Pierre-Yves Lambert/lectures
2013 - 2014 - 2015 - 2016 - 2017 - 2018 - 2019 - 2020 - 2021 - 2022 - 2023 |
On me demande parfois ce que je lis, ce que je regarde comme films, comme séries. Bonne résolution de 2013, j'ai fait la liste au fur et à mesure, sinon j'aurais oublié. Et je continue en 2020.
Romans, recueils de nouvelles
J'ai toujours été un grand amateur de romans et de recueils de nouvelles de science-fiction de qualité, donc anglophones et de préférence en VO, même si quand j'étais ado j'ai été initié à la SF par La Grande Anthologie de la science-fiction. Mais aussi d'écrivains de divers pays méditerranéens ou plus lointains, japonais surtout. Je lis essentiellement dans le train, ou en l'attendant, et dans mon jardin quand il fait chaud, ce qui explique la durée de lecture par livre, mais parfois je suis tellement enthousiasmé par l'histoire que je lis aussi le soir, plutôt que de regarder un film ou des épisodes de séries, ou de rester scotché sur twitter. La plupart des romans que je lis proviennent de la librairie bruxelloise d'occasion Pêle-mêle (où j'achète encore parfois des versions traduites de romans écrits en anglais), mais je suis aussi client de la sympathique librairie anglophone Sterling, au centre-ville de Bruxelles et j'achète les livres neufs en français (surtout en non fiction) chez Tropismes. Je boycotte Filigranes qui a invité Eric Zemmour en 2015.
- Le Livre d'or de la science-fiction: Thomas Disch (1981; recueil de nouvelles, j'avais déjà lu "La Rive asiatique" dans Histoires de mirages; à part ça je ne connaissais pas cet auteur, et je n'ai aucune envie d'en lire plus de lui, je n'ai pas réussi à terminer la dernière nouvelle)
- Peter Hamilton, Salvation Lost (2019; j'avais lu le premier volume à sa sortie, je comptais attendre que le deuxième paraisse en poche mais je l'ai finalement acheté en grand format, plus facile à lire aussi mais c'est un pavé)
- Livre d'or de la science-fiction: Theodore Sturgeon (1978, recueil de 12 nouvelles, j'en ai lu moins de la moitié, les autres ne relèvent pas vraiment de la SF)
- Petros Markaris, L'Empoisonneuse d'Istanbul (2008; le deuxième que je lis de la série d'enquêtes du Commissaire Kostas Charitos, d'une très grande qualité et très instructif sur la communauté "rum" d'Istanbul)
- Petros Markaris, Publicité meurtrière (2006)
- Petros Markaris, Epilogue meurtrier (2014)
- Manuel Vázquez Montalbán, L'Homme de ma vie (2000; une enquête de Pepe Carvalho, le seul roman de cette série auquel j'ai moins accroché, en partie à cause de la longueur et du contenu des fax)
- Manuel Vázquez Montalbán, La Rose d'Alexandrie (1984)
- Yasunari Kawabata, Pays de neige (1935-1947; comme souvent, j'admire beaucoup le travail de la traductrice, le résultat est vraiment une écriture superbe en français)
- H. Beam Piper, Tinounous sapiens
- Jo Clayton, The Snares of Ibex (1984, le 8ème sur 9 dans la série Diadème, non traduit en français)
- Manuel Vázquez Montalbán, Assassinat à Prado del Rey (1987, recueil de nouvelles)
- Frank Herbert, Le Prophète des sables (anthologie de nouvelles)
- Manuel Vázquez Montalbán, Ménage à quatre (1987)
- Manuel Vázquez Montalbán, La joyeuse bande d'Atzavara (1987)
- Fred Vargas, Un peu plus loin sur la droite (1996)
- Kesako Matsui, Les mystères de Yoshiwara (2007)
- Raja Alem, Le Collier de la colombe (2011)
- Histoire de machines (Grande anthologie de la science-fiction, 1974)
- Manuel Vázquez Montalbán, Les Mers du Sud (1979)
- Manuel Vázquez Montalbán, Le Labyrinthe grec (1991)
- Manuel Vázquez Montalbán, Histoires de familles (1987, recueil de nouvelles)
- Manuel Vázquez Montalbán, Roldán, ni mort ni vif (1994)
Livres abandonnés en cours
Il est rare que j'abandonne la lecture en cours de route, les derniers cas dont je me souviens sont Migrations de l'écrivain serbe Miloš Crnjanski, qui devenait répétitif, mais dont je ne regrette pas du tout d'avoir lu plus ou moins la moitié, même remarque pour Gomorra de Roberto Saviano, et Crime au marché de forgerons de Yaşar Kemal, dont j'avais pourtant dévoré la quadrilogie des "Memed" et la trilogie "Au-delà de la montagne".
Il y a aussi eu Hôtel Iris de Yōko Ogawa, commencé à lire le 22 décembre 2016 après minuit, abandonné le 1er janvier: je hais profondément lire des histoires de soumission, que ce soit au travail ou sur le plan sexuel, j'avais également arrêté de visionner le film Mémoires d'une geisha pour la même raison.
