Différences entre versions de « Élections législatives belges de 1991 »

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Sénat - 24 novembre 1991
 
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En juin 1991, le congrès de la fédération bruxelloise du PS avait rejeté la candidature à la Chambre de [[Brahim Datoussaïd]], mais accepté celle de Mahfoudh Romdhani au Sénat.  
 
 
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Début 1991, en pleine guerre du Golfe, une campagne a été menée au sein de la fédération bruxelloise du PS par les Jeunes Socialistes pour ouvrir ce parti aux "progressistes bruxellois d'origine immigrée, en particulier ceux qui font déjà partie de notre famille par l'entremise du syndicat ou des mutualités". Sur onze responsables régionaux des JS, deux n'avaient pas la nationalité belge (un Espagnol et un Italien) et trois étaient nés d'un père non-belge (libanais, espagnol et français) et d'une mère belge "autochtone".
  
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Un seul député (Eric Tomas), un seul bourgmestre (Guy Cudell), trois conseillers régionaux (Monique Van Tichelen, Sylvie Foucart et Jacques De Coster) et un seul conseiller communal (Dominique Nuydt, de Saint-Josse) avaient osé soutenir cette initiative à l'époque, Charles Picqué interdisant pour sa part à "ses" élus saint-gillois de manifester un tel soutien.
  
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A des militants syndicaux turcs venus demander l'adhésion au PS de Saint-Gilles vers la même époque, l'échevin Alain Hutchinson et le conseiller régional Alain Leduc avaient proposé d'organiser des réunions... séparées pour les Turcs. Un conseiller de Monsieur Picqué nous décrivait d'ailleurs à l'époque avec enthousiasme l'exemple allemand où il existait des fédérations d'immigrés rattachées à chaque parti, mais indépendantes de ceux-ci.
  
En 1991, le congrès de la fédération bruxelloise du PS avait rejeté la candidature à la Chambre de Brahim DATOUSSAÏD, mais accepté celle de Mahfoud ROMDHANI au Sénat. En 1991, en pleine guerre du Golfe, une campagne a été menée au sein de la fédération bruxelloise du PS par les Jeunes Socialistes pour ouvrir ce parti aux "progressistes bruxellois d'origine immigrée, en particulier ceux qui font déjà partie de notre famille par l'entremise du syndicat ou des mutualités". Sur onze responsables régionaux des JS, deux n'avaient pas la nationalité belge (un Espagnol et un Italien) et trois étaient nés d'un père non-belge (libanais, espagnol et français) et d'une mère belge "autochtone". Un seul député (Eric TOMAS), un seul bourgmestre (Guy CUDELL), trois conseillers régionaux (Monique VAN TICHELEN, Sylvie FOUCART et Jacques DE COSTER) et un seul conseiller communal (Dominique NUYDT, de Saint-Josse) avaient osé soutenir cette initiative à l'époque, Charles PICQUE interdisant pour sa part à "ses" élus saint-gillois de manifester un tel soutien. A des militants syndicaux turcs venus demander l'adhésion au PS de Saint-Gilles vers la même époque, l'échevin Alain HUTCHINSON et le conseiller régional Alain LEDUC avaient proposé d'organiser des réunions... séparées pour les Turcs. Un conseiller de Monsieur PICQUE nous décrivait d'ailleurs à l'époque avec enthousiasme l'exemple allemand où il existait des fédérations d'immigrés rattachées à chaque parti, mais indépendantes de ceux-ci.
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Rachida Bettar Gmili - Van Rossem, 28 ans à l'époque, avait obtenu le score le plus élevé des candidats d'origine marocaine sur une liste à connotation libertaire (ROSSEM) menée à Anvers par son époux, l'ex-"gourou" de la finance menacé d'emprisonnement pour escroquerie, Jean-Pierre Van Rossem. Elle était à nouveau candidate en 1994 à la province du Brabant flamand (canton de Vilvorde) et en 1995 au Sénat (circonscription néerlandophone) et au Conseil régional flamand (arrondissement d'Anvers).
  
