Différences entre versions de « Élections législatives françaises de 2012 »

De Suffrage Universel
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| [http://fr.wikipedia.org/wiki/Dix-septi%C3%A8me_circonscription_du_Nord 17ème]  
 
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| bgcolor="#ffcccc"|[[Monique Amghar]] (PS)<ref>[http://senseiruns.free.fr/index.php?page=amghar Monique Amghar]: C'est le 19 mai 1963 que naquit Monique Amghar... Sa mère décède alors qu'elle n'a que 5 ans et son père, un ancien harki, trouve la mort peu de temps après. Elle se voit donc séparée de ses frères et soeurs et devient une enfant de la DASS.</ref>; 22,73 % au 1er tour 2012 (12,17 % des inscrits, éliminée)
 
| FN, LO, FG, UMP, EELV, "Le Centre pour la France"
 
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Version du 10 juin 2012 à 23:38

FRANCE
Élus d'origine non-européenne
Maires - Conseillers généraux - Parlementaires - Europarlementaires
Élections législatives de
2002 - 2007 - 2012 - 2017
Élections municipales de
1965 - 1995 - 2001 - 2008 - 2014
Listes autonomes - Partis musulmans - Partis ethniques
Profils des électeurs par origine nationale ou par religion
Candidat.e.s d'origine non-européenne du FN
Affiches électorales, tracts
Bibliographie
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Situation avant élections

Avant ces nouvelles élections, il y avait seulement quelques députés métropolitains d'origine non-européenne stricto sensu, c'est-à-dire issus à la première ou à la deuxième génération d'au moins un parent "indigène" non-européen, quelle que soit la tradition religieuse de leurs familles, donc sans compter ceux issus de familles européennes établies dans l'empire colonial français.

La plupart ne sont jamais identifiés comme tels par les médias qui ne mentionnent systématiquement que George Pau-Langevin: les Franco-algériens Arnaud Montebourg (PS, mère algérienne) (dont la circonscription de 2007 n'existe plus en 2012, il n'est plus candidat), Julien Dray (PS, né en Algérie de parents algériens) (dont la circonscription a été réservée à un autre candidat de la diversité et attribuée à son ex-"pote" de SOS Racisme Malek Boutih) et Jean-François Copé (UMP, mère algérienne, elle-même d'ascendance algérienne, tunisienne et marocaine), les Franco-libanais Henri Jibrayel (PS) et Élie Aboud (UMP[1]), et la Guadeloupéenne George Pau-Langevin (PS). En début de législature, il y avait également les Franco-tunisiens Dominique Strauss-Kahn (PS, mère tunisienne) et Pierre Lellouche (UMP, né en Tunisie de parents tunisiens), mais l'un est devenu directeur du Fonds monétaire international et l'autre est entré au gouvernement.

Parti socialiste et partenaires électoraux

Afin de rendre possible l'élection de quelques candidats d'origine non-européenne ainsi que d'un pourcentage élevé de candidates, le Parti socialiste leur a, comme en 2007, réservé des circonscriptions, 22 pour les minorités ethniques, 49 % pour les femmes[2][3][4]. Aucun média, comme en 2007, n'a publié la liste complète des 22.

Parti socialiste

député sortant de droite député sortant de gauche nouvelle circonscription nsrp: ne se représente pas
Candidats PS d'origine non-européenne aux législatives de 2012


