Différences entre versions de « Élections municipales espagnoles de 2011 »

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==Électorat==
 
==Électorat==
Le système espagnol de droit de vote municipal accorde celui-ci aux résidents étrangers dont les pays ont conclu un accord de réciprocité avec l'Espagne (voir [[Droit de vote des étrangers en Espagne]]). Avant ces élections du 22 mai 2011, seuls les autres pays de l'Union européenne et la Norvège étaient concernés, cette fois-ci ils étaient neuf de plus: Bolivie, Cap-Vert (depuis le 13 janvier 2011), Chili, Colombie, Équateur, Islande, Nouvelle-Zélande, Paraguay et Pérou. Les demandes d'inscriptions sur les listes électorales devaient être introduites au plus tard le 25 janvier 2011, l'Oficina del Censo Electoral (OCE) avait envoyé des courriers personnalisés aux résidents concernés, sauf à ceux dont les traités bilatéraux ont été enregistrés très peu de temps avant la clôture des listes (Cap-Vert et Islande). Les conditions de résidence pour les extracommunautaires étaient de 5 ans, sauf pour les Norvégiens, pour lesquels 3 ans suffisaient<ref>[http://www.ine.es/prensa/np614.pdf Formación del censo electoral de los extranjeros residentes en España para las elecciones municipales de 22 de mayo de 2011.En las elecciones municipales de 2011 podrán votar ciudadanos de la UE, Noruega, Chile, Colombia, Ecuador, Nueva Zelanda, Paraguay, Perú y de otros países que establezcan futuros acuerdos], Notas de prensa, Instituto Nacional de Estadística, 7 septembre 2010</ref><ref>[http://www.ine.es/prensa/np630.pdf Elecciones municipales de 22 de mayo de 2011. Los ciudadanos nacionales de Bolivia, Chile, Colombia, Ecuador, Noruega, Nueva Zelanda, Paraguay y Perú, residentes en España e inscritos en el censo electoral podrán votar en las elecciones municipales], Notas de prensa, Instituto Nacional de Estadística, 24 novembre 2011</ref><ref name="ine">[http://www.ine.es/prensa/np641.pdf Elecciones municipales de 22 de mayo de 2011. El plazo para que los extranjeros nacionales de países con Acuerdos se inscriban en el censo electoral y puedan votar en las elecciones municipales se amplía hasta el 25 de enero de 2011. Podrán hacerlo los ciudadanos nacionales de Bolivia, Cabo Verde, Chile, Colombia, Ecuador, Islandia, Noruega, Nueva Zelanda, Paraguay y Perú], Notas de prensa, Instituto Nacional de Estadística, 22 janvier 2011</ref>.
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Le système espagnol de droit de vote municipal accorde celui-ci aux résidents étrangers dont les pays ont conclu un accord de réciprocité avec l'Espagne (voir [[Droit de vote des étrangers en Espagne]]). Avant ces élections du 22 mai 2011, seuls les autres pays de l'Union européenne et la Norvège étaient concernés, cette fois-ci ils étaient neuf de plus: Bolivie, Cap-Vert (depuis le 13 janvier 2011), Chili, Colombie, Équateur, Islande, Nouvelle-Zélande, Paraguay et Pérou. Les demandes d'inscriptions sur les listes électorales devaient être introduites au plus tard le 25 janvier 2011, l'Oficina del Censo Electoral (OCE) avait envoyé des courriers personnalisés aux résidents concernés, sauf à ceux dont les traités bilatéraux ont été enregistrés très peu de temps avant la clôture des listes (Cap-Vert et Islande). Les conditions de résidence pour les extracommunautaires étaient de 5 ans, sauf pour les Norvégiens, pour lesquels 3 ans suffisaient<ref>"[http://www.ine.es/prensa/np614.pdf Formación del censo electoral de los extranjeros residentes en España para las elecciones municipales de 22 de mayo de 2011.En las elecciones municipales de 2011 podrán votar ciudadanos de la UE, Noruega, Chile, Colombia, Ecuador, Nueva Zelanda, Paraguay, Perú y de otros países que establezcan futuros acuerdos]", ''Notas de prensa, Instituto Nacional de Estadística'', 7 septembre 2010</ref><ref>"[http://www.ine.es/prensa/np630.pdf Elecciones municipales de 22 de mayo de 2011. Los ciudadanos nacionales de Bolivia, Chile, Colombia, Ecuador, Noruega, Nueva Zelanda, Paraguay y Perú, residentes en España e inscritos en el censo electoral podrán votar en las elecciones municipales]", ''Notas de prensa, Instituto Nacional de Estadística'', 24 novembre 2011</ref><ref name="ine">"[http://www.ine.es/prensa/np641.pdf Elecciones municipales de 22 de mayo de 2011. El plazo para que los extranjeros nacionales de países con Acuerdos se inscriban en el censo electoral y puedan votar en las elecciones municipales se amplía hasta el 25 de enero de 2011. Podrán hacerlo los ciudadanos nacionales de Bolivia, Cabo Verde, Chile, Colombia, Ecuador, Islandia, Noruega, Nueva Zelanda, Paraguay y Perú]", ''Notas de prensa, Instituto Nacional de Estadística'', 22 janvier 2011</ref>.
  
