Différences entre versions de « Élections municipales néerlandaises de 2014 »

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==Droit de vote et d'éligibilité==
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==Contexte politique, sondages==
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:Le Trouw et le Volkskrant (du 7 janvier 2014) notent la difficulté des petits partis à constituer leurs listes de candidats pour les élections municipales du 19 mars prochain. Sous le titre « Le statut des conseillers municipaux est peu gratifiant », le Volkskrant explique que « dans les petites communes, notamment, tous les partis n’arrivent pas à prendre part au scrutin ». Le directeur de ProDemos (Centre pour un état de droit démocratique), Kars Veling, juge qu’il « est dans l’intérêt de la démocratie de relever le statut, d’augmenter les indemnités et de faciliter le travail des quelque 9000 conseillers municipaux que comptent les 403 communes des Pays-Bas. Ces indemnités varient en fonction du nombre d’habitants et vont de 235€ (commune de moins de 8000 habitants) à 2.220€ (commune de plus de 375.000 habitants) pour 15 à 20 heures de travail hebdomadaire. M. Veling rappelle qu’à compter de 2015, « les communes auront à gérer près de 16 Mds€ liés au transfert de compétences de l’Etat au niveau municipal (santé, emploi, jeunesse), et auront donc davantage de travail. Il faudra en outre faire des choix difficiles pour décider comment faire plus avec moins d’argent. Cela ne pourra pas se faire dans de bonnes conditions sans renforcement de la démocratie locale. (…) Il faut lutter contre la tendance à déprécier le travail des conseillers municipaux »<ref>"[http://www.ambafrance-nl.org/Presse-neerlandaise-du-7-janvier Presse néerlandaise du mardi 7 janvier 2014]", ''La France aux Pays-Bas (Ambassade de France à La Haye)''</ref> <ref>"[http://www.rijksoverheid.nl/onderwerpen/gemeenten/raadsleden/vergoedingen-en-pensioen-raadsleden Vergoedingen en pensioen raadsleden]", ''Rijksoverheid'' (site des autorités officielles)</ref>.
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:Trouw (du 21 octobre 2013) note que, pour la première fois aux Pays-Bas, un parti politique a organisé une élection primaire, à l’image des Etats-Unis. A Zoetermeer, les membres mais aussi les personnes non membres ont pu élire la tête de liste du parti PvdA local. Cette élection, qualifiée par le président du parti PvdA de « succès » s’est tenue samedi dernier dans 5 bureaux de vote. Les personnes intéressées ont également pu voter par courrier et par internet. 125 membres PvdA et 193 citoyens non membres ont voté lors de ces élections dont la victoire a été remportée par l’actuel président du groupe PvdA de Zoetermeer, Taco Kuiper. Au mois de novembre, le PvdA organisera encore deux autres « primaires », une à Groningue et l’autre à Utrecht. Par la suite, la commission du parti évaluera la méthode appliquée.<ref>"[http://www.ambafrance-nl.org/Presse-neerlandaise-du-lundi-21,18923 Presse néerlandaise du lundi 21 octobre 2013]", ''La France aux Pays-Bas (Ambassade de France à La Haye)''</ref>.
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A deux semaines du scrutin, 35% des électeurs étaient encore indécis selon le bureau d'études [http://www.bmc.nl/ BMC], contre 16% à la même époque en 2010. Un grand nombre d'électeurs du PvdA (travailliste) et du VVD (libéraux) étaient indécis. Environ un électeur sur sept (14%) avait l'intention de voter pour un autre parti qu'en 2010, alors qu'à l'époque c'était plus d'un sur quatre (27%). 9% des électeurs pourront voter pour la première fois, ils représentent 39% des électeurs du PVV, 21% de ceux du SP et 20% de ceux de D66. 54% des électeurs déclarent avoir l'intention d'aller voter, les motifs les plus courants de l'abstention étant l'absence d'intérêt (31%), le peu de confiance dans la politique (18%), ou tout simplement parce qu'ils ne savent pas pour quel parti voter (16%)<ref>Yolanda de Koster, "[http://www.binnenlandsbestuur.nl/bestuur-en-organisatie/nieuws/steeds-meer-twijfelende-kiezers.9212317.lynkx Steeds meer twijfelende kiezers]", ''Binnenlands Bestuur'', 6 mars 2014</ref> <ref name="BMC">Marcel Boogers et Lieke Salome, "[http://www.bmc.nl/wp-content/uploads/2014/03/Rapport-opkomstonderzoek-2014-definitief1.pdf Gemeenteraadsverkiezingen 2014. Wie stemt, wat en waarom?]", ''BMC Onderzoek'', 5 mars 2014</ref>.
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==Système électoral==
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===Droit de vote===
 
