Différences entre versions de « Louis Guizot »
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− | Louis Guizot (né le 9 novembre 1740 près du Cap-Français, à Saint-Domingue, mort à Nîmes le 3 juillet 1794), fils d'un colon huguenot et d'une esclave afro-antillaise de Saint-Domingue, fut élu maire de Saint-Géniès (Gard) le 7 février 1790 par 167 voix sur les 176 émises, puis élu le 14 juin membre du Directoire du département du Gard et en 1793 il devint magistrat pour Saint-Geniès. Girondin, il | + | Louis Guizot (né le 9 novembre 1740 près du Cap-Français, à Saint-Domingue, mort à Nîmes le 3 juillet 1794), fils d'un colon huguenot et d'une esclave afro-antillaise de Saint-Domingue, fut élu maire de Saint-Géniès (Gard) le 7 février 1790 par 167 voix sur les 176 émises, puis élu le 14 juin membre du Directoire du département du Gard et en 1793 il devint magistrat pour Saint-Geniès. Girondin, il fut arrêté mi-1794 et guillotiné à Nîmes le 3 juillet 1794<ref>Roger Little, "[http://www.africultures.com/php/?nav=article&no=3898 Un maire noir sous la Révolution]", ''Africultures'', 2005/3 (n° 64), pp. 67-77 DOI: 10.3917/afcul.064.0067</ref>. |
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Version du 13 août 2018 à 18:51
Louis Guizot (né le 9 novembre 1740 près du Cap-Français, à Saint-Domingue, mort à Nîmes le 3 juillet 1794), fils d'un colon huguenot et d'une esclave afro-antillaise de Saint-Domingue, fut élu maire de Saint-Géniès (Gard) le 7 février 1790 par 167 voix sur les 176 émises, puis élu le 14 juin membre du Directoire du département du Gard et en 1793 il devint magistrat pour Saint-Geniès. Girondin, il fut arrêté mi-1794 et guillotiné à Nîmes le 3 juillet 1794[1].
Source
- ↑ Roger Little, "Un maire noir sous la Révolution", Africultures, 2005/3 (n° 64), pp. 67-77 DOI: 10.3917/afcul.064.0067