 
===Ressortissants de l'Union européenne===
 
===Ressortissants de l'Union européenne===
  
Les électeurs étrangers, principalement des Britanniques mais aussi quelques Allemands, constituent la majorité de l'électorat municipal dans deux municipalités de la province d'Alicante (Généralité de Valence), San Fulgencio (5.617 électeurs dont 3.225 étrangers - 3.212 communautaires - soit 57,41%)et Llíber (768 électeurs dont 458 étrangers, tous communautaires, soit 59,64%), et plus de 40% dans six autres, Benitatxell (1.331 électeurs étrangers, soit 49,41%), Daya Vieja (195 électeurs étrangers, soit 48,45%), Teulada (3.788 électeurs étrangers, soit 48,47%) et Els Poblets (869 électeurs étrangers, soit 44,04%)<ref>''[http://www.elmundo.es/elmundo/2011/05/16/valencia/1305545378.html Dos municipios alicantinos tienen más votantes extranjeros que españoles]'', El Mundo, 16 mai 2011</ref>.
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Les électeurs étrangers, principalement des Britanniques mais aussi quelques Allemands, constituent la majorité de l'électorat municipal dans deux municipalités de la province d'Alicante/Alacant (Généralité de Valence), San Fulgencio (5.617 électeurs dont 3.225 étrangers - 3.212 communautaires - soit 57,41%) et Llíber (768 électeurs dont 458 étrangers, tous communautaires, soit 59,64%), et plus de 40% dans quatre autres, Benitatxell (1.331 électeurs étrangers, soit 49,41%), Daya Vieja (195 électeurs étrangers, soit 48,45%), Teulada (3.788 électeurs étrangers, soit 48,47%) et Els Poblets (869 électeurs étrangers, soit 44,04%)<ref>"[http://www.elmundo.es/elmundo/2011/05/16/valencia/1305545378.html Dos municipios alicantinos tienen más votantes extranjeros que españoles]", ''El Mundo'', 16 mai 2011</ref>.
  
 
===Ressortissants extracommunautaires===
 
===Ressortissants extracommunautaires===
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===Résidents espagnols à l'étranger===
 
===Résidents espagnols à l'étranger===
Pour la première foi, les résidents espagnols à l'étranger ont perdu leur droit de vote aux élections municipales, alors qu'ils représentaient dans certaines municipalités de Galice jusqu'à 40% de l'électorat, et que pour cette seule région ils étaient 365.172 (majeurs) à la clôture des listes électorales en 2010, soit 13,67% de l'électorat régional, contre 3,9% pour l'Espagne tout entière. La [[Loi de mémoire historique]] à elle seule a fait augmenter entre janvier et novembre 2010 le nombre de Galiciens de l'étranger de 29.815 unités<ref>Carlos Punzón, [http://www.lavozdegalicia.es/galicia/2011/01/17/0003_201101G17P4991.htm El censo exterior bate récords cuando se queda sin poder votar] La Voz de Galicia, 17 janvier 2011</ref>.
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Pour la première fois, les résidents espagnols à l'étranger ont perdu leur droit de vote aux élections municipales, alors qu'ils représentaient dans certaines municipalités de Galice jusqu'à 40% de l'électorat, et que pour cette seule région ils étaient 365.172 (majeurs) à la clôture des listes électorales en 2010, soit 13,67% de l'électorat régional, contre 3,9% pour l'Espagne tout entière. Il y avait même quatre petites municipalités où les électeurs résidant à l'étranger étaient plus nombreux que ceux résidant sur place: Gomesende (52,76%), Avión, Bande et Arnoya. La [[Loi de mémoire historique]] à elle seule a fait augmenter entre janvier et novembre 2010 le nombre d'électeurs galiciens de l'étranger de 29.815 unités<ref>Carlos Punzón, "[http://www.lavozdegalicia.es/galicia/2011/01/17/0003_201101G17P4991.htm El censo exterior bate récords cuando se queda sin poder votar]", ''La Voz de Galicia'', 17 janvier 2011</ref>.
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<!-- ==Système électoral== -->
  
<!-- ==Système électoral== -->
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==Candidats==
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http://www.ociolatino.com/2011/05/latinos-en-las-elecciones-espanolas-del-22-de-mayo.html
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http://www.parainmigrantes.info/latinos-en-las-proximas-elecciones-municipales-y-autonomicas/
  