Depuis 1985, les résidents étrangers peuvent bénéficier du [[droit de vote des étrangers aux Pays-Bas|droit de vote et d'éligibilité au niveau communal]], mais leur taux de participation est plus bas que celui des Néerlandais, lui-même en baisse constante depuis l'abrogation du [[vote obligatoire aux Pays-Bas|vote obligatoire]] en 1970. Entretemps, de nombreux étrangers ont acquis la nationalité néerlandaise et le droit de vote et d'éligibilité à toutes les élections, et de nouvelles générations sont nées néerlandaises.
 
Depuis 1985, les résidents étrangers peuvent bénéficier du [[droit de vote des étrangers aux Pays-Bas|droit de vote et d'éligibilité au niveau communal]], mais leur taux de participation est plus bas que celui des Néerlandais, lui-même en baisse constante depuis l'abrogation du [[vote obligatoire aux Pays-Bas|vote obligatoire]] en 1970. Entretemps, de nombreux étrangers ont acquis la nationalité néerlandaise et le droit de vote et d'éligibilité à toutes les élections, et de nouvelles générations sont nées néerlandaises.
  
==Système électoral==
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===Éligibilité===
Le système électoral néerlandais est une proportionnelle quasi intégrale avec [[vote de préférence]]. Chaque électeur dispose d'une seule voix qu'il peut accorder à un candidat de son choix. Ce candidat peut être élu sous condition d'obtenir 25% (précédemment 50%) des voix nécessaires pour obtenir un siège sur sa liste même s'il ne figure pas à une position initiale réputée éligible.
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===Scrutin proportionnel===
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Le système électoral néerlandais est une proportionnelle quasi intégrale.  
  
 
Comme en Belgique ou au Danemark et contrairement à la France, chaque liste détermine le nombre de candidats qu'elle présente, des listes d'un ou deux candidats sont donc parfois présentes lors de compétitions électorales. Il n'y a pas de législation sur la parité électorale (ou imposant des quotas) aux Pays-Bas.
 
Comme en Belgique ou au Danemark et contrairement à la France, chaque liste détermine le nombre de candidats qu'elle présente, des listes d'un ou deux candidats sont donc parfois présentes lors de compétitions électorales. Il n'y a pas de législation sur la parité électorale (ou imposant des quotas) aux Pays-Bas.
  
==Partis locaux==
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===Apparentement, coalitions===
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===Vote de préférence===
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Chaque électeur dispose d'une seule voix qu'il peut accorder à un candidat de son choix. Ce candidat peut être élu sous condition d'obtenir 25% (précédemment 50%) des voix nécessaires pour obtenir un siège sur sa liste même s'il ne figure pas à une position initiale réputée éligible.
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===Désignation des bourgmestres (maires)===
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==Listes en présence==
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===Partis nationaux===
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===Cartels===
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===Partis locaux===
 
Un grand nombre de partis locaux se présentent à chaque élection municipale ou provinciale, il s'agit soit de groupements de citoyens, soit de listes menées par un élu sortant qui a quitté son parti, soit de listes composites regroupant plusieurs partis (dans ce dernier cas, les décomptes d'après élections ne les classent pas parmi les listes locales, mais selon les combinaisons, CU/GP, PvdA/GL/D66, PvdA/D66 etc.). Certains de ces partis perdurent sur plusieurs élections, et, plus rarement, développent des ambitions supralocales ou se fédèrent pour former un parti national, comme ce fut le cas pour Leefbaar Nederland (Pays-Bas vivables) en 1999-2006.
 
