Citoyens originaires des pays arabes du Parti social-chrétien

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Électrices et électeurs, candidat.e.s et élu.e.s d'origine étrangère ou binationales.aux en Belgique
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Les Citoyens originaires des pays arabes du Parti social-chrétien (COPA-PSC) était une structure visant à regrouper les membres de ce parti politique belge francophone originaires du monde arabe.

Signature de la convention en 1999

Une convention entre les COPA-PSC, représentés par Abdeslam Bakrim[1], Fatima Moussaoui[2] et Ahmed Bakkali[3], et la direction du parti, représentée par le Président Philippe Maystadt, la Vice-Présidente Joëlle Milquet et le Président du Comité Directeur Dominique Drion, a été signée à Bruxelles le 17 mai 1999 (voir le document scanné plus bas).

Contexte et suites vus par un militant PSC de l'époque

(...) la signature de (cette convention a eu lieu) dans la salle de réunion "De Gasperi" au premier étage du siège rue des Deux Eglises, c'était assez "révolutionnaire" pour l'époque et résultat d'âpres négociations, l'idée était d'obtenir une présence effective avec droit de vote en bureau politique. (...) Fatima Moussaoui n'était pas présente à cette réunion. Personne n'a plus entendu parler des COPA par la suite, et même déjà à l'époque, il n'y avait pas grand monde à avoir entendu parler de cette convention. Les deux personnes qui y tenaient le plus étaient Ahmed Bakkali (...) et dans une certaine mesure Abdeslam Bakrim, mais avec leur départ, il ne restait plus personne pour soutenir l'existence d'un groupe organisé au sein du PSC, s'en est suivie une longue traversée du désert, jalonnée par la mutation du PSC (Nouveau PSC pour être exact) en cdH, puis l'arrivée d'une génération de militants plus intéressés qu'intéressants, et qui sont davantage dans une logique de recherche de carrière politique (démarche non moins légitime que d'autres) et beaucoup moins intéressés par une dynamique collective.[4]

Unicité de la démarche ?

Fin 2002, Osman Saglam, à l'époque conseiller communal PS à Saint-Josse, a mené, au nom de plusieurs fédérations turques (dont il n'est pas clair si elles l'avaient ou non mandaté), des négociations avec Joëlle Milquet en vue de créer une structure équivalente au COPA pour les Turcs, avec représentation dans les instances du CDH. Les négociations étaient assez avancées, avec des propositions concrètes de J. Milquet envoyées par courrier à O. Saglam[5] [6].

Sources

  1. d’origine marocaine, candidat aux élections communales à Saint-Gilles en 1994 et en 1995, non élu, il n'a plus jamais été candidat par la suite; il ne semble plus avoir été actif très longtemps au sein du PSC/CDH après 1999
  2. d’origine marocaine, candidate à la Chambre en 1999, 2003 et 2007, non élue, au Parlement régional bruxellois en 2004, élue, non réélue aux élections régionales de 2009
  3. d’origine marocaine, responsable de l’USFP-Belgique, traducteur juré et président du Bureau de la section arabe de la CSC, candidat aux élections régionales de 1999, non élu, candidat à la Chambre en 2003, non élu, élu à Saint-Gilles aux communales de 2000, il a apparemment quitté le PSC/CDH un peu avant les élections régionales bruxelloises de 2004, mécontent de sa position sur la liste
  4. entretien par mail, 27 mars 2009
  5. Pierre-Yves Lambert, "Osman Saglam, ex-futur sénateur coopté", Suffrage Universel (Liste de diffusion), 3 février 2003; voir aussi sur la même page les démentis des porte-parole desdites fédérations turques
  6. (note de Pierre-Yves Lambert: il m'a lui-même montré à l'époque le document en négociation)

Voir aussi

Documents