Élections législatives italiennes de 2013
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Dans l’histoire parlementaire italienne, la législature la plus multiculturelle aura été celle de 2006-2008, avec Khaled Fouad Allam (d'origine algérienne), Ali Rashid (Palestinien) et Mercedes Lourdes Frias (d’origine dominicaine), les deux derniers ayant été élus pour Rifondazione communista. Pendant la même législature et pour ce même parti, José Luiz Del Roio, d’origine brésilienne, avait siégé au Sénat.
En 2008-2013, il y a eu une députée berlusconiste d'origine marocaine, Souad Sbaï, et Jean-Léonard Touadi, député d'origine congolaise (RPC) de L'Olivier (centre gauche) élu sur le quota d'Italia dei Valori (IDV).
Système électoral
Depuis les élections de 1994 le vote de préférence a été aboli pour les législatives par la Loi Matarella adoptée l'année précédente par référendum. Il a par contre été maintenu pour les autres élections, infranationales et européennes.
Enjeux politiques liés à la citoyenneté
Les élections législatives italiennes avaient notamment pour enjeu l’introduction du droit du sol pour l’attribution de la nationalité. Le programme officiel de la coalition Italia. Bene comune (centre gauche) menée par Pier Luigi Bersani prévoyait qu’un enfant né en Italie deviendrait italien si un de ses parents a déjà 5 ans de résidence, s’il est arrivé très jeune en Italie il pourrait devenir italien une fois qu’un des parents aurait atteint les 5 années de séjour, ou à la fin du cycle scolaire primaire.
- Sul piano dei diritti di cittadinanza l’Italia attende da troppo tempo una legge semplice ma irrinunciabile: un bambino, figlio d’immigrati, nato e cresciuto in Italia, è un cittadino italiano. L’approvazione di questa norma sarà simbolicamente il primo atto che ci proponiamo di compiere nella prossima legislatura[1].
Candidats d'origine non-européenne
Pd (centre gauche)
- Khalid Chaouki, d'origine marocaine, président du Forum Immigration du Partito democratico (Pd), responsable des Nuovi Italiani au sein du Pd, était candidat en 13ème position (sur 28) dans la deuxième circonscription de Campanie à la Chambre des députés [2]. Il est devenu le premier non élu de sa liste, mais en Italie un candidat peut se présenter dans plus d’une circonscription, et sa tête de liste, élue deux fois, a choisi l’autre siège. Chaouki devient donc le deuxième député italien d’origine marocaine après Souad Sbaï (mandat 2008-2013), élue du Peuple de la liberté de Berlusconi. Troisième d’origine maghrébine, le premier ayant été Khaled Fouad Allam, chercheur et éditorialiste d’origine algérienne qui avait été élu en 2006-2008 sur le quota du parti centriste La Margherita sur la liste de L’Olivier.
- Cecile Kyenge Kashetu, une oculiste d’origine congolaise déjà conseillère provinciale du Pd, 48 ans, a été élue en Emilie-Romagne[3]
- Fernando Biague, chercheur universitaire originaire de Guinée-Bissau, candidat dans le Trentin, n'a pas été élu
Pdl (Berlusoni)
SEL (Sinistra Ecologia e Libertà, écologistes)
- Pape Diaw, d'origine sénégalaise, tête de liste à Florence
Notes et sources
- ↑ Programme officiel du Pd, sur le site du Ministère de l'Intérieur
- ↑ Martino Pillitteri, "Khalid Chaouki, c’è un sms per te: sei candidato al Parlamento", Yalla Italia, 10 janvier 2013
- ↑ "Cécile Kashetu Kyenge, prima donna africana in Parlamento candidata Pd. „E' cresciuta a Modena la prima donna africana che siederà in Parlamento“", Today, 9 janvier 2013