Différences entre versions de « Scission linguistique des partis politiques belges »

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Avant 1971, tous les partis politiques belges "traditionnels" (libéral, social-chrétien et socialiste), excepté donc les partis "communautaire" (Front démocratique des francophones, bruxellois francophone), "régionaliste" (Rassemblement wallon, en Wallonie) ou nationaliste (Volksunie, en Flandre), étaient "unitaires", c'est-à-dire qu'au-delà des différences de points de vue sur les questions "communautaires"/"linguistiques", ils réunissaient Flamands, Bruxellois francophones, Wallons et Belges germanophones.
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Après 1978, les seuls anciens partis à rester unitaires furent ceux de l'extrême gauche, Parti communiste de Belgique, Ligue révolutionnaire des travailleurs (trotskyste, futur Parti ouvrier socialiste, puis Ligue communiste révolutionnaire) et Alle macht aan de arbeiders - Tout le pouvoir aux travailleurs (Amada-TPO, maoïste, futur PTB-PVDA).
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Parmi les nouveaux partis, l'[[Union démocratique pour le respect du travail]] (UDRT, poujadiste), fondée en 1978, se voulait unitaire, alors que les deux partis écologistes, Ecolo (1980) et Agalev (1981) furent dès le départ de facto "communautaires", bien que ne jouant pas sur cette corde.
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L'objectif de cette page est de collecter des informations sur les effets concrets de la scission des trois familles politiques traditionnelles au niveau des sections locales. Objectif limité, en espérant que des étudiant-e-s en histoire contemporaine se pencheront d'une manière plus approfondie sur ce thème, notamment en effectuant des entretiens approfondis avec des acteurs de cette période, dont pas mal ont déjà disparu.
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==La période de scission==
 
==La période de scission==
 
===Parti de la liberté et du progrès (PLP) - Partij voor Vrijheid en Vooruitgang (PVV) - Partei für Freiheit und Fortschritt (PFF), 1961-1971===
 
===Parti de la liberté et du progrès (PLP) - Partij voor Vrijheid en Vooruitgang (PVV) - Partei für Freiheit und Fortschritt (PFF), 1961-1971===

Version du 29 juin 2017 à 10:59

Avant 1971, tous les partis politiques belges "traditionnels" (libéral, social-chrétien et socialiste), excepté donc les partis "communautaire" (Front démocratique des francophones, bruxellois francophone), "régionaliste" (Rassemblement wallon, en Wallonie) ou nationaliste (Volksunie, en Flandre), étaient "unitaires", c'est-à-dire qu'au-delà des différences de points de vue sur les questions "communautaires"/"linguistiques", ils réunissaient Flamands, Bruxellois francophones, Wallons et Belges germanophones.

Après 1978, les seuls anciens partis à rester unitaires furent ceux de l'extrême gauche, Parti communiste de Belgique, Ligue révolutionnaire des travailleurs (trotskyste, futur Parti ouvrier socialiste, puis Ligue communiste révolutionnaire) et Alle macht aan de arbeiders - Tout le pouvoir aux travailleurs (Amada-TPO, maoïste, futur PTB-PVDA).

Parmi les nouveaux partis, l'Union démocratique pour le respect du travail (UDRT, poujadiste), fondée en 1978, se voulait unitaire, alors que les deux partis écologistes, Ecolo (1980) et Agalev (1981) furent dès le départ de facto "communautaires", bien que ne jouant pas sur cette corde.

L'objectif de cette page est de collecter des informations sur les effets concrets de la scission des trois familles politiques traditionnelles au niveau des sections locales. Objectif limité, en espérant que des étudiant-e-s en histoire contemporaine se pencheront d'une manière plus approfondie sur ce thème, notamment en effectuant des entretiens approfondis avec des acteurs de cette période, dont pas mal ont déjà disparu.

La période de scission

Parti de la liberté et du progrès (PLP) - Partij voor Vrijheid en Vooruitgang (PVV) - Partei für Freiheit und Fortschritt (PFF), 1961-1971

Verbond der Vlaamse P.V.V. – Afdelingen van het kiesarrondissement Brussel ("Blauwe Leeuwen"): "groupement autonome de la plupart des sections P.L.P. de Hal-Vilvorde qui s’est constitué en groupe de pression le 24 mai 1968 à Vilvorde"[1]

voir aussi M. Bots, Beknopte geschiedenis van de Liberale Partij - Hoofdstuk 7 7. Na de Tweede Wereldoorlog (1945-1988), Liberaal Archief, 1988

Parti social-chrétien (PSC) - Christelijke Volkspartij (CVP) - Christlich Soziale Partei (CSP), 1945-1972

Parti socialiste belge (PSB) - Belgische Socialistische Partij (BSP), 1945-1978

Avant 1978

voir Rode Leeuwen

L'après-scission

Situations locales

Communes bruxelloises

Communes à facilités hors périphérie bruxelloise

Il ne semble pas y avoir (eu) de sections séparées, parallèles, des partis politiques des deux communautés dans ces communes.

Communes sans facilités hors périphérie bruxelloise

Il ne semble pas y avoir (eu) de sections séparées, parallèles, des partis politiques des deux communautés dans ces communes.

Communes à facilités dans la périphérie bruxelloise

Parti/Liste Drogenbos Kraainem Linkebeek Rhode-Sant-Genèse Wemmel Wezembeek-Oppem
MR
Open VLD
CDH
CD&V
PS
SP.A

Communes sans facilités dans la périphérie bruxelloise

Parti Beersel Dilbeek Grimbergen Hoeilaart Overijse Sint-Pieters-Leeuw Tervuren Vilvoorde Zaventem
MR oui oui non oui oui oui oui non oui
Open VLD oui oui oui oui oui oui oui oui oui
CDH oui non non non non non non oui oui
CD&V oui oui oui oui oui oui oui oui oui
PS B-D-SPL B-D-SPL non non non (n'existe plus)[2] B-D-SPL non Wemmel-V non (n'existe plus)
SP.A oui oui oui non (PW, puis PRO = Groen + SP.A) existe encore ? oui non (aucun candidat en 2012) oui oui

Voir aussi

Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.
  1. "L'évolution linguistique et politique du Brabant (III)", Courrier hebdomadaire du CRISP, 1970/8 (n° 473), p. 1-28
  2. l'ancien député Sébastien De Raedt, décédé en 2013, y a été conseiller CPAS et délégué de cette section à la Fédération bruxelloise du PS