En 2019, il y a eu Le Passé simple de Driss Chraïbi, (1954), je n'ai pas accroché, j'ai été jusqu'à la page 37).
En 2020:
- Anthony Burgess, Clockwork orange: j'ai vu le film il y a très longtemps, plutôt un souvenir effrayant, j'ai vu le livre chez Pêle-Mêle et je me suis dit que c'était un classique incontournable, mais en fin de compte c'est trop dur à lire parce que l'auteur invente un langage futuriste, probablement dérivé de l'argot, et j'ai trouvé ça assez pénible à lire en anglais.
- Manuel Vázquez Montalbán, Sabotage olympique (je n'ai pas accroché, c'est le premier bouquin de cet auteur dont j'abandonne la lecture)
Non fiction
- Benjamin Stora, Retours d'histoire. L'Algérie après Bouteflika (2019; j'ai honte de dire que ce n'est que son deuxième ouvrage que je lis, après celui sur Messali Hadj, alors que j'ai une profonde admiration pour cet historien, que j'écoute toujours avec avidité quand il passe à la radio; j'ai l'intention de lire au plus vite Les immigrés algériens en France : une histoire politique, 1912-1962)
- Albert Memmi (éd. Guy Dugas), Journal de guerre 1939-1943 (2019)
Bandes dessinées
Quelques Lucky Luke que j'ai (re)lus après les avoir achetés chez Pêle-Mêle, des Blueberry jamais lus précédemment, aussi, dans la trilogie Marshal Blueberry. Relu aussi La Fille de Vercingétorix, en partant du principe qu'à chaque relecture d'un album d'Astérix on découvre de nouveaux jeux de mots, de nouveaux détails dans les vignettes.
Films
- Pedro Almodóvar, Laberinto de pasiones (1982, VOST)
- Pierre Granier-Deferre, La Métamorphose des cloportes (1965)
- Pedro Almodóvar, La ley del deseo (1986, VOST)
- Pedro Almodóvar, La flor de mi secreto (1995, VOST)
- J. J. Abrams, Star Wars: The Rise of Skywalker (2019, VOST, vu le 8 janvier 2020 à l'UGC De Brouckere)
- Pedro Almodóvar, ¿Qué he hecho yo para merecer esto? (1984, VOST)
- Valerio Zurlini, Le Professeur (1972, VF; avec Alain Delon)
- Claude Zidi, L'Aile ou la cuisse (1976; la première fois que je le vois hors des rediffusions télés, pour moi c'est le meilleur dans lequel il a tourné, avec La Grande Vadrouille, d'autres ont mal vieilli alors que celui-ci est vraiment raccord avec l'époque actuelle)
- Jacques Besnard, Le Grand Restaurant (1966; aussi déjà vu plusieurs fois à la télé il y a longtemps)
- Ivan Govar, Un soir... par hasard (1964, avec Pierre Brasseur; bon scénario, original, mais jeu inégal des acteurs)
- Edouard Molinaro, L'Homme pressé (1977, avec Alain Delon et Mireille Darc; rythme trépidant, fin un peu attendue)
- Jean Delannoy, Le Majordome (1965, avec Paul Meurisse et Noël Roquevert; excellente comédie policière)
- Jean Delannoy, Macao, L'Enfer Du Jeu (tourné en 1939; amusant de penser que tout a été tourné à Nice et que les nombreux.ses figurant.es étaient des travailleurs immigrés chinois et indochinois)
- Jean Delannoy, Les Amitiés particulières (1964; d'après le roman homonyme de Roger Peyrefitte; un film qu'on voit en 2020 avec un gros malaise, encore renforcé en lisant que "Comme il le raconte lui-même, c’est parmi les figurants de ce film que Roger Peyrefitte rencontra Alain-Philippe Malagnac, alors âgé de 12 ans et demi. Il entretiendra une longue relation avec lui")
- Lulu Wang, The Farewell (2019, VOST; vu le 5 février 2020 à l'UGC Toison d'or; La bande-annonce m'avait bien plu, je n'ai pas été déçu ! Tant le thème du scénario que les personnages sont très émouvants, les larmes me sont venues plusieurs fois aux yeux, mais j'ai aussi ri à certaines scènes; je vais essayer de me procurer son premier film, Posthumous)
- Jacques Santi, Flag (1984; la fin est peu crédible, mais j'aime ces films désormais "anciens" où on voit des scènes de la rue parisienne d'alors, aussi avec de grand acteurs, dont Julien Guiomar; vu le 28 mars)
- Maurice Delbez, Dans l'eau qui fait des bulles (1961, avec de Funès, le scénario ressemble tout de même très fort à Mais qui a tué Harry ?)
