Différences entre versions de « Donat Ajanohun »
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En mai 1988, il figure parmi les fondateurs, avec Jean Joachim, échevin PS dissident à Huy, de l'Union des sociaux démocrates (USD), qui annonce sa participation aux élections communales d'octobre, seule à Huy ou, à Villers-le-Bouillet, sur une liste commune avec l'opposition [[Partis politiques belges|PRL-PSC]] regroupée, dans les communes urbaines de l'arrondissement de Huy, avec des indépendants sous la dénomination Alliance pour le renouveau communal (ARC)<ref>Sabine Collin, "[http://archives.lesoir.be/huy-un-arrondissement-equilibre-aux-enjeux-divers-et_t-19880916-Z00ZFL.html Huy: un arrondissement équilibré aux enjeux divers et souvent serrés]", ''Le Soir'', 16 septembre 1988</ref>. En fin de compte, la liste ARC à Villers-le-Bouillet (43,47%, 7 sièges) échoue à renverser la majorité absolue socialiste (51,51% en 1982, 53,34% en 1988, maintien des 8 sièges sur 15)<ref>[http://www.ibzdgip.fgov.be/result/fr/result_ko.php?date=1988-10-09&vt=CG&ko_type=KO_CG&ko=750&party_id= Résultats officiels des élections communales de 1988 à Villers-le-Bouillet]</ref>. Dans un numéro spécial des ''Documents du Nouvel Observateur'' en 1989 (n°4) sur "L'Europe multiraciale", un journaliste commente "Ce n'est pas encore cette fois qu'une commune belge aura un bourgmestre noir.". | En mai 1988, il figure parmi les fondateurs, avec Jean Joachim, échevin PS dissident à Huy, de l'Union des sociaux démocrates (USD), qui annonce sa participation aux élections communales d'octobre, seule à Huy ou, à Villers-le-Bouillet, sur une liste commune avec l'opposition [[Partis politiques belges|PRL-PSC]] regroupée, dans les communes urbaines de l'arrondissement de Huy, avec des indépendants sous la dénomination Alliance pour le renouveau communal (ARC)<ref>Sabine Collin, "[http://archives.lesoir.be/huy-un-arrondissement-equilibre-aux-enjeux-divers-et_t-19880916-Z00ZFL.html Huy: un arrondissement équilibré aux enjeux divers et souvent serrés]", ''Le Soir'', 16 septembre 1988</ref>. En fin de compte, la liste ARC à Villers-le-Bouillet (43,47%, 7 sièges) échoue à renverser la majorité absolue socialiste (51,51% en 1982, 53,34% en 1988, maintien des 8 sièges sur 15)<ref>[http://www.ibzdgip.fgov.be/result/fr/result_ko.php?date=1988-10-09&vt=CG&ko_type=KO_CG&ko=750&party_id= Résultats officiels des élections communales de 1988 à Villers-le-Bouillet]</ref>. Dans un numéro spécial des ''Documents du Nouvel Observateur'' en 1989 (n°4) sur "L'Europe multiraciale", un journaliste commente "Ce n'est pas encore cette fois qu'une commune belge aura un bourgmestre noir.". | ||
− | Conseiller communal d'opposition et président de l'USD, Donat Ajanohun prépare ensuite les élections provinciales de 1991<ref>avant 1994, les élections provinciales se déroulaient en même temps que les législatives, pas simultanément avec les communales</ref> quand la presse annonce son arrestation le 20 février 1991 dans le cadre d'une affaire de moeurs<ref>"[http://archives.lesoir.be/mafia_t-19910222-Z03N1X.html Ancien échevin privé de liberté]", ''Le Soir'', 20 février 1991</ref>, il est libéré après 4 mois de détention préventive et démissionne du conseil communal<ref>"[http://archives.lesoir.be/catastrophe_t-19910619-Z0433D.html Ancien échevin libéré après quatre mois]", ''Le Soir'', 19 juin 1991</ref>, il est condamné en février 1993 à 3 ans avec sursis | + | Conseiller communal d'opposition et président de l'USD, Donat Ajanohun prépare ensuite les élections provinciales de 1991<ref>avant 1994, les élections provinciales se déroulaient en même temps que les législatives, pas simultanément avec les communales</ref> quand la presse annonce son arrestation le 20 février 1991 dans le cadre d'une affaire de moeurs<ref>"[http://archives.lesoir.be/mafia_t-19910222-Z03N1X.html Ancien échevin privé de liberté]", ''Le Soir'', 20 février 1991</ref>, il est libéré après 4 mois de détention préventive et démissionne du conseil communal<ref>"[http://archives.lesoir.be/catastrophe_t-19910619-Z0433D.html Ancien échevin libéré après quatre mois]", ''Le Soir'', 19 juin 1991</ref>, il est condamné en février 1993 à 3 ans avec sursis par le Tribunal correctionnel de Huy<ref>"[http://www.datapress.be/moteur/details.php?file=recherche&idResult=2716&idSousFiche=26762&search=&srch=ENFANT%20-%20ENFANCE Donat Ajanohun condamné en correctionnelle - Trois ans, avec sursis]", ''Datapress'', 01 février 1993 - 15 février 1993</ref>. |