département

circonscription

élu sortant

résultat de Hollande au 2nd tour
de la présidentielle

candidats d'origine non-européenne UMP, PS ou soutenus par un de ces partis

autres candidats

13 Bouches-du-Rhône 7ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Henri Jibrayel (PS, député sortant) Karim Zéribi (EELV)
21 Côte-d'Or 3ème Claude Darciaux (PS) nsrp 53,49 % Kheira Bouziane (PS) 37,98 % au 1er tour de 2012 Pascale Caravel (UMP) 27,21 %, Sylvie Ruelloux (FN) 16,15 % (9,29 % des inscrits, éliminée), Isabelle De Almeida (FG) 6,61 %, Jean-Philippe Morel (PRV) 3,73 %, Isabelle Loos-Maillard (Modem) 3,13 %, Bruno Louis (EELV) 2,87 % + (- de 1 % chacun) 2 EXG, 1 AUT, 1 ECO
31 Haute-Garonne 10ème (nouvelle circonscription; en 2007 le PS a gagné tous les sièges en Haute-Garonne) Kader Arif (PS)
34 Hérault 8ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Christian Assaf (PS)[5]
45 Loiret 4ème Jean-Pierre Door (UMP) 38,54 % au 1er tour 2012 Jalila Gaboret (non encartée, soutien PS)[6] 25,44 % au 1er tour 2012 Bernard Chauvet (FN) 20,81 % (12,10 % des inscrits, éliminé), Frank Demaumont (FG) 10,26 % + (- de 2 % chacun) 2 EXG, 1 ECO, 1 AUT, 1 DVD
51 Marne 1ère Arnaud Robinet (UMP) (52,50 % au 2nd tour de la partielle de 2008) 38,54 % au 1er tour 2012 Sabrina Ghallal (PS) 34,62 % au 1er tour 2012 Thierry Besson (FN) 14,82 %, Cédric Lattuada (FG) 4,56 %, Stéphane Joly (EELV) 3,32 % + (- de 2 % chacun) 2 EXG, 2 ECO, 1 AUT
54 Meurthe-et-Moselle 1ère Laurent Hénart (Parti radical, soutien UMP), élu avec 50,8 % au 2nd tour en 2007; 34,42 % au 1er tour 2012 Chaynesse Khirouni (PS) 37,93 % au 1er tour 2012 Natacha Waszezynski (FN) 12,15 %, Mathieu Piotrowski (FG) 5,54 %, Christophe Pierre (EELV) 2,62 % + (- de 1 % chacun) 1 Modem, 3 ECO, 2 DVD, 1 DVG, 2 EXG, 1 AUT
59 Nord 10ème[7] Christian Vanneste (UMP); DVD en 2012, 13,18 % au 1er tour 2012 Zina Dahmani L'Kassimi (PS) 30,69 % au 1er tour 2012
59 Nord 17ème Marc Dolez (Parti de gauche)(PS en 2007, 62,14% au 2nd tour), 30,84 % au 1e tour 2012 56,65 % Monique Amghar (PS)[8]; 22,73 % au 1er tour 2012 (12,17 % des inscrits, éliminée) FN, LO, FG, UMP, EELV, "Le Centre pour la France"
61 Orne 2ème Jean-Claude Lenoir (UMP) élu au 1er tour avec 54,37% en 2007 Souad El Manaa (PS)[9] 27,91 % au 1er tour 2012 Véronique Louwagie (UMP) 32,84 %, Patrick Fourny (FN) 15,16 %, Jean-François De Caffarelli (DVD) 8,33 %, Jean Sellier (DVD) 7,18 %, Jean-Claude Marie (FG) 3,58 % + (- de 2 % chacun) 2 DVD, 2 EXG, 1 EXD
68 Haut-Rhin 6ème Francis Hillmeyer (Nouveau Centre), réélu en 2007 dès le 1er tour avec 50,36 %; 36,99 % au 1er tour 2012 Malika Schmidlin Ben M'barek (PS) 26,32 % au 1er tour 2012 Martine Binder (FN) 25,19 % (12,82 % des inscrits -> triangulaire), Laurent Boitelle (MEI) 3,60 %, Hubert Strauel (FG) 2,83 % + (- de 2 % chacun) 1 Modem, 2 DVD, 2 EXG, 1 AUT
69 Rhône 7ème Jean-Jack Queyranne (PS) nsrp Hélène Geoffroy (PS)
69 Rhône 13ème Philippe Meunier (UMP) Farida Boudaoud (PS)
75 Paris 5ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Seybah Dagoma (PS), Benjamin Lancar (UMP)
75 Paris 11ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Pascal Cherki (PS)
75 Paris 15ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) George Pau-Langevin (PS, députée de l'ancienne 21ème circonscription en 2007), Nathalie Fanfant (UMP
91 Essonne 10ème Julien Dray (PS) nsrp Malek Boutih (PS)
92 Hauts-de-Seine 4ème Jacqueline Fraysse (Fédération pour une alternative sociale et écologique, ex-PCF) Yacine Djaziri (PS)
93 Seine-Saint-Denis 4ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Najia Amzal (PS)
93 Seine-Saint-Denis 7ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Razzy Hammadi (PS), Muriel Bessis (UMP)
94 Val-de-Marne 1ère (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Akli Mellouli (PS)
94 Val-de-Marne 5ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) 50,66 % Caroline Adomo (PS) 12 autres candidats: EELV, FG-PCF, MRC, NPA, LO, AEI, UMP, FN, PLD, DLR, DVD, Modem

