Différences entre versions de « Faouzia Hariche »

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==Conseillère communale, échevine==
 
==Conseillère communale, échevine==
En octobre 1994, elle figure sur la liste du PS aux élections communales à Bruxelles à peine plus d'un an après avoir adhéré à ce parti<ref>Daniel Couvreur, Michelle Lamensch, Nicolas Vuille et René Breny, "[http://www.lesoir.be/archive/d-19941012-W39Z0A Des Belges pas si nouveaux que cela]", ''Le Soir'', 12 octobre 1994</ref> et obtient suffisamment de votes préférentiels (319) pour siéger, alors qu'elle ne se trouvait qu'à la 35ème place (mais à la 6ème en nombre de voix) et que le parti n'a obtenu que 9 sièges. Elle est réélue six ans plus tard et devient échevine de la jeunesse en janvier 2001, lors de la mise en place des nouveaux conseil et collège communaux, et en mars 2002 échevine de l'instruction publique et de la jeunesse. Elle devient par ailleurs présidente du CHU Saint-Pierre et de la Mission Locale. Faouzia Hariche est réélue en 2006, 2012 et 2018, et redevient à chaque fois échevine de l'enseignement. En 2018, elle perd toutefois l'enseignement néerlandophone.
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En octobre 1994, elle figure sur la liste du PS aux élections communales à Bruxelles à peine plus d'un an après avoir adhéré à ce parti<ref>Daniel Couvreur, Michelle Lamensch, Nicolas Vuille et René Breny, "[https://web.archive.org/web/20200422194536/https://www.lesoir.be/art/d-19941012-W39Z0A Des Belges pas si nouveaux que cela]", ''Le Soir'', 12 octobre 1994</ref> et obtient suffisamment de votes préférentiels (319) pour siéger, alors qu'elle ne se trouvait qu'à la 35ème place (mais à la 6ème en nombre de voix) et que le parti n'a obtenu que 9 sièges. Elle est réélue six ans plus tard et devient échevine de la jeunesse en janvier 2001, lors de la mise en place des nouveaux conseil et collège communaux, et en mars 2002 échevine de l'instruction publique et de la jeunesse. Elle devient par ailleurs présidente du CHU Saint-Pierre et de la Mission Locale. Faouzia Hariche est réélue en 2006, 2012 et 2018, et redevient à chaque fois échevine de l'enseignement. En 2018, elle perd toutefois l'enseignement néerlandophone, que les élu.es flamand.es lui reprochaient depuis longtemps de gérer alors que, selon eux/elles, elle ne maîtrise pas cette langue.
  
 
==Bourgmestre faisant fonction==
 
==Bourgmestre faisant fonction==

Version actuelle datée du 22 avril 2020 à 20:47

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Belgique
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Faouzia Hariche, née en 1966 en Algérie, est une femme politique belge francophone membre du Parti socialiste (PS).

Vie pré-politique

Arrivée en 1974 en Belgique à l'âge de 7 ans, elle vit avec sa famille à Charleroi, puis obtient une licence en philologie romane et une agrégation (CAPES) à l'Université libre de Bruxelles. Elle vit pendant un an à Arlon, puis revient à Bruxelles et y travaille notamment pour l'asbl Jeunesse Maghrébine.

Conseillère communale, échevine

En octobre 1994, elle figure sur la liste du PS aux élections communales à Bruxelles à peine plus d'un an après avoir adhéré à ce parti[1] et obtient suffisamment de votes préférentiels (319) pour siéger, alors qu'elle ne se trouvait qu'à la 35ème place (mais à la 6ème en nombre de voix) et que le parti n'a obtenu que 9 sièges. Elle est réélue six ans plus tard et devient échevine de la jeunesse en janvier 2001, lors de la mise en place des nouveaux conseil et collège communaux, et en mars 2002 échevine de l'instruction publique et de la jeunesse. Elle devient par ailleurs présidente du CHU Saint-Pierre et de la Mission Locale. Faouzia Hariche est réélue en 2006, 2012 et 2018, et redevient à chaque fois échevine de l'enseignement. En 2018, elle perd toutefois l'enseignement néerlandophone, que les élu.es flamand.es lui reprochaient depuis longtemps de gérer alors que, selon eux/elles, elle ne maîtrise pas cette langue.

Bourgmestre faisant fonction

En 2005, elle remplace à diverses reprises le bourgmestre Freddy Thielemans, ce qui finit mi-décembre par provoquer, ou plutôt relancer, une polémique quant à sa méconnaissance de la langue néerlandaise alors que les partis flamands considèrent le bilinguisme français-néerlandais comme indispensable pour exercer cette fonction (ainsi que celle d'échevine de l'instruction publique puisqu'il existe des écoles communales néerlandophones), même s'il n'a pas de caractère légalement obligatoire pour les mandataires publics.

Une autre polémique, interne au PS local cette fois, l'oppose parallèlement à deux autres échevins de son parti, Carine Vyghen et Jean-Baptiste De Cree, qui estiment que la place de bourgmestre faisant fonction aurait dû leur revenir. Les spéculations sur l'état de santé de Freddy Thielemans enveniment encore la polémique dans l'hypothèse où il ne serait plus à même de reprendre ses fonctions après ce remplacement temporaire, initialement prévu jusqu'au 15 janvier 2006. En fin de compte, Vyghen et De Cree quittent le PS pour le Mouvement socialiste et se présentent sur une liste composite avec le MR, qui reste dans l'opposition après 2006.

Notes et sources

  1. Daniel Couvreur, Michelle Lamensch, Nicolas Vuille et René Breny, "Des Belges pas si nouveaux que cela", Le Soir, 12 octobre 1994

Iconographie

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Liens externes

Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.