Différences entre versions de « Mahfoudh Romdhani »
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Mahfoudh Romdhani est initialement arrivé en Belgique en 1969 pour y effectuer des études d'archiviste-documentaliste, et y a finalement obtenu un diplôme d'ingénieur industriel. Condamné par contumace à cinq ans de prison suite à sa participation à un meeting de soutien aux victimes étudiantes de Bourguiba en 1972, il obtient l'asile politique en Belgique et acquiert la nationalité belge en 1986. Il a été le responsable pour le Bénélux du Parti communiste tunisien de 1978 à 1985<ref>Mahfoudh Romdhani, "[http://www.carcob.eu/IMG/pdf/pc_etrangers_en_belgique_-_8_parti_communiste_tunisien_et_pcb.pdf Le Parti Communiste Tunisien et le Parti Communiste de Belgique]", 2009</ref> et le principal fondateur et dirigeant du Centre des laïcs d'ascendance musulmane, ex-[[Centre laïc arabo-musulman]] (CLAM)<ref name="pyl95"/>. | Mahfoudh Romdhani est initialement arrivé en Belgique en 1969 pour y effectuer des études d'archiviste-documentaliste, et y a finalement obtenu un diplôme d'ingénieur industriel. Condamné par contumace à cinq ans de prison suite à sa participation à un meeting de soutien aux victimes étudiantes de Bourguiba en 1972, il obtient l'asile politique en Belgique et acquiert la nationalité belge en 1986. Il a été le responsable pour le Bénélux du Parti communiste tunisien de 1978 à 1985<ref>Mahfoudh Romdhani, "[http://www.carcob.eu/IMG/pdf/pc_etrangers_en_belgique_-_8_parti_communiste_tunisien_et_pcb.pdf Le Parti Communiste Tunisien et le Parti Communiste de Belgique]", 2009</ref> et le principal fondateur et dirigeant du Centre des laïcs d'ascendance musulmane, ex-[[Centre laïc arabo-musulman]] (CLAM)<ref name="pyl95"/>. | ||
− | Il a exercé divers mandats politiques électifs (conseiller communal à la Ville de Bruxelles, député régional bruxellois) et dérivés ( | + | Il a exercé divers mandats politiques électifs (conseiller communal à la Ville de Bruxelles, député régional bruxellois) et dérivés (administrateur ou commissaire aux comptes de diverses intercommunales, et président de la Société coopérative intercommunale de crémation, SCIC, du 29 juin 2006 au 30 mai 2013) de janvier 1995<ref>le conseil communal est élu en octobre mais installé en janvier de l'année suivante</ref>, à mai 2013. |
− | En 2011, un an avant la fin de son dernier mandat politique en Belgique, il annonce au quotidien régional L'Indépendant (Perpignan) "je compte m'installer ici [à Céret] l'an prochain"<ref>Arnaud Andreu, "[http://web.archive.org/web/20180309132906/http://www.lindependant.fr/2011/06/29/l-avenir-du-printemps-de-jasmin-suscitera-le-debat-a-nogarede,35195.php L'avenir du Printemps de Jasmin suscitera le débat à Nogarède]", ''L'Indépendant'', 29 juin 2011</ref>. | + | En 2011, un an avant la fin de son dernier mandat politique en Belgique, il annonce au quotidien régional L'Indépendant (Perpignan) "je compte m'installer ici [à Céret, commune frontalière de la Catalogne, dans la banlieue de Perpignan] l'an prochain"<ref>Arnaud Andreu, "[http://web.archive.org/web/20180309132906/http://www.lindependant.fr/2011/06/29/l-avenir-du-printemps-de-jasmin-suscitera-le-debat-a-nogarede,35195.php L'avenir du Printemps de Jasmin suscitera le débat à Nogarède]", ''L'Indépendant'', 29 juin 2011</ref>. |
==Élections législatives== | ==Élections législatives== |
Version du 9 mars 2018 à 14:42
Mahfoudh Romdhani, né le 15 novembre 1946 à Sidi Amor (Tunisie), est un homme politique belge, conseiller communal à Bruxelles de 1994 à 2012, parlementaire régional bruxellois de 1995 à 2009. Il a été à la tête de la section bénéluxienne du Parti communiste tunisien.
Biographie
Mahfoudh Romdhani est initialement arrivé en Belgique en 1969 pour y effectuer des études d'archiviste-documentaliste, et y a finalement obtenu un diplôme d'ingénieur industriel. Condamné par contumace à cinq ans de prison suite à sa participation à un meeting de soutien aux victimes étudiantes de Bourguiba en 1972, il obtient l'asile politique en Belgique et acquiert la nationalité belge en 1986. Il a été le responsable pour le Bénélux du Parti communiste tunisien de 1978 à 1985[1] et le principal fondateur et dirigeant du Centre des laïcs d'ascendance musulmane, ex-Centre laïc arabo-musulman (CLAM)[2].
