", Almere Vandaag, 8 janvier 2010
Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires. |