Olivier Abdou Taoumi

De Suffrage Universel
Aller à : navigation, rechercher

Olivier Abdou Taoumi, né à Tanger le 9 juillet 1960, est un magistrat et un homme politique français.

Carrière professionnelle

Magistrat, ancien commissaire du gouvernement au tribunal administratif de Montpellier, Conseiller au Tribunal administratif de Montpellier, enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon et à l'Université de Montpellier

Participation politique

Candidat indépendant à Vaulx-en-Velin (Rhône).

Membre du PS jusqu'en janvier 2001 ("Après plusieurs expériences électorales en solo à Vaux-en-Velin (Rhône) et dans les Bouches-du-Rhône, et un passage au PS qu'il a quitté en janvier, il aurait rejoint le parti qui, à ses yeux, défend le mieux les immigrés."[1]).

Tête de liste aux régionales de 1998 dans les Bouches-du-Rhône, Liste "2e Génération", 1.396 voix (0.23%) (N.B.: il y avait une autre liste dans le même département portant le même nom, menée par Salem OULD-AHMED, qui a obtenu 3.317 voix (0.54%)

Tête de liste des Verts à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault, à côté de Montpellier), contre le maire sortant PCF, réélu au 1er tour) aux municipales de 2001: 365 voix (10,88%), 1 élu

En désaccord avec la direction régionale des Verts qui opte pour une liste commune avec le PS de Georges Frêche, sollicité par l'UDF pour figurer sur leur liste aux régionales de mars 2004 mais décline l'invitation et reste membre des Verts[2]

Nommé commissaire du gouvernement aux Antilles et en Guyane, il cède sa place au conseil municipal au suivant de la liste.

Déclarations

Août 2000: (à propos de la polémique sur l'"entrisme franco-maghrébin" chez les Verts de l'Hérault) "Un peu plus et on va dire que je veux créer le premier émirat andalou en Languedoc-Roussillon"[3]

Février 2004: "Olivier Abdou Taoumi, 43 ans, magistrat, professeur de droit à l'IEP de Bordeaux"[4]

«Je me retrouve traité comme un Arabe de service»
«Je viens de la gauche, j'étais membre du Conseil national des Verts, dont j'ai démissionné il y a un an et demi parce que je n'étais pas d'accord avec le virage à l'extrême gauche de la nouvelle direction. François Bayrou m'a approché, me proposant de construire autour de lui, dans la perspective de la présidentielle de 2007, une cellule afin de transformer l'UDF, parti de petits Blancs, en une formation représentative de toute la population française. La façon dont se préparent les élections régionales me déçoit terriblement. Je m'attendais à un signe fort, c'est-à-dire une personnalité issue de l'immigration placée dans une position visible. Je devais être candidat sur la liste UDF dans le Gard en quatrième position (deuxième homme), voire tête de liste. Au lieu de cela, on me propose la sixième place. Je me retrouve en fait traité comme un Arabe de service. Je vais donc me désister des listes UDF. Il existe un décalage très important entre le discours de François Bayrou et la base traditionaliste du parti. Récemment, j'ai encore entendu un militant s'écrier : "N'oublions pas que l'UDF est un parti de chrétiens !"»

Sources

Cette page est basée sur celle de l'ancien site Suffrage Universel (en version html), où les sources citées ci-dessous sont reproduites

  1. Richard Benguigui, "Adhérents contestés, entrisme et élections municipales à Montpellier", Le Monde, 11 novembre 2000
  2. selon lui-même, cf. échange de mails, il n'aurait jamais adhéré à l'UDF
  3. Le Canard Enchaîné, 23 août 2000
  4. Alain Auffray, Stéphanie Maurice et Pierre Daum, "Pourquoi ils ont décidé de se retirer des listes de la majorité", Libération, 20 février 2004