==Maires sortants d'origine non-européenne==
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<ref name="belen">Belén Anca López, "[http://www.semana.com/mundo/elecciones-municipales-espana-mil-extranjeros-estan-entre-candidatos/156872-3.aspx Elecciones municipales en España: mil extranjeros están entre los candidatos]", ''EFE'', 17 mai 2011</ref>
*Abdeslam Jesús Aoulad Ben Salem Lucena («&nbsp;[[Abdeslam Lucena]]&nbsp;»), maire de [http://es.wikipedia.org/wiki/Benamocarra Benamocarra] (province de Malaga, Région d'Andalousie, 3.080 hab. en 2008) depuis 2003<ref>Agustín Peláez, ''[http://past-editions.surinenglish.com/noticias.php?Noticia=1953&amp;Week=38 Youth at the Town Hall]'', Sur in English, 11-17 juillet 2003 </ref>(réélu en 2007), du Partido Andalucista, dont il est membre de l'Exécutif national, et pour lequel il a été candidat aux élections autonomes d'Andalousie en 2008. En 2011, il était cette fois candidat investi par le Partido Popular (droite conservatrice), qui a remporté les élections haut la main, et il fait également partie des maires qui siègeront au conseil provincial, élu au scrutin indirect<ref>''[http://www.20minutos.es/noticia/1082417/0/ El Comité Electoral del PP aprueba la lista de diputados, "un antes y un después" en la historia de la provincia]'', Europa Press, 14 juin 2011</ref><ref>[http://elecciones.lainformacion.com/municipales/2011/andalucia/malaga/benamocarra.html Résultats électoraux à Benamocarra aux municipales de 2003, 2007 et 2011]</ref>
 
*[[Juan Antonio de la Morena]] (Partido Popular), de père espagnol et de mère équato-guinéenne, est depuis juin 2007 le "premier maire noir d'Espagne", maire de [http://es.wikipedia.org/wiki/Villamantilla Villamantilla], une localité de 800 habitants située à 40 km de Madrid<ref>Cristina Galindo, ''[http://www.elpais.com/articulo/sociedad/ecuatoriano/Moncloa/elpepisoc/20081230elpepisoc_1/Tes ¿Y un ecuatoriano en La Moncloa?]'', El País, 30 décembre 2008</ref>. Il a été réélu en 2011, sa liste ayant obtenu, comme en 2007, 5 sièges sur 7 au conseil municipal, avec un gain en voix et en pourcentage: 389 voix (240 en 2007) et 62,64% (57,83% en 2007) <ref>''[http://noticias.terra.es/2011/espana/0523/actualidad/reelegido-en-villamantilla-madrid-por-mayoria-absoluta-el-unico-alcalde-negro-de-espana.aspx Reelegido en Villamantilla (Madrid) por mayoría absoluta el único alcalde negro de España]'', Terra Noticias - Europa Press, 23 mai 2011</ref><ref>[http://elecciones.lainformacion.com/municipales/2011/madrid/madrid/villamantilla.html Résultats électoraux à Villamantilla aux municipales de 2003, 2007 et 2011]</ref>.
 
  
<!-- ==Candidats==
 
 
===sur les listes PSOE===
 
===sur les listes PSOE===
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El gobernante PSOE se presenta a estos comicios como la formación política que más candidatos de origen extranjero presenta en sus listas electorales, con un total de 586.
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De ellos, el 55 por ciento son de origen europeo, el 34 por ciento procede de Latinoamérica y el 11 por ciento de África y Asia, según datos aportados por este partido.
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Los candidatos de origen latinoamericano proceden en su mayoría de Ecuador, Argentina y Colombia, mientras que los europeos lo hacen del Reino Unido, Rumanía y Alemania.
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Entre el resto de los países, la procedencia mayoritaria es Marruecos, según los mismos datos.
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Incluso, siete de ellos son cabeza de lista en diversas localidades españolas de las regiones del País Vasco (norte), Islas Baleares o Extremadura (oeste), entre otras.
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El responsable de Movilización Social de los socialistas, Pedro Zerolo, destaca que el PSOE "sigue siendo el único partido" que incorpora en su estructura política a diferentes realidades a través de los grupos Federales de Punto Latino, Rumano-Búlgaro, Afrosocialista y Árabe Socialista, "lo que demuestra el compromiso socialista con la diversidad como valor ciudadano y político". <ref name="belen"/>
  
