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Animateur de rue dans le Vieux-Molenbeek dans les années 1990, il travaille à l'époque au sein d'une structure de quartier où sont très présents des militants du PTB/PVDA, parti marxiste-léniniste. Il prend régulièrement la parole, en français ou en néerlandais, dans des débats organisés par des associations comme la FMDO (flamando-marocaine) ou le Forum des migrants de l'Union européenne. | Animateur de rue dans le Vieux-Molenbeek dans les années 1990, il travaille à l'époque au sein d'une structure de quartier où sont très présents des militants du PTB/PVDA, parti marxiste-léniniste. Il prend régulièrement la parole, en français ou en néerlandais, dans des débats organisés par des associations comme la FMDO (flamando-marocaine) ou le Forum des migrants de l'Union européenne. |
Version du 10 septembre 2017 à 11:52
Fouad Ahidar, né le 13 octobre 1973 à Malines, est un ancien animateur de rue, un entrepreneur et un homme politique belgo-marocain.
Né à Malines, en province d'Anvers, sa famille vient s'établir en région bruxelloise quand il a six ans. Interrogé à ce sujet, il a un jour déclaré n'avoir aucun lien de parenté avec Marzouk Ahidar, ancien député des Marocains de l'étranger, qui habitait lui-même Malines.
Animateur de rue dans le Vieux-Molenbeek dans les années 1990, il travaille à l'époque au sein d'une structure de quartier où sont très présents des militants du PTB/PVDA, parti marxiste-léniniste. Il prend régulièrement la parole, en français ou en néerlandais, dans des débats organisés par des associations comme la FMDO (flamando-marocaine) ou le Forum des migrants de l'Union européenne.
En juin 1999, après avoir adhéré en 1997 au mouvement politique ID21, lié à la Volksunie, il est sollicité, en tant qu'un des rares Belgo-Marocains néerlandophones actifs sur la scène politico-associative bruxelloise, par Bert Anciaux (Volksunie) pour figurer sur la liste de cartel libérale-nationaliste-indépendants (VLD-VU-Onafhankelijken) aux élections régionales bruxelloises. Il n'est pas élu, pas plus aux communales d'octobre 2000 à Koekelberg où il est tête de liste Volksunie (nationalistes flamands, qui n'ont aucun siège dans cette commune) mais mène une campagne électorale bilingue. En réalité, bien qu'"officielleemnt" néerlandophone et marié à une Flamande[1], sa maîtrise du néerlandais est à l'époque assez lacunaire, il s'exprime plus facilement en français. Peu après, il suit Bert Anciaux à Spirit (nationalistes de centre-gauche) à la scission de la Volksunie (2001), puis travaille dans divers cabinets ministériels.
À nouveau candidat en 2003, cette fois aux élections sénatoriales sur une liste commune SP.A-Spirit, il n'est pas élu mais devient député régional bruxellois l'année suivante, toujours sur une liste commune, il est réélu en 2009 et en 2014.
En mars 2006, il est élu président de la section (régionale) bruxelloise de Spirit, en 2007 il devient deuxième vice-président de VlaamsProgressieven, nouveau nom de Spirit, qu'il quitte avec Bert Anciaux en 2008 pour rejoindre finalement, avec ce dernier, le SP.A.
En octobre 2006, il est cette fois candidat aux communales à Jette, commune voisine de Koekelberg où subsiste une plus importante communauté flamande, il est élu sur la liste SP.A-Spirit et réélu en 2012 sur la liste PS-SP.A.
Polémiques
- Meurtre à la Gare centrale (avril 2006)
- Militantisme pro-Sahara marocain (e.a. en 2012[2])
Sources
- ↑ précisions apportées par un de ses colistiers nationalistes dans une interview en février 1999
- ↑ Philippe Carlot, "Sahara occidental: un député bruxellois défend la position du Maroc", RTBF Info, 4 novembre 2012
Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires. |