Discrimination politique sur base de la nationalité à la naissance

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Plusieurs pays interdisent à un citoyen qui n'était pas détenteur de leur nationalité à sa naissance d'exercer certains mandats politiques. C'est notamment le cas des Etats-Unis et de l'Algérie[1] pour la présidence de la république, mais certains pays latino-américains étendent cette interdiction au mandat de parlementaire.


Algérie

L'actuel (depuis 2002) président du Conseil de la Nation (Sénat) algérien, Abdelkader Bensalah, aurait acquis la nationalité algérienne par naturalisation en septembre 1965, à l’âge de 24 ans peu de temps avant d’être nommé diplomate à l’ambassade d’Algérie en Egypte. Il est né le 24 novembre 1941 à Fellaoucene, dans la wilaya de Tlemcen, et a déjà été président de du Conseil national de la transition de 1992 à 1997, puis de l'Assemblée populaire nationale algérienne de 1997 à 2002, sous le régime militaro-politique qui a suivi le putsch de 1991. De par sa fonction actuelle, il est susceptible d'assumer la présidence de la république par intérim en cas d'incapacité ou de décès du président, mais certains ont soulevé en 2011 la question de sa nationalité acquise par naturalisation qui le disqualifierait pour un tel intérim[2].


Notes et sources

  1. L’article 73 de la loi fondamentale stipule que pour « Pour être éligible à la Présidence de la République, le candidat doit : Jouir uniquement de la nationalité algérienne d'origine ».
  2. Mehdi Benslimane, Naturalisé en 1965 : Abdelkader Bensalah, président du Sénat, pas éligible à l’intérim présidentiel, Dernières nouvelles d'Algérie, 1er Mai 2011