Il a exercé divers mandats politiques électifs (conseiller communal à la Ville de Bruxelles, député régional bruxellois) et dérivés (administrateur ou commissaire aux comptes de diverses intercommunales, et président de la Société coopérative intercommunale de crémation, SCIC, du 29 juin 2006 au 30 mai 2013) de janvier 1995[3], à mai 2013.
En 2011, un an avant la fin de son dernier mandat politique en Belgique, il annonce au quotidien régional L'Indépendant (Perpignan) "je compte m'installer ici [à Céret, commune frontalière de la Catalogne, dans la banlieue de Perpignan] l'an prochain"[4].
Élections législatives
Sénat, 1991
Mahfoud Romdhani, membre du PS de longue date, a été soutenu par Belgique Plus pour sa candidature comme sénateur suppléant PS en 1991 (1.382 voix), la première fois que le PS présentait un candidat d'origine maghrébine[2]. En fait, un autre candidat figurait sur la liste PS à la Chambre dans le même arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, Brahim Datoussaïd, mais son nom en a été retiré alors qu'il avait été approuvé par le congrès de la Fédération bruxelloise du PS[5]. Selon le magazine communautaire juif Regards, Mahfoudh Romdhani aurait été "repéré par Yvan Mayeur", ce qui lui aurait valu d'être "le premier candidat d’origine maghrébine à être présenté" sur une liste PS en 1991[6].
Élections régionales
1995
Il a été élu conseiller communal à Bruxelles-Ville en 1994. Contrairement à tous les autres candidats d'origine maghrébine, il n'a pas une seule fois été invité, pendant la campagne régionale, par les radios de la Fréquence arabe ni par Horizons Magazine, lesquels se sont exclusivement concentrés sur les candidats d'origine marocaine. Certains animateurs et auditeurs de Radio Al Manar l'ont virulemment attaqué sur les ondes en raison de sa participation, en tant que musulman laïc, à un débat organisé sur "L'Islam en Belgique" à la télévision publique belge, lui reprochant ses positions publiques "anti-musulmanes". Le réseau de progressistes (ex-communistes) turcs qui avait soutenu certains candidats socialistes aux communales à Etterbeek et Bruxelles-Ville a donné un coup de main à Mahfoud ROMDHANI. Ce réseau s'était d'ailleurs, à cette occasion, élargi à des responsables d'associations turques comme Muharrem KARAMAN (président de l'association Türk-Danish, proche de la CSC) et Dogan ÖZGÜDEN (journaliste turc en exil). Aux régionales de 1995, Monsieur ROMDHANI a obtenu 346 voix dans le canton de Bruxelles, qui correspond à la commune de Bruxelles-Ville, soit une perte de 114 voix entre octobre et mai. Il a néanmoins dépassé ses colistiers d'origine maghrébine dans le canton (plus bourgeois) d'Uccle. [2].
1999
En 1999, il figure à nouveau sur la liste régionale du PS, à une place au-delà de l’ordre utile compte tenu de la perte probable de plusieurs sièges par ce parti. Il fait partie d’un groupe d’opposition interne à la Fédération bruxelloise du PS, "L’Aiguillon", ce qui explique en partie cette position sur la liste[7].
2004
2009
Sa demande d'être une nouvelle fois candidat aux régionales en 2009 n'est pas retenue par son parti, bien que selon lui "la frange laïque au PS m’a demandé d’être à nouveau candidat alors que j’avais annoncé publiquement que je ne voulais plus me représenter"[8].
Élections communales
1994
2000
2006
Liste des mandats exercés
Sources
- ↑ Mahfoudh Romdhani, "Le Parti Communiste Tunisien et le Parti Communiste de Belgique", 2009
- ↑ 2,0, 2,1 et 2,2 extrait de: Pierre-Yves Lambert, "Candidats et élus d'origine extracommunautaire aux élections européennes, communales, régionales et législatives de 1994 et 1995 en région bruxelloise", in: L'Année Sociale 1995, Bruxelles, Institut de sociologie, Université Libre de Bruxelles, 1996, p.267-291 ISBN 2-87263-163-1
- ↑ le conseil communal est élu en octobre mais installé en janvier de l'année suivante
- ↑ Arnaud Andreu, "L'avenir du Printemps de Jasmin suscitera le débat à Nogarède", L'Indépendant, 29 juin 2011
- ↑ ndPYL J'en ai été le témoin direct à l'époque, ayant assisté aux votes sur cette liste sans y participer, en tant qu'ex-délégué des Jeunes socialistes
- ↑ Géraldine Kamps, "L'islam silencieux", Regards, n°755, 1er mai 2012
- ↑ Pierre-Yves Lambert, "Candidats allochtones aux élections régionales bruxelloises de juin 1999", Suffrage Universel, 1999
- ↑ Mehmet Koksal, "Mahfoudh Romdhani (PS) en campagne pour un quatrième mandat", Parlemento, 18 mars 2009
Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires. |