Morgan Railane

De Suffrage Universel
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Morgan Railane est un homme politique français.

Parcours politique

Il a été militant de France Plus de 1987 à 1993, il en a présidé le comité local à Grande-Synthe[1].

En 1995, il figure en deuxième position sur une liste autonome, "Ensemble pour Grande-Synthe"[2].

En 1998, il est à nouveau candidat à Grande-Synthe, mais aux cantonales en tant qu'adhérent de Démocratie libérale (composante de l'UDF) et le soutien de la droite UDF-RPR du Nord. Il quitte DL "suite aux accords passés avec le FN aux élections régionales"[1].

En 2001 il représente une liste indépendante aux municipales (552 voix, 6,47%), celle-ci reçoit le soutien du RPR.

L'année suivante, il adhère à l'UMP, sous la bannière de laquelle il est candidat aux cantonales de 2004, où il obtient 443 voix (5,73%) dans la commune[3], le septième score sur sept candidats, 839 voix (6,54%) sur l'ensemble du canton, sixième score sur sept[4].

En 2004, il décide de ne pas soutenir la liste UMP aux régionales[5].

En 2007 il adhère au Modem[1].

Il est à la tête de la liste Modem "Grande-Synthe pour tous" aux municipales de 2008, celle-ci obtient 318 voix (3,73%), le plus mauvais score des cinq listes en présence, parmi lesquelles une liste de même type qu'"Ensemble pour Grande-Synthe", "Changeons d'ère"[6]. .

Déclarations

juin 2002

"«Au premier tour, c'était peut-être un vote protestataire, mais au second Le Pen et Mégret n'ont pas baissé. Et ce sont des électeurs de gauche qui ont voté ainsi. Et si la gauche a chuté de 45 %, ici, c'est qu'il se passe des choses graves, que les électeurs pensent que la droite et la gauche, ça n'existe plus, que le personnel politique n'a plus rien à leur dire !», analyse Morgan. Il espère que chacun en a tiré les leçons : «Dire qu'il a fallu Le Pen au deuxième tour pour qu'on se mette enfin à parler de la République et pour relancer le civisme ! On n'a jamais autant discuté de politique ! Alors la droite n'a pas le choix, si elle remporte les législatives, il faudra tenir les promesses faites. Sinon ce sera l'extrême droite, et avec elle la politique du bâton et du pire !»."[7]

2004

«La liste UMP du Nord, c'est le communautarisme à l'envers»
«En 1998, j'étais déjà le candidat RPR-DL-UDF pour les cantonales, j'ai été tête de liste aux municipales en 2001. Cela fait dix ans que je milite. Etre l'Arabe de service ne m'intéresse pas. Quand j'ai posé ma candidature pour être présent sur la liste des régionales, c'était une candidature de compétence. J'avais une liste de soutiens officiels, avec Jean-René Lecerf et Françoise Hostalier (l'un est conseiller général, l'autre ancienne ministre sous Juppé et conseillère régionale, ndlr). Je n'ai pas été retenu. La fédération UMP du Nord a imposé sa liste départementale à Jean-Paul Delevoye : cette liste ne ressemble pas à l'état de la société dans le Nord, c'est le règne du copinage et du recasement. C'est le communautarisme à l'envers. Ce n'est pas mon chemin : je veux apporter à droite un renforcement de la République, menacée par le 21 avril. Il y a un seul député musulman à l'Assemblée, et il vient de Mayotte. Beaucoup de jeunes issus de l'immigration ne votent pas parce qu'ils ne se reconnaissent pas dans leurs élus. La clé de cette élection est du côté des abstentionnistes. Les amener à voter compte plus que l'éventuel désarroi de nos électeurs[5]

Sources

  1. 1,0, 1,1 et 1,2 "CV de Morgan Railane", Site de campagne de Grande-Synthe pour tous, 3 mars 2008
  2. Dominique Simonnot, "En Amérique, ils ont bien des maires noirs. Dans deux villes du Nord, des jeunes d'origine arabe présentent leurs propres listes.", Libération, 8 août 1995
  3. Résultats officiels en commune de Grande-Synthe pour le canton de Grande-Synthe, 2004, Ministère de l'Intérieur
  4. Résultats officiels pour le canton de Grande-Synthe, 2004, Ministère de l'Intérieur
  5. 5,0 et 5,1 Alain Auffray, Stéphanie Maurice et Pierre Daum, "Pourquoi ils ont décidé de se retirer des listes de la majorité", Libération, 20 février 2004
  6. Résultats officiels aux municipales à Grande-Synthe, 2008, Ministère de l'Intérieur
  7. Dominique Simonnot, "La déception de la troisième génération", Libération, 4 juin 2002