Différences entre versions de « Jean-Claude Gautry »
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− | '''Jean-Claude Gautry''', né le 22 août 1953 en Martinique, est le maire (sans étiquette) de Paroy (Seine-et-Marne, 198 habitants) depuis 2001, réélu en 2008. | + | '''Jean-Claude Gautry''', né le 22 août 1953 en Martinique, est le maire (sans étiquette) de Paroy (Seine-et-Marne, 198 habitants) depuis 2001, réélu en 2008 et en 2014. |
« ''Je suis arrivé en France en 1973'', témoigne-t-il dans le livre<ref>Samia Messaoudi et Mehdi Lallaoui, ''Antillais d’ici, les Métro-Caribéens'', Bezons, éd. Au nom de la mémoire, 2009, 138 pages, ISBN 978-2-910780-20-1</ref>''. Après des études à Montpellier, j’ai intégré la DDE et été affecté à Créteil. Ma femme, elle aussi martiniquaise, voulait vivre ici comme là-bas, avec un élevage de poules et de moutons. On a trouvé un terrain à Paroy… Nous étions les seuls Antillais du village !'' » Et alors ? « ''Au début, les gens étaient distants, comme avec tout nouvel arrivant,'' commente Samia<ref>Samia Messaoudi, de l’association « Au nom de la mémoire »</ref>''. Mais à force de participer aux activités culturelles et sportives de la commune, la famille Gautry a fait sa place dans la communauté. Bien sûr, au début, c’est un peu agaçant d’être toujours celui qui fait le punch, mais Jean-Claude l’a pris comme un moyen de briser la glace. Son élection prouve qu’il a réussi à s’imposer. Pour lui, la visibilité et la reconnaissance passe par l’affirmation politique. Il pousse les jeunes à s’investir... Mais comme chez les Kader ou les Christophe, ce n’est pas évident.'' »<ref>Réjane Ereau, "[http://www.respectmag.com/m%C3%A9tro-carib%C3%A9ens-les-antillais-d%E2%80%99ile-de-france Métro-Caribéens : les Antillais d’Ile-de-France]", ''Respect Mag'', 2 mars 2009</ref> | « ''Je suis arrivé en France en 1973'', témoigne-t-il dans le livre<ref>Samia Messaoudi et Mehdi Lallaoui, ''Antillais d’ici, les Métro-Caribéens'', Bezons, éd. Au nom de la mémoire, 2009, 138 pages, ISBN 978-2-910780-20-1</ref>''. Après des études à Montpellier, j’ai intégré la DDE et été affecté à Créteil. Ma femme, elle aussi martiniquaise, voulait vivre ici comme là-bas, avec un élevage de poules et de moutons. On a trouvé un terrain à Paroy… Nous étions les seuls Antillais du village !'' » Et alors ? « ''Au début, les gens étaient distants, comme avec tout nouvel arrivant,'' commente Samia<ref>Samia Messaoudi, de l’association « Au nom de la mémoire »</ref>''. Mais à force de participer aux activités culturelles et sportives de la commune, la famille Gautry a fait sa place dans la communauté. Bien sûr, au début, c’est un peu agaçant d’être toujours celui qui fait le punch, mais Jean-Claude l’a pris comme un moyen de briser la glace. Son élection prouve qu’il a réussi à s’imposer. Pour lui, la visibilité et la reconnaissance passe par l’affirmation politique. Il pousse les jeunes à s’investir... Mais comme chez les Kader ou les Christophe, ce n’est pas évident.'' »<ref>Réjane Ereau, "[http://www.respectmag.com/m%C3%A9tro-carib%C3%A9ens-les-antillais-d%E2%80%99ile-de-france Métro-Caribéens : les Antillais d’Ile-de-France]", ''Respect Mag'', 2 mars 2009</ref> |
Version actuelle datée du 12 août 2017 à 14:04
Jean-Claude Gautry, né le 22 août 1953 en Martinique, est le maire (sans étiquette) de Paroy (Seine-et-Marne, 198 habitants) depuis 2001, réélu en 2008 et en 2014.
« Je suis arrivé en France en 1973, témoigne-t-il dans le livre[1]. Après des études à Montpellier, j’ai intégré la DDE et été affecté à Créteil. Ma femme, elle aussi martiniquaise, voulait vivre ici comme là-bas, avec un élevage de poules et de moutons. On a trouvé un terrain à Paroy… Nous étions les seuls Antillais du village ! » Et alors ? « Au début, les gens étaient distants, comme avec tout nouvel arrivant, commente Samia[2]. Mais à force de participer aux activités culturelles et sportives de la commune, la famille Gautry a fait sa place dans la communauté. Bien sûr, au début, c’est un peu agaçant d’être toujours celui qui fait le punch, mais Jean-Claude l’a pris comme un moyen de briser la glace. Son élection prouve qu’il a réussi à s’imposer. Pour lui, la visibilité et la reconnaissance passe par l’affirmation politique. Il pousse les jeunes à s’investir... Mais comme chez les Kader ou les Christophe, ce n’est pas évident. »[3]
Notes et sources
- Aller ↑ Samia Messaoudi et Mehdi Lallaoui, Antillais d’ici, les Métro-Caribéens, Bezons, éd. Au nom de la mémoire, 2009, 138 pages, ISBN 978-2-910780-20-1
- Aller ↑ Samia Messaoudi, de l’association « Au nom de la mémoire »
- Aller ↑ Réjane Ereau, "Métro-Caribéens : les Antillais d’Ile-de-France", Respect Mag, 2 mars 2009