 
===sur les listes PP===
 
===sur les listes PP===
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El conservador Partido Popular, el principal de la oposición en España, lleva en sus listas electorales un total de 417 candidatos de origen extranjero, siendo la mayor parte europeos: 137 son británicos, 69 rumanos, 44 alemanes y 24 franceses, entre otros.
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Además, reúne a nueve peruanos, ocho argentinos, cinco ecuatorianos, cinco dominicanos y cuatro colombianos, según los datos aportados por este partido.
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Honduras, México, Venezuela y Brasil cuentan con dos candidatos cada uno, y Bolivia, Cuba y Uruguay con uno.
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Alicante, en el este español y donde residen muchos ciudadanos europeos, es la provincia por la que el PP presenta más candidatos extranjeros (124), seguida de Madrid (54), Málaga (48) y Almería (32).
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El Partido Popular, en un vídeo colgado en su página web, se enorgullece de apostar por candidatos inmigrantes en las elecciones municipales y por contar con el único alcalde de origen africano que hay en España, al que llaman "el Obama español".
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Juan Antonio de la Morena, el primer regidor de raza negra, en concreto en la localidad madrileña de Villamantilla, es uno de los protagonistas del vídeo con el que el PP quiere rendir homenaje a los 417 candidatos de otras nacionalidades que figuran en sus listas para los comicios del 22 de mayo.
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No es el único, ya que en el vídeo aparecen otros más, especialmente de procedencia latinoamericana. <ref name="belen"/>
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http://www.europapress.es/nacional/noticia-22-ppcv-incluye-listas-107-candidatos-extranjeros-20110518145323.html
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BLASCO DESTACA QUE PRIMA LA VALÍA Y NO EL ORIGEN
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22-M.- El PPCV incluye en sus listas a 107 candidatos extranjeros
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VALENCIA, 18 May. (EUROPA PRESS) -
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  Un total de 107 ciudadanos extranjeros forman parte de las listas con las que el Partido Popular de la Comunidad Valenciana (PPCV) concurre a las elecciones locales y autonómicas del próximo domingo, 22 de mayo.
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  Así lo ha destacado este miércoles el director del programa electoral de los 'populares valencianos' para estos comicios y consejero de Solidaridad y Ciudadanía, Rafael Blasco, que ha resaltado que el PPCV prima la valía de las personas y no su origen.
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  Blasco ha comentado que estos ciudadanos son "candidatos que no están en las listas para cumplir con ninguna cuota, sino para trabajar por sus ciudades y municipios". En este sentido, ha asegurado que al PPCV "no les importa dónde ha nacido cada cual, sino los valores y el trabajo que pueden aportan a la sociedad valenciana, de la que ellos forman parte".
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  El PPCV ha recordado que la Comunidad Valenciana es la autonomía española con un mayor número de candidatos extranjeros en las listas del Partido Popular. Este partido presenta 430 candidatos extranjeros en toda España (107 en la Comunidad Valenciana).
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  Con todo, el director del programa electoral del PPCV ha considerado que esta formación "es la opción política que representa a la mayoría de extranjeros de la Comunitat Valenciana, tanto para los ciudadanos comunitarios como para los de terceros países".
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  Rafael Blasco ha comentado que los británicos son los extranjeros más numerosos en las listas del PPCV, un total de 57, especialmente en la provincia de Alicante. Ha apuntado que esto "demuestra que estos ciudadanos sí están integrados en sus municipios" y que "se preocupan por participar activamente en la política local, al contrario de la creencia popularmente extendida".
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  El responsable 'popular' ha apuntado que "la reducida presencia de personas de origen inmigrante y extranjero en las listas electorales de otros partidos se debe a la poca apertura de los mismos", al tiempo que ha subrayado que "mientras, el PP prima razones como la aptitud y la valía de cada persona antes que el país de origen".
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  Asimismo, ha manifestado que el voto extranjero será "muy importante" en estas elecciones municipales ya que podrán votar 107.911 personas procedentes de estados miembros de la Unión Europea y 7.017 de países no comunitarios.
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  "El PPCV está en consonancia con las políticas europeas de inmigración porque la participación de los inmigrantes en el proceso democrático y en la formulación de las políticas y medidas de integración, especialmente a nivel local, favorece su integración", ha aseverado Blasco.
  
 
===sur les listes IU===
 
===sur les listes IU===
  
 
===sur d'autres listes de partis parlementaires===
 
===sur d'autres listes de partis parlementaires===
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===Nouveaux partis===
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==Élu(e)s==
====Partido Renacimiento y Unión de España (Prune)====
 
Ce parti "d'inspiration islamique" avait annoncé depuis deux ans, avec grand renfort de publicité de la part de tous les médias islamophobes, qu'il présenterait des listes aux municipales dans plusieurs villes espagnoles (son site mentionnait "Grenade, Málaga, Ceuta, Cádiz, Tolède, Murcie, et des localités du Pays basque et des Asturies") en 2011, il ne semble en avoir en fin de compte présenté aucune, son site internet n'a d'ailleurs pas été mis à jour depuis le 16 janvier 2011.
 