Pouria Amirshahi - Faouzi Lamdaoui

Faouzi Lamdaoui a été candidat aux législatives de 2007 dans la cinquième circonscription du Val-d'Oise (Argenteuil – Bezons) où il a obtenu 26,78 % des suffrages au premier tour, 48,99 % au second face au député-maire UMP d'Argenteuil. D'abord annoncé comme candidat pour la circonscription Afrique du Nord-Ouest des Français de l'étranger en 2012, Faouzi Lamdaoui ("hollandiste") en a été écarté au profit d'un candidat d'origine iranienne, Pouria Amirshahi ("aubryste")[10] [11] [12] [13].

Pendant toute la campagne des présidentielles (et avant ça pendant celle des primaires) il a été chef de cabinet du candidat François Hollande. Après la victoire de celui-ci, Lamdaoui a été annoncé le 15 mai dans la presse locale comme candidat dans la première circonscription de la Somme (redécoupée, dont l'ancien titulaire était le communiste dissident Maxime Gremetz), mais dès le lendemain il était à nouveau écarté au profit d'une candidate aubryste parisienne[14] [15] [16] [17].

Kader Arif - Gilbert Hébrard - Daniel Ruffat

Il s'agit là d'une contestation plus classique, celle d'élus, de militants et de candidats locaux face à la "réservation" d'une circonscription à un candidat de la diversité[18]. En fin de compte, Gilbert Hébrard et Daniel Ruffat se présentent tous les deux séparément comme candidats PS dissidents dans la circonscription, donc contre Kader Arif, entretemps nommé secrétaire d'Etat aux Anciens combattants dans le gouvernement Ayrault le 26 mai 2012, et ont été exclus du PS. Il y a d'autres "parachutages" dans ce département pour les législatives, ainsi qu'une autre "réservation", pour François Simon (Europe Écologie-Les Verts). Les dissidents dans ces circonscriptions disposent de nombreux soutiens d'élus locaux, rassemblés notamment dans un collectif « Pour un Parti socialiste digne »[19] [20] [21].

Malek Boutih - Julien Dray - Fatima Ogbi

Le PS a réservé la dixième circonscription de l'Essonne à un candidat de la diversité. Il s'agissait de la circonscription de Julien Dray, pourtant lui-même d'origine algérienne (né à Oran et issu d'une famille "indigène" juive, pas "pied-noire"). Deux candidats étaient en lice, Malek Boutih et Fatima Ogbi, suppléante de Dray. C'est Boutih qui l'a emporté[22].