Un grand nombre de partis locaux se présentent à chaque élection municipale ou provinciale, il s'agit soit de groupements de citoyens, soit de listes menées par un élu sortant qui a quitté son parti, soit de listes composites regroupant plusieurs partis (dans ce dernier cas, les décomptes d'après élections ne les classent pas parmi les listes locales, mais selon les combinaisons, CU/GP, PvdA/GL/D66, PvdA/D66 etc.). Certains de ces partis perdurent sur plusieurs élections, et, plus rarement, développent des ambitions supralocales ou se fédèrent pour former un parti national, comme ce fut le cas pour Leefbaar Nederland (Pays-Bas vivables) en 1999-2006.
  
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Un troisième sondage, réalisé par BMC auprès de 1.905 personnes, donne des intentions de vote pour les partis locaux à hauteur de 16%, contre 9% en 2010 (où leur score réel fut de 23,66%, 1.557.298 voix, alors que le parti national le plus important, le PvdA travailliste, n'en avait obtenu que 15,74%)<ref name="BMC"/>.
 
Un troisième sondage, réalisé par BMC auprès de 1.905 personnes, donne des intentions de vote pour les partis locaux à hauteur de 16%, contre 9% en 2010 (où leur score réel fut de 23,66%, 1.557.298 voix, alors que le parti national le plus important, le PvdA travailliste, n'en avait obtenu que 15,74%)<ref name="BMC"/>.
  
==Candidats==
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===Autres listes/partis===
:Le Trouw et le Volkskrant (du 7 janvier 2014) notent la difficulté des petits partis à constituer leurs listes de candidats pour les élections municipales du 19 mars prochain. Sous le titre « Le statut des conseillers municipaux est peu gratifiant », le Volkskrant explique que « dans les petites communes, notamment, tous les partis n’arrivent pas à prendre part au scrutin ». Le directeur de ProDemos (Centre pour un état de droit démocratique), Kars Veling, juge qu’il « est dans l’intérêt de la démocratie de relever le statut, d’augmenter les indemnités et de faciliter le travail des quelque 9000 conseillers municipaux que comptent les 403 communes des Pays-Bas. Ces indemnités varient en fonction du nombre d’habitants et vont de 235€ (commune de moins de 8000 habitants) à 2.220€ (commune de plus de 375.000 habitants) pour 15 à 20 heures de travail hebdomadaire. M. Veling rappelle qu’à compter de 2015, « les communes auront à gérer près de 16 Mds€ liés au transfert de compétences de l’Etat au niveau municipal (santé, emploi, jeunesse), et auront donc davantage de travail. Il faudra en outre faire des choix difficiles pour décider comment faire plus avec moins d’argent. Cela ne pourra pas se faire dans de bonnes conditions sans renforcement de la démocratie locale. (…) Il faut lutter contre la tendance à déprécier le travail des conseillers municipaux »<ref>"[http://www.ambafrance-nl.org/Presse-neerlandaise-du-7-janvier Presse néerlandaise du mardi 7 janvier 2014]", ''La France aux Pays-Bas (Ambassade de France à La Haye)''</ref> <ref>"[http://www.rijksoverheid.nl/onderwerpen/gemeenten/raadsleden/vergoedingen-en-pensioen-raadsleden Vergoedingen en pensioen raadsleden]", ''Rijksoverheid'' (site des autorités officielles)</ref>.
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==Candidats et élus d'origine non-européenne==
  