  
====Partido Ibérico de los Rumanos (Pirum)====
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===Maires d'origine non-européenne===
Ce parti d'immigrés roumains avait annoncé qu'il présenterait des listes dans trois municipalités de la province catalane de Lleide, il n'en a en fin de compte présenté qu'une, à Agramunt, elle a obtenu 26 voix (1% des suffrages)<ref>[http://www.ideal.es/especiales/elecciones/2011/resultados/index.html?autonomia=1&municipio=2964 Résultats des élections municipales à Agramunt en 2003, 2007 et 2011]</ref>.
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*Abdeslam Jesús Aoulad Ben Salem Lucena («&nbsp;[[Abdeslam Lucena]]&nbsp;»), maire de [http://es.wikipedia.org/wiki/Benamocarra Benamocarra] (province de Malaga, Région d'Andalousie, 3.080 hab. en 2008) depuis 2003<ref>Agustín Peláez, "[http://past-editions.surinenglish.com/noticias.php?Noticia=1953&amp;Week=38 Youth at the Town Hall]", ''Sur in English'', 11-17 juillet 2003 </ref>(réélu en 2007), du Partido Andalucista, dont il était membre de l'Exécutif national, et pour lequel il a été candidat aux élections autonomes d'Andalousie en 2008. En 2011, il était cette fois candidat investi par le Partido Popular (droite conservatrice), qui a remporté les élections haut la main, et il fait également partie des maires qui siègeront au conseil provincial, élu au scrutin indirect<ref>"[http://www.20minutos.es/noticia/1082417/0/ El Comité Electoral del PP aprueba la lista de diputados, "un antes y un después" en la historia de la provincia]", ''Europa Press'', 14 juin 2011</ref><ref>[http://elecciones.lainformacion.com/municipales/2011/andalucia/malaga/benamocarra.html Résultats électoraux à Benamocarra aux municipales de 2003, 2007 et 2011]</ref>
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*[[Juan Antonio de la Morena]] (Partido Popular), né à Malabo en 1971, de père espagnol et de mère équato-guinéenne, depuis juin 2007 le "premier maire noir d'Espagne", à [http://es.wikipedia.org/wiki/Villamantilla Villamantilla], une localité de 800 habitants située à 40 km de Madrid, a été réélu en 2011, sa liste ayant obtenu, comme en 2007, 5 sièges sur 7 au conseil municipal, avec un gain en voix et en pourcentage: 389 voix (240 en 2007) et 62,64% (57,83% en 2007) <ref>"[http://noticias.terra.es/2011/espana/0523/actualidad/reelegido-en-villamantilla-madrid-por-mayoria-absoluta-el-unico-alcalde-negro-de-espana.aspx Reelegido en Villamantilla (Madrid) por mayoría absoluta el único alcalde negro de España]", ''Terra Noticias - Europa Press'', 23 mai 2011</ref><ref>[http://elecciones.lainformacion.com/municipales/2011/madrid/madrid/villamantilla.html Résultats électoraux à Villamantilla aux municipales de 2003, 2007 et 2011]</ref>.
  