Kheira Bouziane - Safia Otokoré

Dans cette troisième circonscription de la Côte-d'Or dont la députée sortante est PS et où François Hollande a remporté 53,49 % au second tour des présidentielles, le vote interne avait désigné en décembre 2011 Kheira Bouziane, maire-adjointe de Quetigny, comme candidate pour 2012, par 130 voix, devant deux vice-présidentes du conseil régional de Bourgogne, Fadila Khattabi (39 voix) et Safia Otokoré (25 voix)[23] [24].

Le 6 mai 2012, cette dernière a annoncé à la presse locale son intention de se présenter dans cette circonscription en dissidence, sous l'étiquette "majorité présidentielle"[24] [25] [26]. Fin octobre 2011, après avoir dit qu’elle se présenterait « quoi qu’il arrive »[27], donc éventuellement sans le soutien du PS, aux législatives de juin 2012, un journaliste lui avait reposé la question "Est-ce que vous vous soumettrez au vote des militants si ceux-ci décident que ce ne doit pas être vous ?", elle avait répondu « Oui. J’ai dit que j’écrirai aux militants. J’ai adhéré à ce parti en 1999. C’est un parti très démocratique où les débats existent. A la fin, ce sont toujours les militants qui tranchent. ». Le journaliste insiste, "Pas question, donc, de vous présenter sous l’étiquette Divers gauche ou Parti radical de gauche ?", elle répond « Non. Actuellement, il n’en est pas question. »[28].

Quatre jours plus tard, elle renonçait à cette candidature dissidente par un communiqué de presse: "« Je suis une élue de terrain, qui dans cette région a un bilan incontestable. Mon action sur ce territoire en faveur des associations sportives est régulièrement saluée, sans oublier la mise en place d’un plan export utile aux PME industrielles et viticoles. Ce bilan positif et cette présence auprès de nos concitoyens sont les raisons pour lesquelles de nombreux Bourguignons ont appelé à ma candidature à ces élections. Si le système primaire avait été mis en place, une élue comme moi, connue et reconnue, à défaut de l’avoir été par moins de 200 militants, aurait eu sa chance. En attendant, et après avoir consulté mon premier fédéral, Michel Neugnot, François Patriat, président de la région et Claude Darciaux, députée, des personnes de qualité, sans oublier ma rencontre avec Colette Popard, maire adjointe de Dijon, et pour être fidèle à l’engagement du président élu de moraliser la vie politique, je prends acte de l’inopportunité, le cœur défait, pour mon camp, de présenter ma candidature. J’appelle donc à nous rassembler, comme le demande la première secrétaire, autour de la candidate socialiste. Mais je continuerai inlassablement à travailler sur ce territoire et à servir passionnément la région. ». Interpellée sur Twitter par un militant PS, Safia Otokoré avait répondu qu’elle était candidate parce que « les citoyens [lui] demandent d’y aller » : « J’ai eu une lettre signée [par] plus de 1 500 personnes habitant dans la circo ». [29] [30].

Yacine Djaziri - Habiba Bigdade

Les sections PS de Nanterre et de Suresnes ont contesté la décision de Bureau national de geler la 4ème circonscription des Hauts-de-Seine au profit de Yacine Djaziri, alors que la Commission électorale nationale avait décidé le contraire, elles ont donc exigé par motion de se prononcer elles-mêmes sur les candidatures, "En effet, avant même la réservation par le national de cette circonscription, les deux seules candidatures déposées étaient issues de la diversité."[31] [32].

Pascal Boniface écrit à ce sujet[33]:

Dans les Hauts-de-Seine, Habiba Bigdade qui a grandi à Nanterre mariée et mère de trois enfants, responsable qualité dans un centre hospitalier, membre du PS depuis 2000, responsable de la section locale de la Ligue des droits de l'homme, élue municipale est écartée au profit de Yacine Djaziri, adhérent de fraiche date, proche de Benoît Hamon. Le 8 décembre, les militants locaux avaient accordé 97,69 % des voix à Habiba Bigdade contre 2,31 % à Yacine Djaziri. Ce vote est assez significatif de l'ampleur de l'implantation de l'une de l'autre. Pourtant le PS a maintenu son choix.