==Primaires==
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===Têtes de listes===
:Trouw (du 21 octobre 2013) note que, pour la première fois aux Pays-Bas, un parti politique a organisé une élection primaire, à l’image des Etats-Unis. A Zoetermeer, les membres mais aussi les personnes non membres ont pu élire la tête de liste du parti PvdA local. Cette élection, qualifiée par le président du parti PvdA de « succès » s’est tenue samedi dernier dans 5 bureaux de vote. Les personnes intéressées ont également pu voter par courrier et par internet. 125 membres PvdA et 193 citoyens non membres ont voté lors de ces élections dont la victoire a été remportée par l’actuel président du groupe PvdA de Zoetermeer, Taco Kuiper. Au mois de novembre, le PvdA organisera encore deux autres « primaires », une à Groningue et l’autre à Utrecht. Par la suite, la commission du parti évaluera la méthode appliquée.<ref>"[http://www.ambafrance-nl.org/Presse-neerlandaise-du-lundi-21,18923 Presse néerlandaise du lundi 21 octobre 2013]", ''La France aux Pays-Bas (Ambassade de France à La Haye)''</ref>
 
  
==Sondages==
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===Échevins===
A deux semaines du scrutin, 35% des électeurs étaient encore indécis selon le bureau d'études [http://www.bmc.nl/ BMC], contre 16% à la même époque en 2010. Un grand nombre d'électeurs du PvdA (travailliste) et du VVD (libéraux) étaient indécis. Environ un électeur sur sept (14%) avait l'intention de voter pour un autre parti qu'en 2010, alors qu'à l'époque c'était plus d'un sur quatre (27%). 9% des électeurs pourront voter pour la première fois, ils représentent 39% des électeurs du PVV, 21% de ceux du SP et 20% de ceux de D66. 54% des électeurs déclarent avoir l'intention d'aller voter, les motifs les plus courants de l'abstention étant l'absence d'intérêt (31%), le peu de confiance dans la politique (18%), ou tout simplement parce qu'ils ne savent pas pour quel parti voter (16%)<ref>Yolanda de Koster, "[http://www.binnenlandsbestuur.nl/bestuur-en-organisatie/nieuws/steeds-meer-twijfelende-kiezers.9212317.lynkx Steeds meer twijfelende kiezers]", ''Binnenlands Bestuur'', 6 mars 2014</ref> <ref name="BMC">Marcel Boogers et Lieke Salome, "[http://www.bmc.nl/wp-content/uploads/2014/03/Rapport-opkomstonderzoek-2014-definitief1.pdf Gemeenteraadsverkiezingen 2014. Wie stemt, wat en waarom?]", ''BMC Onderzoek'', 5 mars 2014</ref>.
 
  
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===Bourgmestres===
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==Membres de partis==
 
==Membres de partis==
:Le Telegraaf (du 23 avril 2013) note une « croissance explosive du parti 50+ ». Le parti de Henk Krol, qui occupe deux sièges à la Deuxième Chambre depuis les élections législatives de septembre 2012, a enregistré 6000 nouvelles demandes d’adhésion en 4 mois (5800 adhérents en début d’année et plus de 12.000 actuellement). Le VVD compte 34.620 membres (-742), le PvdA 54.400 (-1164), le SP 45.441 (-375), le CDA 59.100. Le D66 et le SGP enregistrent respectivement 120 et 50 nouveaux membres. <ref>"[http://www.ambafrance-nl.org/Presse-neerlandaise-du-mardi-23,18281 Presse néerlandaise du mardi 23 avril 2013]", ''La France aux Pays-Bas (Ambassade de France à La Haye)''</ref>
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:Le Telegraaf (du 23 avril 2013) note une « croissance explosive du parti 50+ ». Le parti de Henk Krol, qui occupe deux sièges à la Deuxième Chambre depuis les élections législatives de septembre 2012, a enregistré 6000 nouvelles demandes d’adhésion en 4 mois (5800 adhérents en début d’année et plus de 12.000 actuellement). Le VVD compte 34.620 membres (-742), le PvdA 54.400 (-1164), le SP 45.441 (-375), le CDA 59.100. Le D66 et le SGP enregistrent respectivement 120 et 50 nouveaux membres. <ref>"[http://www.ambafrance-nl.org/Presse-neerlandaise-du-mardi-23,18281 Presse néerlandaise du mardi 23 avril 2013]", ''La France aux Pays-Bas (Ambassade de France à La Haye)''</ref> -->
  