- Roman Polanski, Chinatown (1974, VO non ST; déjà vu fin des années 1980 en plein air au Botanique, je me souvenais de l'intrigue en gros, pour l'eau, pas pour le reste)
- Georges Lautner, Ils sont fous ces sorciers (1978)
- Georges Lacombe, Leur dernière nuit (1953; avec Jean Gabin, Madeleine Robinson et Robert Dalban)
- Pedro Almodóvar, Tacones lejanos (1991, VOST; déjà vu il y a longtemps, à sa sortie en salles, puis à la télé)
- Andrew Stanton, WALL-E (2008; film d'animation de SF; mignon)
- Bong Joon-ho, Snowpiercer (2013; VO; le scénario manque totalement de crédibilité pour ce qui concerne l'utilisation d'un train dans ce contexte post-apocalyptique, aucun vrai fan de bonne SF ne peut réellement y souscrire, et c'est encore pire pour la série, dont j'ai vu le premier épisode juste après le film)
- Ryan Johnson, Looper (2012; VO; excellent film d'action sur le thème du paradoxe temporel)
Films abandonnés en cours
- Le Caire, nid d'espions (OSS 117; j'ai tenu 17 minutes, dont le générique, même au second degré c'est insupportable)
- L'Auvergnat et l'autobus (1969, avec Fernand Raynaud, 1 sketch ça passe, mais comme "acteur" c'est la cata)
- Jonathan Glazer , Under the skin (2013; j'ai quand même tenu 3/4h en me demandant quand ça allait réellement commencer...)
Documentaires
Séries
- The Expanse (la meilleure série de SF depuis longtemps, on voit que les auteurs se situent dans la ligne de la SF classique de qualité)
- The Mandalorian (une spin off de Star Wars, du même niveau, agréable à regarder, mais pas transcendante)
- Mindhunter (Saison 2, j'ai préféré la 1ère, celle-ci est moins originale, j'aurais préféré regarder un documentaire sérieux sur le sujet plutôt qu'une fiction)
- Le Chevalier de Maison-Rouge (mini-série de 1963 par Claude Barma, en noir et blanc, avec Julien Guiomar dans un second rôle)
- Le Bureau des légendes (Saison 5)
- Unorthodox
- Westworld (Saison 3)
Télévision
Petite précision utile, je n'ai plus la télévision depuis mon dernier déménagement (vers la Région flamande) en septembre 2008. Avant, je regardais souvent les émissions de débats d'actualités Ter Zake et De Zevende Dag à la VRT, et parfois Nederlandse Moslim Omroep sur la NOS, et surtout les séries anglophones et scandinaves en versions originales sous-titrées, sur les chaînes flamandes et néerlandaises.
Radio
En radio, j'écoute exclusivement et quotidiennement France Inter, parfois plusieurs heures d'affilée. L'écoute différée en "podcast", puis en "streaming" n'était pas trop mon truc, mais je la pratique désormais assidûment depuis 2015, en particulier pour "Si tu écoutes, j'annule tout"/"Par Jupiter !", les chroniques de Daniel Morin et d'Albert Algoud, "La Marche de l'histoire" et parfois "Concordance des temps" (France culture).
J'écoute à nouveau avec plaisir le 7-9 de France Inter depuis la rentrée 2017, en me réjouissant du départ de l'infâme fourestiste Patrick Cohen, hélas Sofia Aram ne l'a pas suivi.
Depuis le 1er janvier 2017, France Inter n'est plus en ondes longues, j'écoute dorénavant principalement le streaming en décalé, en vidéo ou en audio, quasiment plus le direct, et mes deux postes de radios avec ondes longues sont au rebut, en attendant d'aller les déposer dans une déchetterie-recyclerie.
Presse écrite
En novembre 2008 mon abonnement au quotidien De Morgen, a expiré, je ne l'ai pas renouvelé. Depuis, je ne lis plus de quotidien papier. Pour moi, il y en a de deux sortes, soit il n'y a que deux ou trois articles par numéro qui m'intéressent (les quotidiens et hebdomadaires belges francophones), soit il y en a tellement, en ce compris des articles/opinions longs (De Morgen, Le Monde, De Standaard) que j'étais frustré parce que je n'arrivais jamais à tout lire, et je les mettais "de côté" pour les lire plus tard, maintenant je dois trier/jeter une tonne de papier... Par le passé j'ai été abonné à LibertéS (éphémère successeur pluraliste de gauche du Drapeau rouge; jusqu'à sa disparition) en 1991, au Matin (de Bruxelles, successeur de La Wallonie-Le Peuple; jusqu'à sa disparition). Pendant des années j'ai aussi acheté tous les jours Le Matin (de Paris; jusqu'à sa disparition), puis Le Monde (jusqu'en 2002), et toutes les semaines Courrier international.
En 2019, je me suis abonné à la version électronique de La Capitale / Sud Presse pour pouvoir lire les actualités politiques.
Internet
Je suis abonné au même fournisseur d'accès depuis la mi-1998. Pendant des années j'ai été très actif, à des intensités diverses, sur wikipédia. Je n'ai jamais voulu crée de compte Facebook, je n'aime pas non plus le concept de commentaires au bas des articles de presse, ça ne m'intéresse pas de connaître l'"opinion" des fachos, des islamophobes et autres racistes et antisémites. J'ai par contre fini par créer un compte Twitter en septembre 2012, je n'y fréquente que des gens que j'apprécie et je bloque des centaines d'autres comptes.