Razzy Hammadi - Belkacem Mahdi - Mouna Viprey

"Dans la circonscription de Montreuil, au nom de la "diversité", le PS impose Razzy Hammadi, sans vote militant, contre un autre candidat de la "diversité", expérimenté et qui n'est pas le protégé du tandem Aubry-Hamon."[34]

Pascal Boniface écrit également à ce sujet[33]

À Montreuil, Razzy Hammadi lui aussi proche de Benoit Hamon a écarté non pas un, mais deux candidats possibles issus de la diversité : Belkacem Mahdi salarié de la Ratp, et Mouna Viprey déjà deux fois candidate aux législatives, élue municipale et vice-présidente de la communauté d’agglomération, mais qui s'est récemment brouillée avec la maire Dominique Voynet.

Najat Vallaud-Belkacem

Le jour de sa nomination au gouvernement comme ministre des Droits des femmes et porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem a annoncé sur son site personnel qu'elle retirait sa candidature aux législatives à Lyon-IV[35]:

Dès cet instant, je consacrerai toute mon énergie, toutes mes compétences et tout mon temps à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement, au redressement de la France, et à la réussite des réformes dont notre pays a besoin pour relever les défis de l’avenir.
Pour mieux assumer cet engagement sans délai et cette implication sans partage, je fais toute confiance à Anne Brugnera, et à son suppléant, Walter Graci, pour mener, au nom de la majorité présidentielle, la bataille des législatives dans la 4eme circonscription du Rhône.

Le quotidien lyonnais Le Progrès donne toutefois une autre explication à ce retrait[36]:

A 34 ans, la benjamine du gouvernement, proche de Ségolène Royal, et qui fut une des quatre porte-parole de François Hollande dans la campagne électorale, avait déjà été candidate en 2007 dans cette circonscription lyonnaise remportée alors avec une large avance - 56,57% - par l’UMP Dominique Perben. Dans cette même circonscription, Nicolas Sarkozy a réuni 53,88% des voix le 6 mai.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi soir que les ministres qui seraient battus aux élections législatives de juin ne pourraient pas rester au gouvernement.

Europe Écologie - Les Verts

Candidats EELV (avec soutien PS) d'origine non-européenne aux législatives de 2012


département

circonscription

élu sortant

score de François Hollande
au 2nd tour

candidats d'origine non-européenne UMP, PS ou soutenus par un de ces partis

autres candidats

28 Eure-et-Loir 4ème Philippe Vigier (Nouveau Centre), élu au 1er tour à 57,12 % en 2007, réélu au 1er tour en 2012 avec 50,72 % Karim Laanaya (EELV, soutien PS) 23,40 % 1 NC avec soutien UMP (50,72 %), 1 FN (15,44 %), 1 FG, 3 DVD, 2 extr. gauche, 1 Eco.
59 Nord 8ème[37] Dominique Baert (PS), 56,86 % au 2nd tour en 2007 61,19 % Slimane Tir (EELV, soutien PS), Salima Saa (UMP) DVG (Baert), FN, PC-FG, LO, SE, NPA, DVG, Rachid Rizoug (Union républicaine populaire), Farah Gouasmi (Parti antisioniste)
61 Orne 3ème Sylvia Bassot (UMP), élue avec 52,07 % au 1er tour en 2007 Omar Ayad (EELV, soutien PS) 4,21 % Jérôme Nury (UMP) 37,13 %, Yves Goasdoué (PS dissident) 38,62 %, Francine Lavanry (FN) 10,89 %, Jean Chatelais (FG) 3,81 %; autres (- de 2% chacun): 2 DVD, 1 NC, 2 EXG, 1 ECO, 1 CEN
78 Yvelines 9ème siège vacant; 52,86 % au 1er tour pour le candidat UMP en 2007[38] Mounir Satouri (EELV, soutien PS) Navid Hussain-Zaidi (Front de gauche)