====Partido de los Extranjeros====
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===Suppléant(e)s d'origine non-européenne appelé(e)s à siéger===
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A mi-mandat, en juillet 2013, María Dolores Solano est devenue la première conseillère municipale (PSOE) d'origine équatorienne à [https://es.wikipedia.org/wiki/Totana Totana] (Région de Murcie), suite à la démission d'un élu<ref>EFE, "[http://www.laverdad.es/murcia/20130721/local/region/maria-dolores-solano-aguayza-201307211211.html María Dolores Solano será la primera concejal de origen ecuatoriano]", ''La Verdad'', 21 juillet 2013</ref>. Cette veuve de 47 ans, mère de trois enfants, était arrivée en Espagne 16 ans plus tôt, exerçant des emplois non qualifiés alors qu'en Equateur elle était secrétaire dans un institut de formation d'enseignants. Huitième sur la liste du PSOE en 2011, elle dirigeait l'association des femmes originaires de la province équatorienne de Cañar, d'où viennent quelques 3.000 habitants de Totana sur 32.000<ref>"[http://www.eldiario.ec/noticias-manabi-ecuador/275697-mujer-nacida-en-canar-es-electa-como-concejal-en-espana/ Mujer, nacida en Cañar, es electa como concejal en España]", ''El Diario'' (Equateur), 24 juillet 2013</ref>.
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En janvier 2015, également suite à la démission d'un élu, Leonor Castillo est à son tour devenue la première conseillère municipale (également PSOE) d'origine équatorienne à [https://es.wikipedia.org/wiki/Huelva Huelva] (Andalousie)<ref>J. Jiménez Gálvez, "[http://elpais.com/elpais/2015/04/14/planeta_futuro/1429017370_796559.html Las que vinieron y tomaron las riendas]", ''El País'', 22 avril 2015</ref>.<!-- "En 2011 acepté ir en las listas porque a muchas personas aún les cuesta concebir que nosotras somos una más. Que somos mujeres con sangre en las venas, que lloramos, que amamos...", relata esta madre de dos niños, que desembarcó en Barajas un 14 de febrero de 2000. El 24 de mayo volverá a concurrir en las elecciones municipales en la candidatura del PSOE.
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"El día que recogí mi acta de concejal la recibí con mucha responsabilidad. Ahora, cada extranjero se va a ver reflejado en mí. Para nosotros, lograr llegar a este cargo, es un paso más", continúa Castillo, que dejó a principios del siglo su puesto de gerente en una pequeña empresa y llegó a Lepe —donde ya estaba su marido, que trabaja como soldador industrial— para acarrear cajas en un almacén de manipulación de fruta. "Hemos pasado malos momentos. Pero vamos tirando. Desde luego, no podemos plantearnos volver. Por nuestros hijos [de 17 y 2 años]. Ellos aman esto. Quieren estudiar aquí", sentencia la edil. -->
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==Nouveaux partis de minorités==
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===Partido Renacimiento y Unión de España (Prune)===
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Ce [[Partido Renacimiento y Unión de España|parti "d'inspiration islamique"]] avait annoncé depuis deux ans, avec grand renfort de publicité de la part de tous les médias islamophobes, qu'il présenterait en 2011 des listes aux municipales dans plusieurs villes espagnoles (son site mentionnait "Grenade, Málaga, Ceuta, Cádiz, Tolède, Murcie, et des localités du Pays basque et des Asturies"), il ne semble en avoir en fin de compte présenté aucune, son site internet n'a d'ailleurs pas été mis à jour depuis le 16 janvier 2011.
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===Partido Ibérico de los Rumanos (Pirum)===
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Ce [[Partido Ibérico de los Rumanos|parti d'immigrés roumains]] avait annoncé qu'il présenterait des listes dans trois municipalités de la province catalane de Lleida, il n'en a en fin de compte présenté qu'une dans cette province, à [http://es.wikipedia.org/wiki/Agramunt Agramunt] (5.618 habitants en 2010, dont 1.020 étrangers<ref>"[http://www.idescat.cat/emex/?id=250030#h40 Agramunt - El municipi en xifres]", ''Institut d'Estadística de Catalunya''</ref>, mais où seuls 34 étrangers, tous ressortissants UE, s'étaient inscrits comme électeurs sur un total de 3.889 électeurs), elle a obtenu 26 voix (1% des suffrages)<ref>[http://www.ideal.es/especiales/elecciones/2011/resultados/index.html?autonomia=1&municipio=2964 Résultats des élections municipales à Agramunt en 2003, 2007 et 2011]</ref>.
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===Partido de los Extranjeros===
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Ce "[[Partido de los Extranjeros|Parti des étrangers]]" a présenté une liste de 40 candidats et 6 suppléants aux élections régionales en Généralité de Valence, dans la seule province de Valence, elle a obtenu 508 voix sur 1.371.183 votants<ref>[http://www.eleccions2011.gva.es/index.php?id=172&L=1 Liste complète des candidats du Partido de los Extranjeros dans la province de Valence pour les élections régionales de 2011]</ref> <ref>[http://www.docv.gva.es/datos/2011/06/07/pdf/2011_6579.pdf Resultats finals i la relació de diputats i diputades electes en les eleccions a les Corts Valencianes, realitzades el dia 22 de maig de 2011]</ref>. Étant donné que les étrangers n'ont le droit de vote qu'aux municipales, et non aux régionales, les candidats et électeurs de ce parti étaient donc tous de nationalité espagnole.
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===Partido Independiente por las Nacionalidades===
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Le [[Partido Independiente por las Nacionalidades|PIPN]] est un parti politique local de [https://fr.wikipedia.org/wiki/San_Fulgencio San Fulgencio] (province d'Alicante, Communauté valencienne), une localité qui comptait 77,7% de résidents étrangers en 2011. Il n'a obtenu qu'un seul élu en 2011, Jeff(rey) Wiszniewski, un résident britannique dont le soutien a permis au Partido Popular (droite) de prendre le pouvoir municipal au Parti socialiste (PSOE)<ref>Luis Gómez, "[http://politica.elpais.com/politica/2014/08/22/actualidad/1408719427_547248.html Good morning, San Fulgencio]", ''El País'', 23 août 2014</ref>.
  
 
==Sources et notes==
 
==Sources et notes==
 
<references/>
 
<references/>
  
[[Catégorie:élection|Espagne]]
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==Liens externes==
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*Daniela Vintila, Marta Parades et Santiago Pérez-Nievas, "[http://www.eldiario.es/agendapublica/impacto_social/Inmigrantes-politica-local-dicen-datos_0_316368478.html ¿Inmigrantes en la política local? Lo que nos dicen los datos]", ''El Diario'', 22 octobre 2014
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*"[http://es.wikipedia.org/wiki/Elecciones_municipales_de_España_de_2011 Elecciones municipales de España de 2011]", ''Wikipédia en espagnol''
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[[Catégorie:élection espagnole|municipales 2011]]
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Version actuelle datée du 28 juin 2015 à 08:14

Participation politique des résidents d'origine étrangère et/ou non-européenne en Espagne

Élections régionales catalanes de 2006
Élections municipales de 2011 - 2015
Partis d'une minorité allochtone - Partis d'allochtones - Partis musulmans
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Électorat

Le système espagnol de droit de vote municipal accorde celui-ci aux résidents étrangers dont les pays ont conclu un accord de réciprocité avec l'Espagne (voir Droit de vote des étrangers en Espagne). Avant ces élections du 22 mai 2011, seuls les autres pays de l'Union européenne et la Norvège étaient concernés, cette fois-ci ils étaient neuf de plus: Bolivie, Cap-Vert (depuis le 13 janvier 2011), Chili, Colombie, Équateur, Islande, Nouvelle-Zélande, Paraguay et Pérou. Les demandes d'inscriptions sur les listes électorales devaient être introduites au plus tard le 25 janvier 2011, l'Oficina del Censo Electoral (OCE) avait envoyé des courriers personnalisés aux résidents concernés, sauf à ceux dont les traités bilatéraux ont été enregistrés très peu de temps avant la clôture des listes (Cap-Vert et Islande). Les conditions de résidence pour les extracommunautaires étaient de 5 ans, sauf pour les Norvégiens, pour lesquels 3 ans suffisaient[1][2][3].