 
==Sources==
 
==Sources==

Version du 7 mars 2014 à 22:28

Électeurs, candidats et élus d'origine non-européenne aux Pays-Bas
Parlementaires
Élections municipales
1998 (à Bijlmer) - 2002 - 2006 - 2010 (à Venlo) - 2014 - 2018
Partis musulmans - Listes allochtones
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Contexte politique, sondages

Le Trouw et le Volkskrant (du 7 janvier 2014) notent la difficulté des petits partis à constituer leurs listes de candidats pour les élections municipales du 19 mars prochain. Sous le titre « Le statut des conseillers municipaux est peu gratifiant », le Volkskrant explique que « dans les petites communes, notamment, tous les partis n’arrivent pas à prendre part au scrutin ». Le directeur de ProDemos (Centre pour un état de droit démocratique), Kars Veling, juge qu’il « est dans l’intérêt de la démocratie de relever le statut, d’augmenter les indemnités et de faciliter le travail des quelque 9000 conseillers municipaux que comptent les 403 communes des Pays-Bas. Ces indemnités varient en fonction du nombre d’habitants et vont de 235€ (commune de moins de 8000 habitants) à 2.220€ (commune de plus de 375.000 habitants) pour 15 à 20 heures de travail hebdomadaire. M. Veling rappelle qu’à compter de 2015, « les communes auront à gérer près de 16 Mds€ liés au transfert de compétences de l’Etat au niveau municipal (santé, emploi, jeunesse), et auront donc davantage de travail. Il faudra en outre faire des choix difficiles pour décider comment faire plus avec moins d’argent. Cela ne pourra pas se faire dans de bonnes conditions sans renforcement de la démocratie locale. (…) Il faut lutter contre la tendance à déprécier le travail des conseillers municipaux »[1] [2].
Trouw (du 21 octobre 2013) note que, pour la première fois aux Pays-Bas, un parti politique a organisé une élection primaire, à l’image des Etats-Unis. A Zoetermeer, les membres mais aussi les personnes non membres ont pu élire la tête de liste du parti PvdA local. Cette élection, qualifiée par le président du parti PvdA de « succès » s’est tenue samedi dernier dans 5 bureaux de vote. Les personnes intéressées ont également pu voter par courrier et par internet. 125 membres PvdA et 193 citoyens non membres ont voté lors de ces élections dont la victoire a été remportée par l’actuel président du groupe PvdA de Zoetermeer, Taco Kuiper. Au mois de novembre, le PvdA organisera encore deux autres « primaires », une à Groningue et l’autre à Utrecht. Par la suite, la commission du parti évaluera la méthode appliquée.[3].

A deux semaines du scrutin, 35% des électeurs étaient encore indécis selon le bureau d'études BMC, contre 16% à la même époque en 2010. Un grand nombre d'électeurs du PvdA (travailliste) et du VVD (libéraux) étaient indécis. Environ un électeur sur sept (14%) avait l'intention de voter pour un autre parti qu'en 2010, alors qu'à l'époque c'était plus d'un sur quatre (27%). 9% des électeurs pourront voter pour la première fois, ils représentent 39% des électeurs du PVV, 21% de ceux du SP et 20% de ceux de D66. 54% des électeurs déclarent avoir l'intention d'aller voter, les motifs les plus courants de l'abstention étant l'absence d'intérêt (31%), le peu de confiance dans la politique (18%), ou tout simplement parce qu'ils ne savent pas pour quel parti voter (16%)[4] [5].

Système électoral

Droit de vote

Depuis 1985, les résidents étrangers peuvent bénéficier du droit de vote et d'éligibilité au niveau communal, mais leur taux de participation est plus bas que celui des Néerlandais, lui-même en baisse constante depuis l'abrogation du vote obligatoire en 1970. Entretemps, de nombreux étrangers ont acquis la nationalité néerlandaise et le droit de vote et d'éligibilité à toutes les élections, et de nouvelles générations sont nées néerlandaises.