Omar Ayad (EELV) - Yves Goasdoué (PS dissident)

Pour les élections législatives de 2012, Omar Ayad est le candidat d'EELV, avec le soutien du Parti socialiste national dans le cadre des Accords PS-EELV, dans la troisième circonscription de l'Orne (centrée autour des villes de Flers et d'Argentan), qui avait été remportée en 2007 par une candidate UMP dès le premier tour avec 52,07 %. Toutefois, le PS départemental et le président PS de la Région soutiennent un candidat PS dissident, Yves Goasdoué, maire PS de Flers, président de la communauté d'agglomération et conseiller général, qui se présente malgré l’accord national. Le candidat commun EELV-PS initial était Yanic Soubien, vice-président EELV de la Région, mais il s'est désisté mi-février 2012 afin de ne pas entrer en conflit avec le président[39] [40].

Slimane Tir (EELV) - Dominique Baert (PS dissident)

Suite à l'accord PS-EELV, le député sortant Dominique Baert (PS) n'a plus été investi, mais il se présente en dissidence[41] [42].

Parti radical de gauche

Candidat PRG (avec soutien PS) d'origine non-européenne aux législatives de 2012


département

circonscription

élu sortant

nombre de candidats
au 1er tour

candidats d'origine non-européenne UMP, PS ou soutenus par un de ces partis

autres candidats d'origine non-européenne

78 Yvelines 6ème circonscription (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010)[43] Eddie Aït (PRG, soutien PS et Génération Ecologie) Nitin Jharee (EELV)

UMP et partenaires électoraux

Candidats UMP d'origine non-européenne aux législatives de 2012


département

circonscription

élu sortant

score de F. Hollande au 2nd tour

candidats d'origine non-européenne UMP, PS ou soutenus par un de ces partis

autres candidats

17 Charente-Maritime 1ère Maxime Bono (PS), nsrp Sally Chadjaa (UMP)[44] 13 autres candidats dont Ségolène Royal (PS), des candidats MRC, FG-PCF, EELV, LO, "Majorité présidentielle", "Divers gauche"; Alliance royaliste, MPF, FN, Parti radical, Le Trèfle
33 Gironde 7ème Alain Rousset (PS) Amel Khattabi (UMP)
34 Hérault 6ème Élie Aboud (UMP)(en 200, candidat UMP élu au 2nd tour avec 57,66 %) Élie Aboud (UMP)
53 Mayenne 1ère Guillaume Garot (PS) Samia Soultani-Vigneron (UMP)
75 Paris 1ère (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Pierre Lellouche (UMP), député de l'ancienne 7ème circonscription en 2007
75 Paris 5ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Seybah Dagoma (PS), Benjamin Lancar (UMP)
75 Paris 6ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Jean-Yves Bohbot (UMP)
75 Paris 15ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) George Pau-Langevin (PS, députée de l'ancienne 21ème circonscription en 2007), Nathalie Fanfant (UMP
77 Seine-et-Marne 6ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Jean-François Copé (UMP, député sortant de l'ancienne sixième circonscription)
92 Hauts-de-Seine 1ère Roland Muzeau (PCF) nsrp Nora Djellab (UMP) Taoufik Halem (EELV-MEI)
93 Seine-Saint-Denis 2ème Patrick Braouezec (Fédération pour une alternative sociale et écologique, ex-PCF) Vijay Monani (UMP)
93 Seine-Saint-Denis 7ème (nouvelle circonscription suite au redécoupage électoral de 2010) Razzy Hammadi (PS), Muriel Bessis (UMP)

Rachida Dati

Rachida Dati, maire UMP du septième arrondissement de Paris, eurodéputée et ancienne ministre de la Justice, souhaitait être candidate dans la circonscription correspondant à son arrondissement. Le Premier Ministre François Fillon ayant été parachuté dans celle-ci sur décision des instances du parti, Mme Dati a annoncé qu'elle se présenterait quand même, donc en tant qu'UMP dissidente. Le 16 mai 2012, elle annonce toutefois se retirer de la compétition[45].