Ressortissants de l'Union européenne

Les électeurs étrangers, principalement des Britanniques mais aussi quelques Allemands, constituent la majorité de l'électorat municipal dans deux municipalités de la province d'Alicante/Alacant (Généralité de Valence), San Fulgencio (5.617 électeurs dont 3.225 étrangers - 3.212 communautaires - soit 57,41%) et Llíber (768 électeurs dont 458 étrangers, tous communautaires, soit 59,64%), et plus de 40% dans quatre autres, Benitatxell (1.331 électeurs étrangers, soit 49,41%), Daya Vieja (195 électeurs étrangers, soit 48,45%), Teulada (3.788 électeurs étrangers, soit 48,47%) et Els Poblets (869 électeurs étrangers, soit 44,04%)[4].

Ressortissants extracommunautaires

pays invitations envoyées inscrits à la clôture des listes % d'inscrits par rapport aux invités
Bolivie 27.502 4.928 17,92
Cap-Vert 0 22 -
Chili 10.078 1.239 12,29
Colombie 95.192 12.536 13,17
Équateur 168.639 25.460 15,1
Islande 0 26 -
Norvège 6.027 816 13,54
Nouvelle-Zélande 148 32 21,62
Paraguay 4.305 646 15,01
Pérou 38.244 5.877 15,37
Total 350.135 51.582 14,73

Résidents espagnols à l'étranger

Pour la première fois, les résidents espagnols à l'étranger ont perdu leur droit de vote aux élections municipales, alors qu'ils représentaient dans certaines municipalités de Galice jusqu'à 40% de l'électorat, et que pour cette seule région ils étaient 365.172 (majeurs) à la clôture des listes électorales en 2010, soit 13,67% de l'électorat régional, contre 3,9% pour l'Espagne tout entière. Il y avait même quatre petites municipalités où les électeurs résidant à l'étranger étaient plus nombreux que ceux résidant sur place: Gomesende (52,76%), Avión, Bande et Arnoya. La Loi de mémoire historique à elle seule a fait augmenter entre janvier et novembre 2010 le nombre d'électeurs galiciens de l'étranger de 29.815 unités[5].

Candidats

Élu(e)s

Maires d'origine non-européenne

  • Abdeslam Jesús Aoulad Ben Salem Lucena (« Abdeslam Lucena »), maire de Benamocarra (province de Malaga, Région d'Andalousie, 3.080 hab. en 2008) depuis 2003[6](réélu en 2007), du Partido Andalucista, dont il était membre de l'Exécutif national, et pour lequel il a été candidat aux élections autonomes d'Andalousie en 2008. En 2011, il était cette fois candidat investi par le Partido Popular (droite conservatrice), qui a remporté les élections haut la main, et il fait également partie des maires qui siègeront au conseil provincial, élu au scrutin indirect[7][8]
  • Juan Antonio de la Morena (Partido Popular), né à Malabo en 1971, de père espagnol et de mère équato-guinéenne, depuis juin 2007 le "premier maire noir d'Espagne", à Villamantilla, une localité de 800 habitants située à 40 km de Madrid, a été réélu en 2011, sa liste ayant obtenu, comme en 2007, 5 sièges sur 7 au conseil municipal, avec un gain en voix et en pourcentage: 389 voix (240 en 2007) et 62,64% (57,83% en 2007) [9][10].

Suppléant(e)s d'origine non-européenne appelé(e)s à siéger

A mi-mandat, en juillet 2013, María Dolores Solano est devenue la première conseillère municipale (PSOE) d'origine équatorienne à Totana (Région de Murcie), suite à la démission d'un élu[11]. Cette veuve de 47 ans, mère de trois enfants, était arrivée en Espagne 16 ans plus tôt, exerçant des emplois non qualifiés alors qu'en Equateur elle était secrétaire dans un institut de formation d'enseignants. Huitième sur la liste du PSOE en 2011, elle dirigeait l'association des femmes originaires de la province équatorienne de Cañar, d'où viennent quelques 3.000 habitants de Totana sur 32.000[12].

En janvier 2015, également suite à la démission d'un élu, Leonor Castillo est à son tour devenue la première conseillère municipale (également PSOE) d'origine équatorienne à Huelva (Andalousie)[13].

