Élu.e.s socialistes transfuges vers l'extrême droite

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Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.

Cette liste ne reprend que la période après 1945, prioritairement en Belgique et en France.

Belgique

PSB

  • 1961: William Van Remoortel (1888-1965), sénateur POB/PSB de 1937 à 1961, date à laquelle il se présente comme tête de liste à la Chambre pour l'Union nationale des indépendants, un parti poujadiste[1] Il avait obtenu 1.532 voix sur la liste PSB au Sénat en 1958, il en obtient 1.310 à la tête de la liste UNI (en cartel avec le Parti social indépendant, formation de même nature) à la Chambre en 1961[2].

PS

SP/SP.A

  • 1992: Staf Neel (1944-2012), conseiller communal SP à Anvers de 1971 à 1992 (et conseiller provincial de 1977 à 1985), passe au Vlaams Blok en cours de mandat, réélu sur la liste VB en 2000 et en 2006, élu député fédéral de 2003 à 2007

France

SFIO

PS

  • 2001-2002 (a quitté le PS en 1989): Joël Wilmotte, maire d'Hautmont (Nord) depuis 1989, qui s'est illustré dès le début de son mandat par ses actes et propos racistes et discriminatoires, rejoint le Rassemblement pour la France (RPF) de Charles Pasqua en 2001, puis l'UMP (qui autorise la double affiliation avec le RPF) en 2002
  • 2011 (ancien élu): Karim Ouchikh, maire adjoint de Gonesse (Val d'Oise) de 1995 à 2007, membre du PS jusqu'au début des années 2000, s'est rallié au Front national sans en prendre la carte[3], il est d'abord devenu vice-président du Rassemblement pour l’indépendance de la France (RIF)[4], et depuis 2014 président d'un autre parti-satellite du Rassemblement Bleu Marine, Souveraineté, Indépendance et Libertés (SIEL); candidat FN/RBM aux départementales de 2015
  • 2011 (ancien élu) Antoine Ibba, ancien conseiller municipal PS de 2002 à 2008, (il affirme ne jamais avoir eu la carte du parti), responsable de la section FN depuis 2011[5]); tête de liste FN à Grenay (Pas-de-Calais) aux municipales de 2014
  • 2013: Marcelle Arsac, conseillère municipale PS d'Orange (Vaucluse), s'est ralliée à l'actuel député et maire, Jacques Bompard (Ligue du Sud, ex-FN) en vue des municipales de mars 2014[6]
  • 2013: "sept candidats frontistes sont issus du PS. On peut notamment citer Antoine Ibba, tête de liste à Grenay (Pas-de-Calais), Mungo Shematsi à Saint-Martin-d'Hères (Isère) ou l'ex-conseiller municipal Daniel Gest à Outreau (Pas-de-Calais)[7]"
  • 2015 (suppléante): Céline Maillard, suppléante du conseiller général PS Francis Lec lors des élections cantonales de 2009, ensuite membre de l'équipe de l'ancien député PCF de la Somme Maxime Gremetz pour les élections cantonales de 2011[8]; candidate FN/RBM aux départementales de 2015

Sources

  1. Francis Balace, De l'avant à l'après-guerre, l'extrême droite en Belgique francophone, éditions De Boeck Supérieur, Bruxelles, 1994 ISBN 9782804118785 p.151
  2. Michel Géoris-Reitshof, L'extrême-droite et le néo-fascisme en Belgique, P. de Meyère, 1962 pp.52-53
  3. "Un ex-élu PS rejoint le FN", Le Figaro, 18 novembre 2011
  4. Bruno Gollnisch, "Karim Ouchikh, un souverainiste conséquent!", Blog de Bruno Gollnisch, 12 octobre 2011
  5. "Après une période de flottement, on lui a confié les rennes de la section locale et, en l'espace de deux ans, on compte près de 100 adhérents." - "Antoine Ibba, le candidat FN", L'Avenir de l'Artois, 19 décembre 2013
  6. Pauline Théveniaud, "Municipales à Orange: une socialiste rejoint l'ex-FN Jacques Bompard", Le Parisien, 13 décembre 2013
  7. "UMP, PS, MoDem : ces transfuges passés sous pavillon FN", Le Point, 21 juin 2013
  8. "Départementales : du PS au FN, le singulier parcours d'une élue picarde", Le Figaro, 25 février 2015