Nora Berra

La secrétaire d'État UMP Nora Berra, nommée au gouvernement le 23 juin 2009, deux semaines avoir été élue eurodéputée, avait publiquement souhaité être candidate dans le troisième circonscription de Lyon en 2011, puis dans la quatrième en 2012. Au terme d'une polémique publique très dure au cours de laquelle elle a clairement accusé de racisme les structures et mandataires locaux de son propre parti, organisateurs d'"apéros saucisson pinard", elle a finalement jeté l'éponge début mars 2012. Elle pourrait reprendre son siège au Parlement européen en cas de défaite de l'UMP en juin 2012[46] [47].


Sources

  1. suppléant appelé à siéger quelques semaines après les élections suite au décès du titulaire
  2. Karine Perret, "Le délicat dossier des investitures aux législatives examiné par le PS", Agence France-Presse, 20 novembre 2011
  3. Lionel Laparade, "Législatives : la "diversité" diversement appréciée", La Dépêche du Midi, 29 novembre 2011
  4. Sylvia Zappi, "Législatives : la "diversité" progresse peu au PS", Le Monde, 30 novembre 2011
  5. né à Nîmes de père libanais né à Beyrouth, cf. Autoportrait du candidat Christian Assaf, 2 février 2012
  6. d'origine tunisienne: Jalila Gaboret - Candidate du Parti Socialiste sur le Montargois, 3 décembre 2011: "Jalila GABORET est notre candidate issue de la société civile et de la diversité." (...) "Montargoise de naissance, je suis fille d’un Caporal de l’armée française en Tunisie qui s’est ensuite expatrié en France durant la vague d’immigration de la fin des années 60. Ma mère l’a rejoint suite au regroupement familial accordé aux travailleurs immigrés en 1972, année de ma naissance."
  7. une partie de Tourcoing et des communes périurbaines
  8. Monique Amghar: C'est le 19 mai 1963 que naquit Monique Amghar... Sa mère décède alors qu'elle n'a que 5 ans et son père, un ancien harki, trouve la mort peu de temps après. Elle se voit donc séparée de ses frères et soeurs et devient une enfant de la DASS.
  9. conseillère municipale PS à L'Aigle et conseillère communautaire à la communauté de communes du Pays de L'Aigle, cf. Luc Moriceau "Législatives: Souad El-Manaa en piste", Le Perche, 5 mars 2012
  10. « Le poulain de Hollande », Le Parisien, 6 novembre 2011
  11. Michel revol, «Le cas Faouzi Lamdaoui:Le chef de cabinet de Hollande est dans la ligne de mire d'Aubry. », Le Point, 15 décembre 2011
  12. Laure Bretton, « Investitures au PS: Aubry remporte une victoire sur Hollande », Libération, 29 novembre 2011
  13. AFP/Vincent Nguyen, « Législatives PS: Lamdaoui en colère contre Hollande », L'Express, 30 novembre 2011
  14. Georges Charrières, Faouzi Lamdaoui candidat dans la Somme, Le Courrier picard, 15 mai 2012
  15. Jennifer Alberts, « Faouzi Lamdaoui n'ira pas dans la 1ère de la Somme», France 3 Picardie, 16 mai 2012
  16. Michel Veron, « Législatives: le premier coup tordu d'Aubry, écartée de Matignon, à Hollande », L'Express, 16 mai 2012
  17. Julien Martin , "La "vengeance" de Martine Aubry", Le Nouvel Observateur, 16 mai 2012
  18. Lionel Laparade, "Législatives: la "diversité", La Dépêche du Midi, 29 novembre 2011
