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Samuel Özdemir / Charles Boniface a été candidat à deux reprises en Belgique sur des listes S.A.M.U.E.L. qu'il avait suscitées et qu'il menait<ref>[http://suffrage-universel.be/be/samuel94.htm Extraits de presse sur la liste SAMUEL aux élections communales à Charleroi en 1994 et aux élections sénatoriales dans la circonscription francophone en 1995]</ref>, aux communales à Charleroi le 9 octobre 1994 ({{formatnum:1788}} voix, 1,64 %, aucun élu<ref>[http://www.ibzdgip.fgov.be/result/fr/result_ko.php?date=1994-10-09&vt=CG&ko_type=KO_CG&ko=677&party_id=896 résultats officiels des communales de 1994 à Charleroi], site de la Direction générale institutions et population du Ministère belge de l'Intérieur</ref>) et aux législatives (circonscription francophone du Sénat) le 21 mai 1995 ({{formatnum:31392}} voix, 0,52 %, aucun élu<ref>[http://www.ibzdgip.fgov.be/result/fr/result_ko.php?date=1995-05-21&vt=SE&ko_type=KO_RK&ko=263&party_id=896 résultats officiels des sénatoriales de 1995], site de la Direction générale institutions et population du Ministère belge de l'Intérieur</ref>).
 
Samuel Özdemir / Charles Boniface a été candidat à deux reprises en Belgique sur des listes S.A.M.U.E.L. qu'il avait suscitées et qu'il menait<ref>[http://suffrage-universel.be/be/samuel94.htm Extraits de presse sur la liste SAMUEL aux élections communales à Charleroi en 1994 et aux élections sénatoriales dans la circonscription francophone en 1995]</ref>, aux communales à Charleroi le 9 octobre 1994 ({{formatnum:1788}} voix, 1,64 %, aucun élu<ref>[http://www.ibzdgip.fgov.be/result/fr/result_ko.php?date=1994-10-09&vt=CG&ko_type=KO_CG&ko=677&party_id=896 résultats officiels des communales de 1994 à Charleroi], site de la Direction générale institutions et population du Ministère belge de l'Intérieur</ref>) et aux législatives (circonscription francophone du Sénat) le 21 mai 1995 ({{formatnum:31392}} voix, 0,52 %, aucun élu<ref>[http://www.ibzdgip.fgov.be/result/fr/result_ko.php?date=1995-05-21&vt=SE&ko_type=KO_RK&ko=263&party_id=896 résultats officiels des sénatoriales de 1995], site de la Direction générale institutions et population du Ministère belge de l'Intérieur</ref>).
  
Certains membres du Parti socialiste ont été mis en cause pour leurs liens et leur complaisance envers le père Samuel, parmi lesquels Jean-Claude Van Cauwenberghe, à l'époque Liste des ministres-présidents de la Wallonie|ministre-président de la Région wallonne et ancien Bourgmestre (Belgique)|bourgmestre de Charleroi, qui avait pris la parole en décembre 2001 à l'invitation du prêtre pour l'ouverture au public des portes l'église Saint-Antoine-de-Padoue (qui appartenait précédemment aux franciscains) à Montignies-sur-Sambre en déclarant notamment « Je tiens ici à saluer l'extraordinaire disponibilité du père Samuel pour écouter les détresses de chacun et tenter de les soulager à sa façon ». Le quotidien ''Le Soir'' commentait ainsi l'attitude de « Van Cau » : « À défaut de montrer que le guérisseur de Gosselies est un pourvoyeur de fonds du PS local, on sait qu'il en est un des… fidèles serveurs de voix, lui qui, depuis 1994, appelle ses ouailles à voter socialiste. »<ref>Stéphanie Hotton, Christian Laporte, Luc Delfosse, "[http://archives.lesoir.be/religion-le-pretre-controverse-a-inaugure-%ABsa%BB-propre_t-20011210-Z0L931.html Le prêtre controversé a inauguré « sa » propre église à Montignies-sur-Sambre - Van Cau chez le père Samuel]", Le Soir 10 décembre 2001</ref>{{,}}<ref>Au conseil communal de Charleroi, "Le bourgmestre n'a pas voulu se justifier sur sa participation à l'inauguration du couvent des Récollets de Montignies-sur-Sambre.", in: D.A, "[http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=80054  Le père Samuel au conseil - Les Verts dénoncent le financement des œuvres du père par l'extrême droite]", La Dernière Heure (éd. Charleroi) 22 décembre 2001</ref>. ''La Libre Belgique'' était quant à elle plus précise : « les deux hommes entretiennent des relations plus ou moins amicales depuis les élections communales de 1994. Le Père Samuel avait alors créé l'événement en annonçant son retrait de la course et en demandant à ses admirateurs de voter pour Van Cau. Même si cela ne représentait finalement que peu de voix (entre {{formatnum:1000}} et {{formatnum:1500}}), c'est le genre de geste qu'un politicien peut difficilement oublier. »<ref>Pascal André, "[http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=45467 Le grand retour du Père Samuel]", La Libre Belgique 7 décembre 2001</ref>.
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Certains membres du Parti socialiste ont été mis en cause pour leurs liens et leur complaisance envers le père Samuel, parmi lesquels Jean-Claude Van Cauwenberghe, à l'époque Liste des ministres-présidents de la Wallonie|ministre-président de la Région wallonne et ancien Bourgmestre (Belgique)|bourgmestre de Charleroi, qui avait pris la parole en décembre 2001 à l'invitation du prêtre pour l'ouverture au public des portes l'église Saint-Antoine-de-Padoue (qui appartenait précédemment aux franciscains) à Montignies-sur-Sambre en déclarant notamment « Je tiens ici à saluer l'extraordinaire disponibilité du père Samuel pour écouter les détresses de chacun et tenter de les soulager à sa façon ». Le quotidien ''Le Soir'' commentait ainsi l'attitude de « Van Cau » : « À défaut de montrer que le guérisseur de Gosselies est un pourvoyeur de fonds du PS local, on sait qu'il en est un des… fidèles serveurs de voix, lui qui, depuis 1994, appelle ses ouailles à voter socialiste. »<ref>Stéphanie Hotton, Christian Laporte, Luc Delfosse, "[http://archives.lesoir.be/religion-le-pretre-controverse-a-inaugure-%ABsa%BB-propre_t-20011210-Z0L931.html Le prêtre controversé a inauguré « sa » propre église à Montignies-sur-Sambre - Van Cau chez le père Samuel]", Le Soir 10 décembre 2001</ref>{{,}}<ref>Au conseil communal de Charleroi, "Le bourgmestre n'a pas voulu se justifier sur sa participation à l'inauguration du couvent des Récollets de Montignies-sur-Sambre.", in: D.A, "[http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=80054  Le père Samuel au conseil - Les Verts dénoncent le financement des œuvres du père par l'extrême droite]", La Dernière Heure (éd. Charleroi) 22 décembre 2001</ref>. ''La Libre Belgique'' était quant à elle plus précise : « les deux hommes entretiennent des relations plus ou moins amicales depuis les élections communales de 1994. Le Père Samuel avait alors créé l'événement en annonçant son retrait de la course et en demandant à ses admirateurs de voter pour Van Cau. Même si cela ne représentait finalement que peu de voix (entre 1.000 et 1.500), c'est le genre de geste qu'un politicien peut difficilement oublier. »<ref>Pascal André, "[http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=45467 Le grand retour du Père Samuel]", La Libre Belgique 7 décembre 2001</ref>.
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==Sources==
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Version du 14 janvier 2013 à 21:33

