Différences entre versions de « Sonia Dahou »
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| + | '''Sonia Dahou''', née en Tunisie en 1974, est une femme politique française, maire PS des [https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Ulis Ulis]<ref>Essonne, 24.641 habitants en 2011, ville nouvelle créée en 1977</ref> de 2012 à 2014. | ||
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| + | Fille d'un fonctionnaire au consulat de France à Tunis, elle a fait ses études à l'école maternelle française puis au lycée français Pierre-Mendès-France de Tunis, où elle a obtenu son bac à l'âge de 17 ans. Elle est arrivée en France en 1992 pour y faire des études de mathématiques et de physique à la Faculté d'Orsay. Elle est devenue cadre à la Direction générale des finances publiques et s'est engagée au Parti socialiste quelques années plus tard, en 2000<ref name="ja2012">Marie Villacèque, "[http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2698p060-061.xml0/ France - Tunisie : Sonia Dahou, du jasmin en banlieue]", ''Jeuneafrique.com'', 28 septembre 2012</ref> <ref name="parisien120709">"[http://www.leparisien.fr/orsay-91400/une-ex-etudiante-venue-de-tunisie-a-la-tete-des-ulis-09-07-2012-2083216.php Une ex-étudiante venue de Tunisie à la tête des Ulis]", ''Le Parisien'', 9 juillet 2012</ref>. | ||
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| + | En 2008, elle est candidate sur la liste PS de Maud Olivier, qui devient maire, elle en devient la quatrième adjointe, chargée de la démocratie locale, de l'information et de la communication. Quand Mme Olivier devient députée en [[élections législatives françaises de 2012|2012]], elle choisit de renoncer à son mandat de maire pour conserver celui de conseillère générale du canton des Ulis et choisit, contre toute attente, la jeune élue pour lui succéder, alors que l'héritier présomptif était Yves Faure, bras droit de la maire<ref name="parisien120709"/>. | ||
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| + | Aux municipales de 2014, la liste dirigée par Sonia Dahou, sur laquelle figurait Yves Faure (contrairement à la situation à [[Rafika Rezgui|Chilly-Mazarin]]) est battue<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/091/091692.html Résultats officiels]</ref> par une liste divers gauche menée par Françoise Marhuenda, ancienne élue, candidate et collaboratrice de divers partis de droite (RPR, UDI, DLR) investie par le MRC<ref>Sebastien Morelli, "[http://www.leparisien.fr/espace-premium/essonne-91/les-ulis-basculent-de-gauche-a-gauche-02-04-2014-3732209.php Les Ulis basculent de gauche... à gauche]", ''Le Parisien'', 2 avril 2014</ref>. Lors des élections départementales de 2015, Françoise Marhuenda est également élue conseillère départementale<ref>"[http://www.lesulis.fr/actualites/fiche/francoise-marhuenda-au-conseil-departemental-de-lessonne.htm Françoise Marhuenda au Conseil départemental de l'Essonne]", ''Essonne Info'', 2 avril 2015</ref>. | ||
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| + | *Dans Le Parisien (citation directe): « Le fait que je sois une femme issue de l'immigration est un symbole d'espoir. Des jeunes vont pouvoir se dire : C'est possible. Mais je ne veux pas être qu'un symbole<ref name="parisien120709"/>. » | ||
| + | *Dans Jeune Afrique (citation indirecte): "Sonia Dahou est fière de sa culture arabe. Mais ne se revendique pas pour autant comme une élue de la diversité. Elle refuse cette étiquette, se sentant plus française que tunisienne, après vingt ans passés dans l'Hexagone<ref name="ja2012"/>." | ||
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==Sources== | ==Sources== | ||
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| + | *[http://www.soniadahou2014.fr/ Site de campagne 2014] | ||
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Version actuelle datée du 19 mars 2020 à 15:51
Sonia Dahou, née en Tunisie en 1974, est une femme politique française, maire PS des Ulis[1] de 2012 à 2014.
Biographie
Fille d'un fonctionnaire au consulat de France à Tunis, elle a fait ses études à l'école maternelle française puis au lycée français Pierre-Mendès-France de Tunis, où elle a obtenu son bac à l'âge de 17 ans. Elle est arrivée en France en 1992 pour y faire des études de mathématiques et de physique à la Faculté d'Orsay. Elle est devenue cadre à la Direction générale des finances publiques et s'est engagée au Parti socialiste quelques années plus tard, en 2000[2] [3].
Carrière politique
En 2008, elle est candidate sur la liste PS de Maud Olivier, qui devient maire, elle en devient la quatrième adjointe, chargée de la démocratie locale, de l'information et de la communication. Quand Mme Olivier devient députée en 2012, elle choisit de renoncer à son mandat de maire pour conserver celui de conseillère générale du canton des Ulis et choisit, contre toute attente, la jeune élue pour lui succéder, alors que l'héritier présomptif était Yves Faure, bras droit de la maire[3].
Municipales de 2014
Aux municipales de 2014, la liste dirigée par Sonia Dahou, sur laquelle figurait Yves Faure (contrairement à la situation à Chilly-Mazarin) est battue[4] par une liste divers gauche menée par Françoise Marhuenda, ancienne élue, candidate et collaboratrice de divers partis de droite (RPR, UDI, DLR) investie par le MRC[5]. Lors des élections départementales de 2015, Françoise Marhuenda est également élue conseillère départementale[6].
Sonia Dahou n'était plus candidate aux municipales de 2020.
Citations
- Dans Le Parisien (citation directe): « Le fait que je sois une femme issue de l'immigration est un symbole d'espoir. Des jeunes vont pouvoir se dire : C'est possible. Mais je ne veux pas être qu'un symbole[3]. »
- Dans Jeune Afrique (citation indirecte): "Sonia Dahou est fière de sa culture arabe. Mais ne se revendique pas pour autant comme une élue de la diversité. Elle refuse cette étiquette, se sentant plus française que tunisienne, après vingt ans passés dans l'Hexagone[2]."
Sources
- ↑ Essonne, 24.641 habitants en 2011, ville nouvelle créée en 1977
- ↑ 2,0 et 2,1 Marie Villacèque, "France - Tunisie : Sonia Dahou, du jasmin en banlieue", Jeuneafrique.com, 28 septembre 2012
- ↑ 3,0, 3,1 et 3,2 "Une ex-étudiante venue de Tunisie à la tête des Ulis", Le Parisien, 9 juillet 2012
- ↑ Résultats officiels
- ↑ Sebastien Morelli, "Les Ulis basculent de gauche... à gauche", Le Parisien, 2 avril 2014
- ↑ "Françoise Marhuenda au Conseil départemental de l'Essonne", Essonne Info, 2 avril 2015