Différences entre versions de « Entrisme communautaire »

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==Olivier Taoumi chez les Verts de Montpellier (1998)==
 
==Olivier Taoumi chez les Verts de Montpellier (1998)==
 
"En 1998, avec [Mustapha] Majdoul, il [Olivier Abdou Taoumi] a imprimé à sa communauté un mouvement d' «insertion républicaine». Il a choisi d'investir un parti, les Verts, et, à l'intérieur, de miser sur un homme: Jean-Louis Roumégas. En 1998, l'entrée concertée de 75 franco-marocains a chamboulé l'échiquier écologiste montpelliérain au profit de l'ami Roumégas."<ref>Jacques Molénat, "[http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-marocains-jouent-et-gagnent_473299.html Les Marocains jouent et gagnent]", ''L'Express'', 20 février 2008</ref>
 
"En 1998, avec [Mustapha] Majdoul, il [Olivier Abdou Taoumi] a imprimé à sa communauté un mouvement d' «insertion républicaine». Il a choisi d'investir un parti, les Verts, et, à l'intérieur, de miser sur un homme: Jean-Louis Roumégas. En 1998, l'entrée concertée de 75 franco-marocains a chamboulé l'échiquier écologiste montpelliérain au profit de l'ami Roumégas."<ref>Jacques Molénat, "[http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-marocains-jouent-et-gagnent_473299.html Les Marocains jouent et gagnent]", ''L'Express'', 20 février 2008</ref>
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Il a déclaré à propos de cette polémique sur l'"entrisme franco-maghrébin" chez les Verts de l'Hérault, "Un peu plus et on va dire que je veux créer le premier émirat andalou en Languedoc-Roussillon"<ref>''Le Canard Enchaîné'', 23 août 2000</ref>.
  
 
==Ahmet Daskapan chez Groenlinks à La Haye et ? au Parti travailliste à ? Rotterdam (1998)==
 
==Ahmet Daskapan chez Groenlinks à La Haye et ? au Parti travailliste à ? Rotterdam (1998)==

Version du 8 septembre 2017 à 20:43

A diverses reprises, dans plusieurs pays, des accusations d'"entrisme communautaire" ont été lancées dans des contextes de votes internes pour la désignation de candidats à des élections. En réalité, le phénomène d'adhésions groupées ne sont pas nouvelles dans ce contexte, par exemple quand des membres d'une association laïque ont, dans les années 1980-1990, massivement adhéré à une section du PS bruxellois pour permettre à un futur bourgmestre d'en prendre le contrôle, mais ce cas n'a jamais été évoqué dans les médias, il n'est probablement pas unique au niveau local.

? au Parti travailliste à Birmingham et à Manchester

Olivier Taoumi chez les Verts de Montpellier (1998)

"En 1998, avec [Mustapha] Majdoul, il [Olivier Abdou Taoumi] a imprimé à sa communauté un mouvement d' «insertion républicaine». Il a choisi d'investir un parti, les Verts, et, à l'intérieur, de miser sur un homme: Jean-Louis Roumégas. En 1998, l'entrée concertée de 75 franco-marocains a chamboulé l'échiquier écologiste montpelliérain au profit de l'ami Roumégas."[1]

Il a déclaré à propos de cette polémique sur l'"entrisme franco-maghrébin" chez les Verts de l'Hérault, "Un peu plus et on va dire que je veux créer le premier émirat andalou en Languedoc-Roussillon"[2].

Ahmet Daskapan chez Groenlinks à La Haye et ? au Parti travailliste à ? Rotterdam (1998)

"Il y a quelques mois s'était développé une querelle ouverte au sein de Groenlinks à La Haye. Des membres autochtones déclaraient ne plus se sentir membres de la "Gauche Verte" (Groenlinks), mais de la "Gauche alévie". Un groupe d'Alévis turcs avait en effet complètement bouleversé l'ordre proposé des candidats sur la liste pour les municipales en votant en bloc pour placer un candidat "venu de nulle part" à la deuxième place. D'après le correspondant d’un quotidien belge, "cet événement n'est que l'illustration d'un phénomène: beaucoup d'élus allochtones ne savent pas très bien s'ils doivent représenter leur parti tout entier ou seulement leur propre base"[3]. En fin de compte, 8 ans plus tard, avant une nouvelle échéance électorale communale, Daskapan a fini par quitter Groenlinks[4].