Éligibilité

Scrutin proportionnel

Le système électoral néerlandais est une proportionnelle quasi intégrale.

Comme en Belgique ou au Danemark et contrairement à la France, chaque liste détermine le nombre de candidats qu'elle présente, des listes d'un ou deux candidats sont donc parfois présentes lors de compétitions électorales. Il n'y a pas de législation sur la parité électorale (ou imposant des quotas) aux Pays-Bas.

Apparentement, coalitions

Vote de préférence

Chaque électeur dispose d'une seule voix qu'il peut accorder à un candidat de son choix. Ce candidat peut être élu sous condition d'obtenir 25% (précédemment 50%) des voix nécessaires pour obtenir un siège sur sa liste même s'il ne figure pas à une position initiale réputée éligible.

Désignation des bourgmestres (maires)

Listes en présence

Partis nationaux

Cartels

Partis locaux

Un grand nombre de partis locaux se présentent à chaque élection municipale ou provinciale, il s'agit soit de groupements de citoyens, soit de listes menées par un élu sortant qui a quitté son parti, soit de listes composites regroupant plusieurs partis (dans ce dernier cas, les décomptes d'après élections ne les classent pas parmi les listes locales, mais selon les combinaisons, CU/GP, PvdA/GL/D66, PvdA/D66 etc.). Certains de ces partis perdurent sur plusieurs élections, et, plus rarement, développent des ambitions supralocales ou se fédèrent pour former un parti national, comme ce fut le cas pour Leefbaar Nederland (Pays-Bas vivables) en 1999-2006.

Pour les élections de 2014, un sondage effectué en février pour le compte du site Binnnenlands Bestuur par I&O Research auprès de 10.500 électeurs prévoit que 30% d'entre eux, soit 4% de plus qu'aux élections précédentes, ont l'intention de voter pour un parti local, notamment ceux qui auraient voté pour le PVV dans une commune où celui-ci ne présente pas de liste[6].

Toutefois, un autre sondage réalisé entre le 7 et le 10 février par TNS Nipo auprès de 1.310 Néerlandais de 18 ans et plus évaluait ce score à 26%, tout en précisant qu'en 2010 les intentions de vote étaient à 12% mais que ces partis ont finalement obtenu 24%. Selon les enquêteurs, cette différence s'explique par le fait que des électeurs pensaient voter pour des partis nationaux mais ont constaté dans l'isoloir que ces partis ne se présentaient pas, ou pas en tant que tels, dans leur commune[7].

Un troisième sondage, réalisé par BMC auprès de 1.905 personnes, donne des intentions de vote pour les partis locaux à hauteur de 16%, contre 9% en 2010 (où leur score réel fut de 23,66%, 1.557.298 voix, alors que le parti national le plus important, le PvdA travailliste, n'en avait obtenu que 15,74%)[5].

Autres listes/partis

Candidats et élus d'origine non-européenne

Têtes de listes

Échevins

Bourgmestres

Sources

  1. "Presse néerlandaise du mardi 7 janvier 2014", La France aux Pays-Bas (Ambassade de France à La Haye)
  2. "Vergoedingen en pensioen raadsleden", Rijksoverheid (site des autorités officielles)
  3. "Presse néerlandaise du lundi 21 octobre 2013", La France aux Pays-Bas (Ambassade de France à La Haye)
  4. Yolanda de Koster, "Steeds meer twijfelende kiezers", Binnenlands Bestuur, 6 mars 2014
  5. 5,0 et 5,1 Marcel Boogers et Lieke Salome, "Gemeenteraadsverkiezingen 2014. Wie stemt, wat en waarom?", BMC Onderzoek, 5 mars 2014
  6. ANP, "Lokale partijen winnen gemeenteraadsverkiezingen", Het Parool, 1er mars 2014
  7. "Historisch lage opkomst verkiezingen verwacht", Binnenlands Bestuur, 20 février 2014
Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.