Rachida BETTAR GMILI - VAN ROSSEM, 28 ans à l'époque, avait obtenu le score le plus élevé des candidats d'origine marocaine sur une liste à connotation libertaire (ROSSEM) menée à Anvers par son époux, l'ex-"gourou" de la finance menacé d'emprisonnement pour escroquerie, Jean-Pierre VAN ROSSEM. Elle était à nouveau candidate en 1994 à la province du Brabant flamand (canton de Vilvorde) et en 1995 au Sénat (circonscription néerlandophone) et au Conseil régional flamand (arrondissement d'Anvers).
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[[Catégorie:élection belge|legislatives 1991]]

Version du 24 novembre 2017 à 13:46

Électrices et électeurs, candidat.e.s et élu.e.s d'origine étrangère ou binationales.aux en Belgique
Élections fédérales - en Région de Bruxelles-Capitale - en Flandre - en Wallonie - européennes
Tractothèque (affiches, tracts) - Bibliographie - Résultats officiels
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nom (liste) position sur la liste voix de préférence position voix/effectifs position voix/eff. + suppl. % de voix p/r liste % de voix p/r total voix de préférence
Rachida Bettar Gmili (Rossem) 2. 3.011 1/16 1/19 16,6% 46,3%
Mohamed Aziz Ben Otmane(Ecolo) 6. 1.079 3/33 3/39 1,9% 6,6%
Abdelilah Eddial (PSC) 9. 496 10/33 14/39 1% 1,5%
Abdelaziz Amrani (Ecolo) 30. 382 10/33 13/39 0,7% 2,4%
El Belghiti (PTB-PVA) 14. 130 2/33 2/39 5,6% 15,2%
N'day (Rossem) 11. 31 13/16 16/19 ... ...

Sénat - 24 novembre 1991

nom (liste) position sur la liste voix de préférence position voix/effectifs position voix/eff. + suppl. % de voix p/r liste % de voix p/r total voix de préférence
Mahfoudh Romdhani (PS) s.3. 1.382 2. 1,3% 2,3%
Mustapha (PTB-PVA) 14. 159 1. 3/39 7,0% 22,1%

En juin 1991, le congrès de la fédération bruxelloise du PS avait rejeté la candidature à la Chambre de Brahim Datoussaïd, mais accepté celle de Mahfoudh Romdhani au Sénat.

Début 1991, en pleine guerre du Golfe, une campagne a été menée au sein de la fédération bruxelloise du PS par les Jeunes Socialistes pour ouvrir ce parti aux "progressistes bruxellois d'origine immigrée, en particulier ceux qui font déjà partie de notre famille par l'entremise du syndicat ou des mutualités". Sur onze responsables régionaux des JS, deux n'avaient pas la nationalité belge (un Espagnol et un Italien) et trois étaient nés d'un père non-belge (libanais, espagnol et français) et d'une mère belge "autochtone".

Un seul député (Eric Tomas), un seul bourgmestre (Guy Cudell), trois conseillers régionaux (Monique Van Tichelen, Sylvie Foucart et Jacques De Coster) et un seul conseiller communal (Dominique Nuydt, de Saint-Josse) avaient osé soutenir cette initiative à l'époque, Charles Picqué interdisant pour sa part à "ses" élus saint-gillois de manifester un tel soutien.

A des militants syndicaux turcs venus demander l'adhésion au PS de Saint-Gilles vers la même époque, l'échevin Alain Hutchinson et le conseiller régional Alain Leduc avaient proposé d'organiser des réunions... séparées pour les Turcs. Un conseiller de Monsieur Picqué nous décrivait d'ailleurs à l'époque avec enthousiasme l'exemple allemand où il existait des fédérations d'immigrés rattachées à chaque parti, mais indépendantes de ceux-ci.

Rachida Bettar Gmili - Van Rossem, 28 ans à l'époque, avait obtenu le score le plus élevé des candidats d'origine marocaine sur une liste à connotation libertaire (ROSSEM) menée à Anvers par son époux, l'ex-"gourou" de la finance menacé d'emprisonnement pour escroquerie, Jean-Pierre Van Rossem. Elle était à nouveau candidate en 1994 à la province du Brabant flamand (canton de Vilvorde) et en 1995 au Sénat (circonscription néerlandophone) et au Conseil régional flamand (arrondissement d'Anvers).