  19. Florence Monlong, "Sainte-Foy-D'Aigrefeuille/Lanta. Daniel Ruffat candidat sur la 10 e circonscription", La Dépêche du Midi, 11 mai 2012
  20. Sébastien Marty, "Le PS fait la chasse aux dissidents", La Dépêche du Midi, 16 mai 2012
  21. Sébastien Marty, "Hébrard et Maury, les "indignés" du PS", La Dépêche du Midi, 17 mai 2012
  22. Michel Revol, "PS : Julien Dray moins "divers" que Malek Boutih", Le Point, 20 janvier 2012
  23. candidate aux législatives de 2007 et aux municipales de 2008 en Île-de-France, alors qu'elle était déjà conseillère régionale de Bourgogne depuis 2004
  24. 24,0 et 24,1 Ivan Valerio, "Safia Otokoré se présente en dissidence aux législatives", Europe 1 (Le Lab), 9 mai 2012
  25. Cyril Bignault, "Législatives : Safia Otokoré candidate sur la 3 e circonscription", Le Bien public (Dijon), 7 mai 2012
  26. F. Z., "Otokoré-Bouziane : silence dans les rangs", Le Bien public (Dijon), 10 mai 2012
  27. Cyril Bignault, "Un siège très convoité…", Le Bien public (Dijon), 26 octobre 2011
  28. Francis Ziegelmeyer, "S. Otokoré : « J’ai une envie »", Le Bien public (Dijon), 27 octobre 2011
  29. "Safia Otokoré renonce pour les législatives", Le Bien public (Dijon), 10 mai 2012
  30. "3 e circonscription : ça bouge à gauche", Le Bien public (Dijon), 11 mai 2012
  31. Xavier Iacovelli, "Les sections socialistes de Nanterre et de Suresnes (4eme circonscription des Hauts-de-Seine) veulent un vote des militants", 2 décembre 2011
  32. AFP, "Investiture PS polémique dans le 92", 1er décembre 2011
  33. 33,0 et 33,1 Pascal Boniface, "UMP : immigration choisie / PS : diversité choisie", 12 décembre 2011
  34. Bruno Roger-Petit, "A Montreuil, le PS préfère-t-il le copinage Aubry-Hamon au vote des militants ?", 30 novembre 2011
  35. Site personnel de Najat Vallaud-Belkacem, consulté le 17 mai 2012
  36. Lyon: Najat Vallaud-Belkacem renonce aux législatives, Le Progrès, 17 mai 2012
  37. (Wattreloos et la majeure partie de Roubaix
  38. Henri Cuq, élu à 52,86 % au 1er tour en 2007, décédé en 2010, remplacé par sa suppléante Sophie Primas, élue au Sénat en septembre 2011; circonscription RPR/UMP depuis 1988
  39. "Législatives : Omar Ayad sera candidat EELV sur Flers-Argentan", Ouest-France, 17 février 2012
  40. Audrey Tamine, "Omar Ayad, candidat écologiste", Ouest-France, 18 février 2012
  41. "8e circonscription : Slimane Tir, candidat, oppose sa légitimité à la polémique", La Voix du Nord, 21 décembre 2011
  42. "Législatives: ces députés socialistes qui veulent repartir... même sans l'investiture officielle", La Voix du Nord, 16 mai 2012
  43. Pierre Morange (UMP), élu dès le premier tour en 2007Résultats officiels 2007, député depuis 1999
  44. Sally Chadjaa, conseillère régionale UMP, est née le 30 novembre 1977 à La Rochelle, cf. son blog
  45. "Dati renonce à se présenter à Paris aux législatives", Belga, 16 mai 2012
  46. « Nora Berra: "On m’a fait comprendre que mes origines pouvaient poser un certain problème à certains électeurs" (revue de presse) », Suffrage Universel (liste),
  47. Jean-Baptiste Garat, « Berra renonce aux législatives à Lyon », Le Figaro, 7 mars 2012

Liens externes

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