Nouveaux partis de minorités

Partido Renacimiento y Unión de España (Prune)

Ce parti "d'inspiration islamique" avait annoncé depuis deux ans, avec grand renfort de publicité de la part de tous les médias islamophobes, qu'il présenterait en 2011 des listes aux municipales dans plusieurs villes espagnoles (son site mentionnait "Grenade, Málaga, Ceuta, Cádiz, Tolède, Murcie, et des localités du Pays basque et des Asturies"), il ne semble en avoir en fin de compte présenté aucune, son site internet n'a d'ailleurs pas été mis à jour depuis le 16 janvier 2011.

Partido Ibérico de los Rumanos (Pirum)

Ce parti d'immigrés roumains avait annoncé qu'il présenterait des listes dans trois municipalités de la province catalane de Lleida, il n'en a en fin de compte présenté qu'une dans cette province, à Agramunt (5.618 habitants en 2010, dont 1.020 étrangers[14], mais où seuls 34 étrangers, tous ressortissants UE, s'étaient inscrits comme électeurs sur un total de 3.889 électeurs), elle a obtenu 26 voix (1% des suffrages)[15].

Partido de los Extranjeros

Ce "Parti des étrangers" a présenté une liste de 40 candidats et 6 suppléants aux élections régionales en Généralité de Valence, dans la seule province de Valence, elle a obtenu 508 voix sur 1.371.183 votants[16] [17]. Étant donné que les étrangers n'ont le droit de vote qu'aux municipales, et non aux régionales, les candidats et électeurs de ce parti étaient donc tous de nationalité espagnole.

Partido Independiente por las Nacionalidades

Le PIPN est un parti politique local de San Fulgencio (province d'Alicante, Communauté valencienne), une localité qui comptait 77,7% de résidents étrangers en 2011. Il n'a obtenu qu'un seul élu en 2011, Jeff(rey) Wiszniewski, un résident britannique dont le soutien a permis au Partido Popular (droite) de prendre le pouvoir municipal au Parti socialiste (PSOE)[18].

Sources et notes

  1. "Formación del censo electoral de los extranjeros residentes en España para las elecciones municipales de 22 de mayo de 2011.En las elecciones municipales de 2011 podrán votar ciudadanos de la UE, Noruega, Chile, Colombia, Ecuador, Nueva Zelanda, Paraguay, Perú y de otros países que establezcan futuros acuerdos", Notas de prensa, Instituto Nacional de Estadística, 7 septembre 2010
  2. "Elecciones municipales de 22 de mayo de 2011. Los ciudadanos nacionales de Bolivia, Chile, Colombia, Ecuador, Noruega, Nueva Zelanda, Paraguay y Perú, residentes en España e inscritos en el censo electoral podrán votar en las elecciones municipales", Notas de prensa, Instituto Nacional de Estadística, 24 novembre 2011
  3. "Elecciones municipales de 22 de mayo de 2011. El plazo para que los extranjeros nacionales de países con Acuerdos se inscriban en el censo electoral y puedan votar en las elecciones municipales se amplía hasta el 25 de enero de 2011. Podrán hacerlo los ciudadanos nacionales de Bolivia, Cabo Verde, Chile, Colombia, Ecuador, Islandia, Noruega, Nueva Zelanda, Paraguay y Perú", Notas de prensa, Instituto Nacional de Estadística, 22 janvier 2011
  4. "Dos municipios alicantinos tienen más votantes extranjeros que españoles", El Mundo, 16 mai 2011
  5. Carlos Punzón, "El censo exterior bate récords cuando se queda sin poder votar", La Voz de Galicia, 17 janvier 2011
  6. Agustín Peláez, "Youth at the Town Hall", Sur in English, 11-17 juillet 2003
  7. "El Comité Electoral del PP aprueba la lista de diputados, "un antes y un después" en la historia de la provincia", Europa Press, 14 juin 2011
  8. Résultats électoraux à Benamocarra aux municipales de 2003, 2007 et 2011
  9. "Reelegido en Villamantilla (Madrid) por mayoría absoluta el único alcalde negro de España", Terra Noticias - Europa Press, 23 mai 2011
  10. Résultats électoraux à Villamantilla aux municipales de 2003, 2007 et 2011
  11. EFE, "María Dolores Solano será la primera concejal de origen ecuatoriano", La Verdad, 21 juillet 2013
  12. "Mujer, nacida en Cañar, es electa como concejal en España", El Diario (Equateur), 24 juillet 2013
  13. J. Jiménez Gálvez, "Las que vinieron y tomaron las riendas", El País, 22 avril 2015
  14. "Agramunt - El municipi en xifres", Institut d'Estadística de Catalunya
  15. Résultats des élections municipales à Agramunt en 2003, 2007 et 2011
  16. Liste complète des candidats du Partido de los Extranjeros dans la province de Valence pour les élections régionales de 2011
  17. Resultats finals i la relació de diputats i diputades electes en les eleccions a les Corts Valencianes, realitzades el dia 22 de maig de 2011
  18. Luis Gómez, "Good morning, San Fulgencio", El País, 23 août 2014

Liens externes

Attention: cet article est en cours de rédaction, il s'agit donc d'une ébauche et certains éléments peuvent donc être prochainement modifiés suite à la consultation de sources supplémentaires.