Olfa Laforce-Ben Abdennebi

De Suffrage Universel
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  • 2001 élue conseillère municipale PS à Villeneuve-d'Ascq - déléguée à la petite enfance et aux ludothèques
  • 2004 élue conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais
  • 2008 réélue conseillère municipale PS à Villeneuve-d'Ascq
  • 2008 candidate aux cantonales dans le canton de Villeneuve-d'Ascq-Sud (détenu par le PS, le sortant se se représentant pas), battue par une candidate divers gauche
  • 2010 candidate sur la liste PS-PRG-MRC aux régionales dans le département du Nord


Laurent Watiez, Villeneuve-d’Ascq, Olfa Laforce, la vague montante du PS en première ligne aux cantonales, La Voix du Nord 27 janvier 2008

Le PS, comme d’autres grandes formations, est souvent soupçonné de frilosité au regard de la parité, de la diversité et du renouvellement des générations. Dans le canton de Villeneuve-d’Ascq sud, il prouve le contraire avec Olfa Laforce, jeune femme d’origine étrangère à qui Guy Renaux, le conseiller général socialiste sortant, a volontairement laissé la place.

L’hypothèse d’une suppression des départements, émise par un ancien sherpa de François Mitterrand, a au moins un mérite : celui de rappeler l’existence des conseils généraux. Et pour les candidats aux cantonales, leur utilité. Hier, Olfa Laforce, qui incarne la vague montante du PS, n’a pas manqué l’occasion de défendre pied à pied une collectivité à ses yeux essentielle. « Depuis la Révolution, le Département porte une ambition collective, celle d’une proximité avec le citoyen, en charge, notamment, de l’action sociale. » A ceux qui critiquent les insuffisances de l’institution, la jeune conseillère municipale déléguée à la petite enfance oppose le bilan de la majorité socialiste. Dans le Nord, mais aussi à Villeneuve-d’Ascq sud, rendant un hommage appuyé à Guy Renaux. « Il a défendu avec une grande efficacité les projets importants de notre canton : les collèges, les infrastructures routières, l’aménagement de l’EHPAD du Moulin d’Ascq, sans oublier le développement touristique ». Un plaidoyer qui a permis à Olfa Laforce de contrer au passage les récentes attaques du candidat de l’UMP . Chiffres à l’appui (28M E consacrés à la rénovation des collèges) et rappels opportuns : « Il y a trois structures d’accueil pour personnes âgées dans le canton et bientôt un EHPAD de 232 lits ». Le tout en rappelant à son adversaire de droite que « le Département n’a pas vocation à remédier aux défaillances de l’État, même si, au quotidien, pour ne pas laisser se creuser encore plus le fossé social, il est obligé de la faire ».

Pour Olfa Laforce, l’enjeu est clair : préserver et conforter une politique dédiée à la solidarité. Une valeur qu’elle défend avec vigueur, et même un peu de « colère », au moment où « la droite compromet partout cette vision ». Prière de ne pas confondre. « Non, ce n’est pas de l’assistanat que d’aider une personne handicapée à obtenir un logement et un travail ! La vraie solidarité, c’est la solidarité active, celle qui tire les gens vers le haut ». A l’inverse, elle fustige « les cadeaux fiscaux accordés aux plus riches. Dans notre département, qui n’est pas connu pour sa richesse, les foyers les plus aisés ont reçu un chèque de près de 90 000 E de la part de Sarkozy ». Voilà pourquoi elle a accepté, « avec sérénité mais aussi avec détermination » de partir à la bataille pour le PS. Pour garder le canton à gauche, adresser « un carton jaune à la droite », mais aussi pour faire entendre une voix nouvelle. « Je veux mettre toute mon énergie, ma jeunesse, mes convictions au service des Villeneuvois, pour faire en sorte que tout ce qui fait notre fierté soit préservé, conforté, amplifié. » Un défi que celle qui affronte le suffrage universel direct pour la première fois (« il n’y a rien de plus stimulant ») est déjà prête à relever. Autour d’elle, tout le monde y croit, à commencer par Jean-Michel Molle, précieux suppléant et atout d’expérience. •



39 ans, juriste. Conseillère régionale, présidente de la commission des finances, je suis également conseillère municipale de Villeneuve d’Ascq, où j’ai rejoint la vie politique en 1998, après des engagements associatifs.

Enseignante durant 5 ans en économie et en droit, je suis aujourd’hui responsable de l’Observatoire des maltraitances du Conseil général.

Convaincue que c’est la politique qui change la vie, je veux rendre possible ce qui semble être du champ de l’impossible.[1]

Sources

  1. Profession de foi sur le site de campagne de la liste PS-PRG-MRC 2010 pour le Nord