Moe Sihota et Ujjal Dosanjh au NDP de Colombie-britannique (2000)

"Both sides have targeted the Indo-Canadian community, signing up new NDP members so fast that 1,300 of 11,000 people enrolled did not even know they had become New Democrats. Those memberships were invalidated, possibly sapping Dosanjh's convention support."[5]

Asians au Parti conservateur et au Parti travailliste à Glasgow (2002)

"A sudden surge in Asians' membership of the Labour party in Glasgow is sparking fears of candidate warfare, with headquarters rejecting a substantial number of applications.

The looming fight over the reduced number of seats, following boundary changes, has led to a warning from general secretary Lesley Quinn that she will 'come down like a tonne of bricks' on those who try to bend party rules and pack constituency associations.

The row accompanies a dispute within Glasgow's Conservative Party, where Holyrood candidate Ashraf Anjum handed over £1700 in cash to pay for 113 new members' subscriptions. That raised the city membership by 16% and gave Anjum a clear advantage in securing a top position on the Tory top-up list for next May's Scottish parliament election. (...) Rows over Asian political activity have more often affected Scottish Labour, and the Sunday Herald has learned they have returned, with hundreds of new membership applications this year, many of them in Cathcart, about 95% from people with Asian names. The party hierarchy is using tough new rules on recruitment to knock back 'a substantial' number of those who have signed up.

This involves writing to them at their home addresses to check on their commitment to the party, and finding repeatedly that there is no reply. Asian politicians in Glasgow are open about their desire to see their community better represented, having only four councillors and with no ethnic minority presence in the Scottish parliament. Shut out by party elites, the tactic of building up membership is seen as legitimate.

With hundreds of new members largely in the Cathcart constituency, they will quickly form a majority of members, as last year's membership figures show only 780 members, many of them signed up only to use the party's social club in Castlemilk. (...)"[6]

Belkhir Belhaddad au PS français en 2017

extrait de l'article de la Wikipédia francophone:

En décembre 2016, (Belkhir Belhaddad) tente d'obtenir l'investiture socialiste pour les élections législatives de 2017 sur la 2e circonscription de la Moselle, mais est contraint de renoncer à la suite de l'affaire dite « des cartes » : en mai 2016, la fédération du PS de Moselle constate un afflux d'adhésions à Metz, à contre-courant de la désaffection générale pour le PS[7] [8] [9] [10]; le Bureau national des adhésions (BNA) du PS se saisit de cette situation et décide d'écarter du vote pour l'investiture socialiste aux législatives prévue les 8 et 9 décembre 2016 les adhérents inscrits après le 31 décembre 2015. Ne pouvant plus mathématiquement être investi, Belkhir Belhaddad retire alors sa candidature et démissionne du Parti socialiste le 2 décembre 2016, laissant l'adjoint aux finances Jean-Michel Toulouze seul en lice[11]. Il rallie alors le mouvement En Marche et soutient la candidature d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017, indiquant « ne pas exclure être candidat » à l'investiture En Marche[12]. Le 11 mai 2017, il obtient l'investiture LREM sur la première circonscription de la Moselle[13].

Sources

  1. Jacques Molénat, "Les Marocains jouent et gagnent", L'Express, 20 février 2008
  2. Le Canard Enchaîné, 23 août 2000
  3. Steven De Foer, De Standaard, 4 mars 1998, voir: Élections municipales néerlandaises de 1998
  4. Communiqué de presse, "GroenLinks doet mee in Den Haag", Site de Groenlinks, 6 septembre 2006
  5. Jennifer Hunter and Chris Wood, " Sikh Power: As the B.C. NDP leadership campaign heats up, a potent political community flexes its muscle", Maclean's, 21 février 2000
  6. Douglas Fraser, "Labour reject Asian party applications, Sunday Herald (Glasgow), 22 septembre 2002
  7. "L’intrigante flambée des adhésions au PS de Metz", Le Républicain lorrain, 18 mai 2016
  8. "Metz: enquête interne sur un étonnant nombre d'adhésions au Parti socialiste", France 3 Grand-Est, 18 mai 2016
  9. "Le PS ouvre une enquête en raison… d'un afflux d'adhésions !", Marianne, 18 mai 2016
  10. Cécile Soulé, "Flambée suspecte d'adhésions au Parti socialiste en Moselle", France Bleu, 31 mai 2016
  11. "Fâché, l’adjoint aux sports de Metz rend sa carte du PS", Le Républicain lorrain, 2 décembre 2016
  12. "Législatives: qui se met En Marche ! à Metz ?", Le Républicain lorrain, 5 février 2017
  13. "Législatives à Metz: la majorité municipale coupée en deux", Le Républicain lorrain, 12 mai 2017

Liens externes

http://archive.spectator.co.uk/article/31st-may-1997/14/ethnic-entryism http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/1369183X.1998.9976618#.Va5alfntmko

Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.