Différences entre versions de « Chafia Mentalecheta »

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==Biographie==
 
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Née en France métropolitaine d'un père algérien, membre du FLN pendant la guerre d'Algérie, et de mère français, elle a vécu à Blida, en Algérie, de l'âge de 2 ans à ses 27 ans, puis à Clermont-Ferrand et s'est établie en 1986 à Brioude (Haute-Loire)<ref name="JA2015"/>.
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Née en France métropolitaine d'un père algérien, membre du FLN pendant la guerre d'Algérie, et de mère française, elle a vécu à Blida, en Algérie, de l'âge de 2 ans à ses 27 ans, puis à Clermont-Ferrand et s'est établie en 1986 à Brioude (Haute-Loire)<ref name="JA2015"/>.
  
 
==Militantisme politique==
 
==Militantisme politique==

Version actuelle datée du 27 juillet 2020 à 08:28

Chafia Mentalecheta, née à Clermont-Ferrand en 1958, est une femme politique franco-algérienne, candidate à l'Assemblée nationale française en 2007, députée à l'Assemblée nationale populaire algérienne de 2012 à 2017[1].

Biographie

Née en France métropolitaine d'un père algérien, membre du FLN pendant la guerre d'Algérie, et de mère française, elle a vécu à Blida, en Algérie, de l'âge de 2 ans à ses 27 ans, puis à Clermont-Ferrand et s'est établie en 1986 à Brioude (Haute-Loire)[1].

Militantisme politique

Militante, puis cadre du Parti socialiste français jusqu'en 2007, elle s'est présentée en tant que candidate indépendante "divers gauche" aux législatives françaises la même année[2].

Une des deux élu.es de la circonscription France Nord à l'Assemblée nationale populaire algérienne en 2012[3], sur la liste Union des forces démocratiques et sociales (UFDS[4]), elle n'a pas été réélue en tant que candidate sur une liste indépendante en 2017.

Pendant son mandat, elle s'est notamment opposée aux discriminations subies par les Franco-Algérien.nes tant en France (entre autres les Chibanis, aussi les titulaires d'une carte de résidence[5]) qu'en Algérie (e.a. les femmes[6] et les binationaux.ales[7][8]). Elle a également dénoncé en novembre 2015 le soutien de Dalil Boubekeur, Recteur de la Grande Mosquée de Paris à Christian Estrosi, maire UMP de Nice et candidat aux élections régionales en PACA, "candidat nostalgique de l’Algérie française, qui se félicite de l’œuvre civilisatrice de la France pendant la période coloniale en Algérie et qui assimile les musulmans vivant en France à une cinquième colonne islamiste"[9].

Sources et notes

  1. 1,0 et 1,1 Nadir Dendoune, "Algérie: Chafia Mentalecheta, une députée qui ne lâche rien", Jeune Afrique, 20 août 2015
  2. Serge Weidmann, "Chafia Mentalecheta: L'intérêt général avant tout", Vent d'Auvergne (blog), 1er juin 2007
  3. l'autre était Djamel Bouras, du FLN
  4. parti créé en 2012 par l'ancien ministre FLN et ancien député RND Noureddine Bahbouh
  5. Arezki Ibersiene, " Interdiction d’entrée en France avec un passeport ordinaire : qui est concerné ?", TSA-Algérie, 22 juillet 2015
  6. Kaci Haider, "Violence contre les femmes: La députée Mentalecheta s’inquiète du blocage du Sénat", Algérie 1, 13 novembre 2015
  7. Chafia Mentalecheta, "L’indigénat constitutionnalisé entre les deux rives", Algérie Patriotique, 7 janvier 2016
  8. Karim Bouali, "Chafia Mentalecheta à Algeriepatriotique : «L’article 51 est destiné à diviser les Algériens»", Algérie Patriotique, 12 janvier 2016
  9. "Chafia Mentalecheta dénonce le soutien du recteur de la Grande Mosquée de Paris à Christian Estrosi" (Communiqué), Algérie 1, 7 novembre 2015

Liens externes

Iconographie

Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.