Mourad Kaouah
Élus d'origine non-européenne Maires - Conseillers généraux - Parlementaires - Europarlementaires Élections législatives de 2002 - 2007 - 2012 - 2017 Élections municipales de 1965 - 1995 - 2001 - 2008 - 2014 Listes autonomes - Partis musulmans - Partis ethniques Profils des électeurs par origine nationale ou par religion Candidat.e.s d'origine non-européenne du FN Affiches électorales, tracts Bibliographie Modifier |
Mourad Kaouah, né le 11 avril 1919 à Aumale (Algérie, actuellement Sour El-Ghozlane), décédé le 7 octobre 1989, était un homme politique français.
Il a été adjoint au maire de Saint-Eugène[1], puis député d'Alger du 30 novembre 1958 au 3 juillet 1962 (fin de mandat des députés des départements algériens), pour le parti Unité de la République[2].
Réfugié en France après l'indépendance de l'Algérie, il travaille à l'EDF et s'investit dans des associations d'anciens combattants et de harkis.
En 1984, il figure en quatorzième position sur la liste du Front national pour les élections européennes, et encore en 1986 sur la liste FN pour les législatives à la proportionnelle, dans les Pyrénées-orientales.
Toutefois, le 9 novembre 1987, alors qu'il est appelé à siéger au Parlement européen après le décès de son colistier Olivier d'Ormesson, il déclare qu'il refuse d'exercer ce mandat, "ayant démissionné le 29 octobre 1986 de mes fonctions de secrétaire départemental des Pyrénées-Orientales du FN et, le 5 décembre, de son bureau politique, je n'appartiens plus à ce mouvement"[3].
Sources
- ↑ dans la banlieue d’Alger, actuellement Bologhine, où se trouve Notre-Dame d'Afrique, la basilique d'Alger
- ↑ Fiche de parlementaire, Site de l'Assemblée nationale
- ↑ "Les lézardes du Front National. M. Mourad Kaoua refuse de succéder à M. d'Ormesson à Strasbourg", Le Monde, 13 novembre 1987