Samuel Özdemir / Charles Boniface a été candidat à deux reprises en Belgique sur des listes S.A.M.U.E.L. qu'il avait suscitées et qu'il menait[1], aux communales à Charleroi le 9 octobre 1994 (1 788 voix, 1,64 %, aucun élu[2]) et aux législatives (circonscription francophone du Sénat) le 21 mai 1995 (31 392 voix, 0,52 %, aucun élu[3]).

Certains membres du Parti socialiste ont été mis en cause pour leurs liens et leur complaisance envers le père Samuel, parmi lesquels Jean-Claude Van Cauwenberghe, à l'époque Liste des ministres-présidents de la Wallonie|ministre-président de la Région wallonne et ancien Bourgmestre (Belgique)|bourgmestre de Charleroi, qui avait pris la parole en décembre 2001 à l'invitation du prêtre pour l'ouverture au public des portes l'église Saint-Antoine-de-Padoue (qui appartenait précédemment aux franciscains) à Montignies-sur-Sambre en déclarant notamment « Je tiens ici à saluer l'extraordinaire disponibilité du père Samuel pour écouter les détresses de chacun et tenter de les soulager à sa façon ». Le quotidien Le Soir commentait ainsi l'attitude de « Van Cau » : « À défaut de montrer que le guérisseur de Gosselies est un pourvoyeur de fonds du PS local, on sait qu'il en est un des… fidèles serveurs de voix, lui qui, depuis 1994, appelle ses ouailles à voter socialiste. »[4]Modèle:,[5]. La Libre Belgique était quant à elle plus précise : « les deux hommes entretiennent des relations plus ou moins amicales depuis les élections communales de 1994. Le Père Samuel avait alors créé l'événement en annonçant son retrait de la course et en demandant à ses admirateurs de voter pour Van Cau. Même si cela ne représentait finalement que peu de voix (entre 1.000 et 1.500), c'est le genre de geste qu'un politicien peut difficilement oublier. »[6].

Sources

  1. Extraits de presse sur la liste SAMUEL aux élections communales à Charleroi en 1994 et aux élections sénatoriales dans la circonscription francophone en 1995
  2. résultats officiels des communales de 1994 à Charleroi, site de la Direction générale institutions et population du Ministère belge de l'Intérieur
  3. résultats officiels des sénatoriales de 1995, site de la Direction générale institutions et population du Ministère belge de l'Intérieur
  4. Stéphanie Hotton, Christian Laporte, Luc Delfosse, "Le prêtre controversé a inauguré « sa » propre église à Montignies-sur-Sambre - Van Cau chez le père Samuel", Le Soir 10 décembre 2001
  5. Au conseil communal de Charleroi, "Le bourgmestre n'a pas voulu se justifier sur sa participation à l'inauguration du couvent des Récollets de Montignies-sur-Sambre.", in: D.A, "Le père Samuel au conseil - Les Verts dénoncent le financement des œuvres du père par l'extrême droite", La Dernière Heure (éd. Charleroi) 22 décembre 2001
  6. Pascal André, "Le grand retour du Père Samuel", La Libre Belgique 7 décembre 2001