Racisme et islamophobie au PS français

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Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.

1983

En janvier 1983, le Premier ministre socialiste Pierre Mauroy, le ministre socialiste de l'Intérieur Gaston Defferre et le ministre socialiste du Travail Jean Auroux avaient stigmatisé les grévistes CGT de Renault-Billancourt, en majorité des « travailleurs immigrés », en les accusant d'être manipulés par des « intégristes ». Mauroy déclare notamment au Monde du 11 février que les grévistes de Renault "sont agités par des groupes religieux et politiques qui se déterminent en fonction de critères ayant peu à voir avec les réalités sociales françaises".

Le sociologue Abdelmalek Sayad écrira plus tard à ce sujet que "On ne mesure pas assez combien les ouvriers immigrés souffrent du climat de suspicion qui a gagné le travail et dont ils font une douloureuse expérience: des ouvriers pourtant analphabètes ont gardé des coupures de journaux rapportant les commentaires d'hommes politiques dénonçant les grèves des immigrés, laissant entendre qu'ils seraient de connivence avec quelque force étrangère."[1][2].

Notes et références

  1. dossier « Intégrisme musulman et grèves d'immigrés: quelle mouche a piqué Mauroy et Deferre ? », Libération, 1er février 1983
  2. Maryse Tripier, L'immigration dans la classe ouvrière en France, L'Harmattan, 1990, p.207 ISBN 9782738406408

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