Élections communales à Saint-Nicolas/mai 2011

De Suffrage Universel
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Birol sacré, puis saboté...

La Meuse, Mardi 31 mai 2011[1]

La foule s’était déplacée en masse Qu’elle soit pour ou contre, la foule est venue nombreuse assister au sacre de Birol Cokgezen (PS). Elle est partout: sur le parvis de la maison communale, dans les couloirs qui mènent à la salle du conseil communal, elle-même assiégée. Nombreux eux aussi, les policiers veillent au calme.

Il n’est pas encore 19h30 lorsque sous une chaleur étouffante, Birol Cokgezen fait son entrée. L’homme est calme, souriant presque confiant dirait-on. Jacques Heleven (PS), bourgmestre faisant fonction pour quelques minutes encore, arrive à son tour. Sans tarder, la séance débute. Premier point: le vote de la démission de Patrick Avril.

Jacques Heleven est pressé de voter mais il n’avait pas compté sur l’agacement du groupe “ Ensemble ” à qui on refuse la parole. Le ton monte au point que certains conseillers de l’opposition refusent de voter: “Nous sommes contre votre vision de la légalité, pour vous, nous n’existons pas, alors, faites comme si on n’était pas là ”. Jacques Heleven s’impatiente, on s’attend à quelques rebondissements, mais c’est Birol Cokgezen qui créera finalement la surprise. A peine installé comme bourgmestre de Saint-Nicolas, il demande une suspension de séance “ parce que je n’ai pas préparé le Conseil ”, explique-t-il. “ Ah ça, quand on ne vient pas aux réunions ”, lui rétorque un de ses homologues socialistes.

Sans y prêter attention, le nouveau bourgmestre quitte la salle en compagnie du secrétaire communal. Si à son passage dans le couloir, les applaudissements fusent, le public installé dans la salle du Conseil semble plus mitigé.

De retour, après quelques minutes interminables, il procède à l’installation d’une nouvelle conseillère communale, en remplacement de Patrick Avril. A peine a-t-il terminé, qu’on demande la parole chez les socialistes. La mise en scène est à peine voilée: “ Le PS veut un bourgmestre a qui il pourrait apporter son soutien et sa confiance. Ce n’est pas le cas de Birol Cokgezen, cela risquerait donc de paralyser l’administration ”, déclarent-ils. En outre, les socialistes annoncent, en quittant la salle, qu’ils ne voteront plus aucun point et qu’ils déposeront une motion individuelle de méfiance dès le lendemain. Impuissant, Birol Cokgezen se laisse saborder: “ Je n’ai plus le quorum, je lève la séance ”, dit-il simplement. Le groupe “ Ensemble ” reste sur sa fin: “ On nous prive de parole ”, s’insurge-t-il dans l’indifférence la plus totale. Car entre-temps, le public a déserté les lieux. Dehors, sous les applaudissements, Birol Cokgezen savoure son heure de gloire: “ On verra dans les prochaines semaines. Là, je vais fêter mon élection", conclut-il.

L’hôtel de ville affichait complet pour l’occasion. Même la police était là en nombre...

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Notes

  1. lien mort

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