Recrutement de candidat.es sur base communautaire en Belgique

De Suffrage Universel
Révision datée du 25 septembre 2024 à 04:58 par Pylambert (discussion | contributions) (Page créée avec « {{chantier}} Le recrutement de candidat·es d'origine X ou Y par les partis politiques pour figurer sur une liste électorale est une réalité en Belgique. ==1988== "Nou… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.

Le recrutement de candidat·es d'origine X ou Y par les partis politiques pour figurer sur une liste électorale est une réalité en Belgique.

1988

"Nous faisions partie d’une mutuelle libérale, dont le directeur, M. Petit, était un échevin [à Forest]. En 1988, il a contacté mon mari pour qu’il se présente aux élections sur sa liste. Mon mari, qui était Israélien et qui ne parlait pas remarquablement bien le français, a refusé. Il lui a alors demandé si je serais intéressée. A l’époque, je ne me sentais absolument pas concernée par la politique belge, j'étais uniquement préoccupée par la politique israélienne et nous n’avions que des amis israéliens.

Lorsque M. Petit m’a fait cette proposition, il a également précisé que cela n’impliquait aucune activité de ma part, sauf de me faire photographier et d’apparaître sur une affiche en vue des élections. J’ai accepté et à ma grande surprise, non seulement j’ai été élue, mais j’ai été nommée suppléante, ce qui en clair signifiait que tant qu’il n’y aurait pas de démission, je n’avais rien à faire. Or six mois plus tard, une personne a justement démissionné! J’ai alors été nommée au Centre public d’Aide sociale (C.P.A.S.), où je devais assister deux fois par mois à une réunion. (...) Un an plus tard, il y a eu une seconde démission, cette fois au Conseil communal.

(...) aux élections suivantes, j’ai été élue au Conseil municipal (...)

Au bout de quelque temps, j’ai abandonné mon activité professionnelle, liquidé ma société et suis partie me reposer en Israël chez une amie. A ce moment-là se tenaient des élections nationales et Mme Corinne de Parmentier, échevin de la Culture et de l’État civil à Forest, a été nommée ministre. Après trois jours en Israël, j’ai reçu un message me disant: «Corinne a été nommée ministre, elle veut que tu prennes sa place en tant qu’échevin». Je suis donc rentrée immédiatement et bien qu’un autre candidat, un avocat, postulait à ce poste, c’est moi qui ai été élue (...) Après une année en poste, il y a eu de nouvelles élections et à mon grand étonnement, j’ai été réélue. Je suis donc la première juive échevin de l’histoire"[1]

  1. Roland S. Süssmann, "Échevin et yidische mama !", Shalom Magazine, Printemps 2005