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+ | Par la suite, il est enseignant et prend sa retraite en 2013. Quatre ans plus tard, effectuant de fréquents séjours au Bénin, il annonce sont souhait d'adhérer au Parti sopcial démocrate béninois<ref>voir le commentaire sur T.A.D., "[https://www.24haubenin.info/?Le-Nouveau-bureau-national-du-PSD-aile-Amoussou Congrès du Psd de l’aile Bruno Amoussou. Clément Ebo élu à la tête d’un bureau de 48 membres]", ''24h au Bénin'', 12 août 2017</ref>.. | ||
==Sources== | ==Sources== |
Version du 18 avril 2020 à 10:58
Donat Ajanohun (Donat Constant Oxalide Ajanohun), né à Saketé (Dahomey, actuel Bénin) le 17 juillet 1948[1], est un homme politique local belge, échevin PS à Villers-le-Bouillet (province de Liège, 4.998 habitants en 1990) en 1982-1988, conseiller communal ARC-USD en 1988-1991. Il est à la fois le premier échevin belge d'origine non-européenne et le premier candidat d'origine non-européenne tête de liste à des élections en Belgique.
Élu au conseil communal de Villers-le-Bouillet en 1982, il devient immédiatement échevin. En cours de mandat, une scission intervient au sein de la majorité socialiste et il se range parmi les dissidents.
En mai 1988, il figure parmi les fondateurs, avec Jean Joachim, échevin PS dissident à Huy, de l'Union des sociaux démocrates (USD), qui annonce sa participation aux élections communales d'octobre, seule à Huy ou, à Villers-le-Bouillet, sur une liste commune avec l'opposition PRL-PSC regroupée, dans les communes urbaines de l'arrondissement de Huy, avec des indépendants sous la dénomination Alliance pour le renouveau communal (ARC)[2]. En fin de compte, la liste ARC à Villers-le-Bouillet (43,47%, 7 sièges) échoue à renverser la majorité absolue socialiste (51,51% en 1982, 53,34% en 1988, maintien des 8 sièges sur 15)[3]. Dans un numéro spécial des Documents du Nouvel Observateur en 1989 (n°4) sur "L'Europe multiraciale", un journaliste commente "Ce n'est pas encore cette fois qu'une commune belge aura un bourgmestre noir.".
Conseiller communal d'opposition et président de l'USD, Donat Ajanohun prépare ensuite les élections provinciales de 1991[4] quand la presse annonce son arrestation le 20 février 1991 dans le cadre d'une affaire de moeurs[5], il est libéré après 4 mois de détention préventive et démissionne du conseil communal[6], il est condamné en février 1993 à 3 ans avec sursis par le Tribunal correctionnel de Huy[7].
Par la suite, il est enseignant et prend sa retraite en 2013. Quatre ans plus tard, effectuant de fréquents séjours au Bénin, il annonce sont souhait d'adhérer au Parti sopcial démocrate béninois[8]..
Sources
- ↑ Projets de loi présentés par la Commission des naturalisations, Grande naturalisation (avec dispense du droit d'enregistrement), Chambre des Représentants, session 1980-1981, 5 janvier 1981
- ↑ Sabine Collin, "Huy: un arrondissement équilibré aux enjeux divers et souvent serrés", Le Soir, 16 septembre 1988
- ↑ Résultats officiels des élections communales de 1988 à Villers-le-Bouillet
- ↑ avant 1994, les élections provinciales se déroulaient en même temps que les législatives, pas simultanément avec les communales
- ↑ "Ancien échevin privé de liberté", Le Soir, 20 février 1991
- ↑ "Ancien échevin libéré après quatre mois", Le Soir, 19 juin 1991
- ↑ "Donat Ajanohun condamné en correctionnelle - Trois ans, avec sursis", Datapress, 01 février 1993 - 15 février 1993
- ↑ voir le commentaire sur T.A.D., "Congrès du Psd de l’aile Bruno Amoussou. Clément Ebo élu à la tête d’un bureau de 48 membres", 24h au Bénin, 12 août 2017
Autres liens
Lieve Colruyt, Photo en 1982 après sa première élection, sur le site de l'AMSAB